Cameroun - 2è édition du Forum Économique Afrique Centrale : Les PME considérées comme valeur de croissance lors des échanges

La deuxième édition du Forum Économique Afrique Centrale, s'est tenue durant trois jours à Yaoundé (du 19 au 21 juin 2024) dans un contexte de partage et d'échange d'expériences entre les PME et les éventuels investisseurs et partenaires. Arguant sur les échanges et le rapport sur le développement durable, les nombreuses sessions ont portés un accent particulier sur la production locale.


Lors de la première journée, Jean-Baptiste Fouda Atangana relèvera initialement comme indicateur la participation massivement de la diaspora dans ce processus car selon lui cela peut impacter sur les facteurs économiques créant une chaîne de valeur dans la production locale (solutions).


"Le but de cette édition comme je l'ai souvent dis c'est d'accompagner les PME d'Afrique Centrale, c'est de les sortir de l'ombre. De les soutenir d'une façon ou d'une autre parce-qu'il ne faut pas oublier que les PME représentent 90% du tissu économique de notre continent, donc il est capital de les accompagner, il est capital de les soutenir.


Le Forum Économique est justement là, nous donner cette plateforme à ces PME, nous donnons cette plateforme aux institutions, nous donnons cette plateforme à tous les partenaires, justement de l'utiliser afin que nous puissions atteindre les objectifs justement qui sont de nouer les partenariats et créer ce nouveau dynamisme là, de propulser l'économie en Afrique Centrale, car il ne faut pas l'oublier, l'Afrique Centrale aussi c'est le poumon de l'économie mondiale." S'est exprimé Jean Christophe FOUDA ATANGANA.


Mamadou MALIK, économiste Pour la Commission Économique des Nations-Unies pour l'Afrique (CEA) et introduit comme Représentant du Directeur du Bureau Sous-régional de la CEA pour l'Afrique Centrale a notamment intervenu dans cette thématique bien précise : "Considération sur les objectifs de développement durable : approche de solutions intégratives créatives et durables pour les PME-PMI en Afrique Centrale".


Il fera un rappel de l'agenda 2063 du programme 2030 approuvé par les Chefs d'États (qui s'appuie sur les initiatives continentales), tout en nommant les synergies entre l'agenda 2063 et le programme 2030.

Par ailleurs ce dernier s'est appuyé sur le constat probant des économies d'Afrique Centrale qui peinent encore à véritablement s'intégrer dans le marché mondial. Selon ses analyses, il est possible de faire de l'Afrique une base de transformation sur place des matières premières (évoque le "Consensus de Douala"). "La réalisation des ODD est difficile, coûteux et complexe, elle exige une contribution de la société dans son ensemble." A renchérit le représenter de la CEA.

Le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises de l'Économie Sociale et de l'Artisanat (MINPMEESA) Achille BASSILEKIN III, a commencé son propos en invitant cette organisation à poursuivre cette initiative dans d'autres pays d'Afrique Centrale. Il évoquera les crises géopolitiques qui ont assurément eu un impact sur les coûts, l'entrée en vigueur des cours de libre-échange en Afrique Centrale.


Comme recommandations le Ministre a proposé de trouver des opportunités afin de capitaliser les PME, sans omettre d'évoquer l'avènement du digital qui sont des outils essentiels dans le développement durable et inclusif de l'Afrique toute entière.


"Le rayonnement des PME dans la zone CEMAC vise une collaboration d'intégration succincte, une dynamique accessible pour fixer le cap du développement durable. Investir dans les PME locales c'est apporter des capitaux." Dira le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises.


Toujours dans cette même enseigne il évoquera la problématique du financement des PME (accroître les valeurs des financements, offres des financements), une meilleure structuration des PME, une éligibilité des PME aux financements. Pour le Ministre, les campagnes de formations, de sensibilisations ne sont pas assez agressives. L'information demeure le grand manquement dans cette élaboration de la question de l'accès aux financements.


"Pourquoi faut-il investir dans les PME ? Il est important de donner un accès au développement." S'est encore prononcé Achille BASSILEKIN III. L'éducation managériale, l'éducation technique, l'éducation financière (promouvoir l'insertion des PME et leur réussite dans le marché) ont notamment été des pans évoqués par le Ministre.


Il citera l'accompagnement par l'État pour la pénétration dans les marchés internationaux, professionnaliser l'itinéraire d'entrepreneur avec les incubateurs que le MINPMEESA finance (promotion de l'auto-emploi), œuvrer à l'ouverture d'un marché commun des PME (attirer les mécanismes de protection), avoir des éléments de viabilité et de compétitivité des PME (soutenir et renforcer cette révolution des PME) et enfin construire un "Made in Cameroon" qui soit résilient. Il est à noter que 19336 PME sont enregistrées à travers le territoire et 5400 nouvelles PME ont été créées en 2023.



Odile Pahai

 
 
 
 

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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