Cameroun - Célébration de la 53è édition de la Fête de l'unité nationale : Samuel Ervé Mandeng fait un crochet sur la nécessité de la décentralisation et le rôle de la Diaspora 

La célébration de la 53e édition de la fête de l'unité nationale a vu de nombreuses activités concourir à son effusion. Y mêlant les acteurs de la société civile, les entrepreneurs, la diaspora et bien d'autres, un espace leur a été réservé afin d'édifier, de concerter et d'échanger avec le public. Il a été nommé Village de l'unité-foire socioéconomique allant du 13 au 18 mai 2025 sis au Musée National de Yaoundé. Acteur Majeur pour la participation de cette initiative, Samuel Ervé Mandeng, Camerounais de l'étranger (Canada) et Président du Mouvement "Give Back To Mama" a pu donner de son expertise suite à cette célébration nationale.


En effet, il a exposé sur le thème : "Diaspora alliée de la Décentralisation : Potentiel inutilisé ou sous utilisé", ce 16 mai 2025 au Musée National au lieu dit "Quartier de la Diaspora". Il est 16h lorsque Samuel Ervé Mandeng prend la parole et se lance dans ces prérogatives d'édification et de perception. Au préalable il fera les états des lieux de la Décentralisation, puis mettra en exergue la différence entre la Diaspora et les camerounais de l'étranger. Son exposé va également faire un arrêt sur les Collectivités Territoriales Décentralisées, tout en misant sur l'apport des collectivités locales et leurs besoins.


"certains immigrent pour des besoins élémentaires, un peuple qui migre pour des raisons de survie alors qu'un immigrant c'est quelqu'un qui se déplace pour des besoins professionnels, peut-être social. Donc généralement l'immigration est très encadrée alors que la migration n'est pas très encadrée. Alors la diaspora c'est justement ces personnes qui répondent au premier critère qui est celui de se déplacer pour des besoins élémentaires.


Le Cameroun a besoin de deux types de catégories. Il a besoin de sa diaspora, sauf que la diaspora camerounaise n'est pas suffisamment très bien positionnée à l'international parce-que la plupart d'entre eux acquierts leurs papiers, leurs séjours par des besoins tordus et c'est difficile. Et parfois ils ne peuvent pas généralement atteindre une certaine position. Alors celui qui est parti par l'immigration et pour les études, il est facile pour lui de rentrer dans une grosse boîte à cause de son niveau intellectuel et peut-être espérer être PDG et même peut-être devenir Maire. C'est ça la différence entre tout ça.


Le Cameroun a besoin d'expérience, le Cameroun n'a pas besoin d'argent parce-qu'on parle toujours de la diaspora comme étant des investisseurs. Non investisseurs ce n'est pas l'argent, en vérité c'est lui qui donne la chose la plus précieuse à l'autre. Alors ça peut être la connaissance. Moi dans mon cas c'est la connaissance, parce-que c'est la connaissance qui produit l'argent, ce n'est pas l'argent qui produit l'inverse. Donc il faut savoir que nous devons considérer l'intelligence, nous devons considérer la connaissance, la sagesse, ça c'est totalement différent.


Donc il faudrait donc segmenter justement le type d'investissement sur nous faisons. Il y'a des gens qui investissent justement pour apporter de leur intelligence dans le domaine de la santé, dans le domaine culturel, dans le domaine du sport, dans le domaine du leadership et tout. Mais pour donner, il faudrait avoir accumulé ce que tu as réalisé dans ton parcours. Alors si tu n'a pas de parcours tu vas tout simplement être un diseur. Il y'a des gens qui sont des diseurs, il y'a d'autres qui disent ce qu'ils ont fait. Les faiseurs-diseurs. Donc c'est à ce niveau que notre pays a besoin des gens qui ont de l'expérience connue, avérée.


Aujourd'hui si quelqu'un vient de l'autre côté, vous allez sur Google saisir son nom, Google va vous dire ce qu'il fait. S'il a seulement les réseaux sociaux c'est autre chose, mais s'il y'a des articles qui parlent de lui et son savoir-faire, c'est ce type de personne dont nous avons besoin pour développer notre pays pas des gens qui vous disent qu'il faut faire, non.


Est-ce que ce que tu nous dis de faire, tu le fais déjà dans ton pays et tu as des états de services connus avant de venir nous dire quoi faire ?



Déjà la décentralisation à travers ce que j'ai fais tout à l'heure c'était pour dire, pour évaluer à quel niveau nous sommes dans la décentralisation. Tous le monde sait que nous ne sommes pas au niveau optimal, nous ne sommes même pas à 30%. Alors s'il faut définir la décentralisation comme étant le Gouvernement, ou un État qui cède en partie, j'ai bien dis en partie son pouvoir, Sed compétences et sa ressource au profit d'une collectivité territoriale. Alors ça veut donc dire quoi? Le mot céder veut dire en partie qu'on cède le pouvoir, mais le Gouvernement ne peut nous donner que le niveau qu'il a donc il attend qu'on fasse le pas. Donc les Collectivités Territoriales Décentralisées vont aller chercher ce pouvoir, doivent mettre en place ce qu'on appelle Collectivités Communautaires ou de Compétences. Les collectivités de Compétences dans leur domaine.



Il s'agit tout simplement de réunir des jeunes en fonction de leurs compétences. Par exemple la collectivité de compétences entrepreneuriales, ce sont les entrepreneurs qui seront le levier. Par exemple si on prend la Mefou et Afamba on va réunir les entrepreneurs de la Mefou et Afamba qui vont donc défendre, mettre en place des plaidoyers au niveau des camerounais pour parler de leurs difficultés. On a donc l'autre catégorie qui sont par exemple au niveau social, au niveau culturel, au niveau communautaire, au niveau où j'ai parlé des mœurs qui sont dans nos sociétés et tout.


Donc il faut mettre en place les associations au cœur du développement de notre pays. Le rôle des associations c'est ça, c'est l'association qui résout les problèmes de société. L'entrepreneuriat c'est autre chose, l'entrepreneuriat économique, lui résout les problèmes dans le domaine économique, l'entrepreneuriat social lui résout les problèmes sociaux. Il faut donc relever ces deux points, que les jeunes dans l'association ne se voient pas toujours comme des personnes qui vont être marginalisés, les entrepreneurs on les mets toujours devant pour dire ce sont eux les meilleurs." S'est exprimé Samuel Ervé Mandeng.



Odile Pahai

 
 
 
 

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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