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Cameroun - IFORD : L'éducation de l'enfant de 3 à 4 ans a retenu l'attention du jury et offert une mention "Très Honorable" au Dr PhD ABONDO NGBWA Olivier


En date du 31 janvier 2023 s'est tenu la soutenance en thèse doctorale du nommé ABONDO NGBWA Olivier qui a reçu la mention "Très Honorable" pour son Doctiorat PhD des membres du comité scientifique formé par le jury. La quintessence de son travail a notamment porté sur l'éducation de l'enfant entre 3-4 ans et de implication succincte des parents et de leur rôle dans cette réplique familiale.


Arguant sur plusieurs angles de traitement et de recherches, l'exposant inscrit en phase doctorale à l'IFORD (Institut de Formation et de Recherche Démographiques) et soutenant pour une thèse de Doctorat PhD en Sciences de la Population a eu pour thème : "Pratiques éducatives des pères et développement intégral normal des enfants de 3 à 4 ans dans le cadre familial en milieu urbain au Cameroun". Le public s'est senti impliqué aux vues de la participation dudit exposant qui permettra succinctement d'entrer dans cette brèche éducatives et fonctionnelle. Cette rencontre s'est tenue aux environs de 10h à l'amphi Francis GENDREAU du campus de l'IFORD à Ngoa-Ekelle.


"Nous avons travaillé sur les pratiques éducatives des pairs, alors nous sommes partis d'un constat des enfants qui éprouvent souvent des problèmes de développement de façon globale dans leur croissance et particulièrement en milieu urbain. Au Cameroun particulièrement en milieu urbain nous avons constaté qu'en moyenne 6 enfants sur 10 ont des problèmes de développement donc des troubles de développement, et pour ce fait, il y'a plusieurs facteurs qui sont d'ordre clinique c'est à dire les problèmes d'accouchement, les problèmes de conception, les problèmes liés à l'anatomie de l'enfant.


Mais l'autre aspect que nous avons essayé de relever et sur lequel nous nous sommes concentrés, c'étaient les facteurs sociaux qui dans la recherche on a tendance à oublier que les problèmes que l'enfant rencontre sont d'ordre sociale et particulièrement dans le cadre familial d'où l'intérêt de cette étude qui s'est portée sur la relation entre des enfants, dont leur développement et les parents notamment le père. Nous nous sommes intéressés particulièrement au père parce-que de façon globale dans notre société in dit que c'est la mère qui s'occupe de l'enfant et le père vraiment il vient toujours en second rang, ce qui est une affirmation gratuite de façon globale parce-que le père a une place essentielle dans l'éducation, l'apprentissage des enfants donc notre intérêt a porté sur ces enfants.


Et pour des résultats clés que nous avons rencontrés, nous nous sommes rendus compte que les pratiques éducatives des pères qui sont liés à l'attachement aux activités de l'administration des soins, n'influencent pas directement le développement de l'enfant. Et ces résultats viennent des données de l'enquête démographiques de santé et de X que nous avons exploités pour atteindre ces résultats, sauf que c sont des résultats auxquels nous ne pouvons pas nous fier directement parce-qu'ils n'ont pas été contextualisés lors de la collecte, ils ne tiennent pas en compte les réalités concrètes que nous rencontrons dans notre société africaine.


Et c'est pourquoi nous avons effectués une enquête qualitative, c'est à dire nous nous sommes rapprochés des personnes ressources notamment les pères, les mères dans notre milieu, Yaoundé, Douala ainsi de suite dans toutes les zones urbaines pour un peu capter, prendre leurs appréciations sur ce problème. Et là nous on se rend compte que ces données quantitatives qui avaient été mobilisées n'intègrent pas les représentations sociales de connaissances et c'est de là que vient tout à fait notre problème et quand on intègrent ces facteurs sociaux qui son liées aux représentations sociales et aux connaissances, on se rend compte qu'il y'a beaucoup de parents qui connaissent effectivement comment encadrer, comment administrer les soins aux parents, mais n'éprouvent pas, n'ont pas suffisamment de temps pour s'occuper de leurs enfants et c'est pour des raisons d'ordre économiques pour le travail, pour les problèmes aussi liés aux ressources de façon globale.


Alors cela veut montrer que donc que le problème n'est pas que les pères ne sont pas impliqués dans le développement de l'enfant mais ils n'ont pas suffisamment de temps pour s'occuper de leurs enfants. Donc voilà de façon globale la quintessence de notre travail."A souligné ce dernier après cette distinction de haute facture.

Le désormais Dr ABONDO NGBWA Olivier portant ses analyses sur le reflet social et éducatif de l'enfant de 3 à 4 ans s'est vu apporter quelques interventions du Pr Jean-Robert RWENGE MBURANO (Maître de Conférences, Université de Yaoundé II) qui évoquera la différence en l'instruction et l'éducation. Il notera cette saisie par la perception sinequanone que représente l'instruction et la transmission de valeurs dès le bas âge à l'enfant.


Dans ses propos il prendra en compte le code de la famille qui devrait délimiter ces mesures qualitatives. Selon des dires et recommandations, le rôle de la mère dans un processus d'éducation et de transmission des valeurs est inévitable. Il soutiendra que le lien affectif demeure capital de par sa constance et sa permanence pour le suivi psychologique et mental de l'enfant, tout en mettant en exergue l'approche souvent reconnue des psychologues, sociologues et même des psychanalystes entre autres.


"Sur le plan scientifique déjà, il est important qu'on puisse contextualiser ce qu'on entend par pratiques éducatives des enfants. Nous avons exploité comme je vous l'ai dis auparavant des données secondaires provenant des enquêtes qui sont conçues par 'les occidentaux'. Et là par exemple ils prennent comme aspects ou comme éléments pour cette pratique éducatives, la lecture du livre à un enfant de 3-4 ans.


Nous connaissons tous qu'en Afrique il est rare de trouver un père ou une mère qui prend du temps pour lire un document, un livre à un enfant de 3-4 ans et c'est une limite. Alors nous avons donc cette pratique africaine qui contribue également au développement mais qui n'ont pas été pris en compte alors il faudrait plutôt repenser la façon dont de construire ces pratiques éducatives et à partir donc de là nous pourrons avoir une meilleure appréciation et ça va influencer et faciliter la prise de décision pour que nos futurs enfants, futurs camerounais soient insérés dans notre société, apportent au développement du Cameroun." A-t-il continué.


Le Dr ABONDO NGBWA Olivier ne va pas omettre d'intégrer le facteur de l'éducation parallèle lié à l'apport des nourrices, nounous ou encore des baby-sitters dans ce clivage familial ou quelquefois les parents semblent absents. Cette emphase fera d'ailleurs évoquer pour certains cas le complexe d'Œdipe qui au soir de la séparation entre la mère et l'enfant créé quelquefois une dissonance dans le lien mère-enfant.


Le Pr EVINA AKAM (Pr Université de Yaoundé II) Président du jury demandera au Dr d'également se baser sur les écrits et ouvrages d'auteurs africains car selon lui le contexte sied amplement à ce cas de figure et également d'user des réactions provenant du Cameroun dans cun cadre contextuel où la mesue de l'écrit converge avec la réalité ambiante. C'est ainsi que s'est terminé cette présentation qui a reçu les félicitations des proches du Dr ainsi que de ceux de ses encadreurs.

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Odile Pahai

 
 
 
 

Journaliste Web +(237) 699 91 54 64

Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
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28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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