Cameroun - Social : L'AGORA lors de son assemblée générale constitutive a prônée le libre-échange et l'interproductivité des femmes dans la Sous-région Afrique Centrale

Pour une meilleure cohésion et un rendu pluridimensionnel, l'association AGORA a tenu sa première Assemblée Générale Constitutive ce mardi 08 août 2023 au lieu-dit Cercle Municipal (restaurant) de la ville de Yaoundé. Ces femmes dynamiques à l'apparence empreinte de sociabilité ont commencé cette rencontré statuaire par des présentations, suivie d'une prière avant de lancer les histoires.

 

Parées de leurs attributs de femmes leaders, ces amazones du développement ont tour à tour plaidé pour un dynamisme commun et une réalité palpable liée au développement de la femme et de la jeune fille dans la Sous-région Afrique Centrale. Rappelons que l'association AGORA réuni six (6) pays (Gabon, Congo, Tchad, République Centrafricaine, Guinée Équatoriale et enfin Cameroun) et compte étendre ses activités dans l'ensemble de ces représentations à travers ses nombreux et nombreuses membres.

 

Comme préambule, la lecture du statut a été effectuée actée par de nombreuses résolutions. Il s'agissait du mode de paiement pour l'adhésion de chaque représentante fixé à 10.000 FCFA (collation) plus les frais d'adhésion en lui-même fixé à 50.000 FCFA. Les activités menées par l'AGORA ont également été évoquées telles le volet entrepreneurial, les éventuels prêts, les mobilisations de fonds (diverses activités, santé, deuil...). Un accent particulier à été mis sur les enjeux de l'AGORA. Il a été cité comme utilité de mettre en place un processus pour les activités génératrices de revenus entre autres.

"L'AGORA est une idée d'une certaine collégialité, nous avons voulu accompagner les États de la Sous-région, aux vues de ce que ces États ont maille à partie avec certaines de leurs populations. Nous ne voulons pas les substituer, mais c'est une mission d'accompagnement. Les accompagnements au niveau du cadre entrepreneurial parce-qu'il y'a un vaste marché intercontinental qui s'est ouvert en Afrique. Nous voulons porter haut le label CEMAC, pour entrer dans ce vaste marché.

 

Au-delà du vaste marché, nous avons des préoccupations en l'interne et à l'extérieur de la Sous-région, et les problèmes internes par exemple la libre circulation qui continue de faire problème. Nous tenons donc qu'à travers l'AGORA, il y'ait n'est-ce pas des points de marqués en terme de recul des clivages interétatiques que nous vivons réellement au niveau du Cameroun, de la libre circulation des biens et des personnes.

 

Nous voulons implémenter une certaine solidarité. Au-delà de cette solidarité n'est-ce pas Sous-régionale, nous sommes également entrain de nous intéresser sur le devenir de la jeune fille de la zone CEMAC. Nous avons réalisés qu'il y'a des tabous tenaces, il y'a l'analphabétisation et la pauvreté de la femme, et quand on sait que la jeune fille d'aujourd'hui c'est la femme de demain, nous avons voulu commencer à la base, la sortir de la vulnérabilité, la sortir de l'immobilisme, afin qu'elle participe efficacement à la construction d'une nation interrégionale et nous voulons également que la femme soit porteuse d'espoir, parce-que là, vous venez d'avoir une représentation du dynamisme du leadership féminin en zone CEMAC.

 

Ce sont les points focaux de cette histoire. Et par là nous n'avons pas oublié le volet humanitaire, parce-que nous avons mobilisé un réseau d'experts en questions de conflits et de résolutions posts-conflits. Nous avons des experts de la santé dans le cadre également des féminicides, également que nous observu. Il y'a le réseau de parlementaires pour légiférer en faveur de la femme, afin qu'il y'ait un recul sévère de ces féminicides là.

 

Aujourd'hui, je suis satisfaite, portée à la tête de cette association Sous-régionale qui compte six (6) pays. Je voudrais mentionner le Cameroun, le Gabon, la Centrafrique, le Tchad, le Congo et la Guinée Équatoriale, afin qu'il y'ait un rayonnement sans nul autre pareil." Dira Mme Michèle Dikoume, Présidente de l'association AGORA.


 

Concernant le fond de fonctionnement il est à noter qu'en cas de retrait pour une quelconque activité ou un quelconque besoin, il devrait être approvisionné au plus tard dans les 3 mois pour renflouer la caisse. En outre, l'inscription étant fixée à 50.000 devrait être enregistrée chez la trésorière au plus tard dans les 3 mois et les rencontrer se feront trimestriellement sauf urgence ou cas grave.

 

Dans le volet discipline, tout trouble durant la rencontre vaudra la somme de 5000 FCFA comme amende.

 

Le bureau a donc été formé avec comme :

- présidente, Mme Michèle Dikoume,

- Secrétaire Générale, Mme Antoinette Tangono,

- Trésorière, Honorable Gisèle Marguerite épouse Essama,

- Commissaire aux Comptes, Dr Kuba Abouem épouse Dikoum,

- chargée des Relations Publiques, Marie Mballa Biloa,


et enfin comme conseillers :

- Mme le Maire Nnanga,

- Mme Mallo Anastasie épouse Ntone et

- Mme Eugénie Awono épouse Ndzana.


Il a été noté que le Bureau Exécutif installé ce mardi 08 août 2023 a une durée de 5 ans et concernant les membres d'honneur, seront désignés des personnalités qui impactent la société par rapport à certaines thématiques bien agencées. Il a donc été recommandé à chacune de réfléchi sur chaque de ces profils avant désignation. Ainsi s'est terminée cette rencontre de haut vol de l'association AGORA.


Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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