« We are a great country: one people, one nation, one prosperous future. Do not be afraid of the future.Together, we will succeed and become an emergent nation”. Autrement dit : Nous sommes un grand pays : un peuple, une nation, un avenir prospère. N’ayons pas peur de l’avenir. Ensemble, nous réussirons et deviendrons une nation émergente. Ceci est un extrait du discours prononcé par le président de la République, Son Excellence Paul Biya, lors du Cinquantenaire de l’Armée Camerounaise célébré le jeudi 09 décembre 2010 à Bamenda.
Il y avait une dizaine d’années déjà que le rideau de fer s’était écroulé sous les irrésistibles assauts des peuples en quête d’une plus grande liberté. Le monde étaità l’aube d’une nouvelleère que l’on espérait plus égalitaire dans les relations internationales, une ère plus équitable dans les échanges commerciaux, notamment une plus juste rémunération des matières premières et autres productions spéculatives issues des pays en développement.
Mais en lieu et place d’une multipolarité volontaire impulsée par la mondialisation, l’on a assisté, et l’on continue d’assister à unerecomposition des sphères d’influence sur pratiquement tous les continents.L’impitoyable compétition pour l’accaparement des ressources et des parts de marchés est repartie de plus belle. Elle met aux prisesles Etats-puissances anciennement établis ou de retour, et les Etats parvenus au seuil de la puissance, encore qualifiés de puissances émergentes. Tous usent d’expédients telles des pressions, des infiltrations et même des insinuations, pour conforter chacun ses points d’ancrage au plan géostratégique.
Dans ce contexte de convoitises exacerbées et de tentatives de musèlement des volontés, il est fort probable quel’ambitieuse aspiration du Cameroun d’accéder à l’émergence ait été prise par certains comme un casus belli, une véritable déclaration de guerresusceptible de contrarier la poursuite de leurs objectifs.Toujours est-il qu’en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, notre pays se retrouvait pris en étau entre l’épouvante fondamentaliste dans la plus septentrionale de ses régions, et les dramatiques velléités séparatistes dans son tiers occidental.
Porté d’un côté comme de l’autre par un narratif à contre-courant aussi bien des dogmes religieux que de l’histoire de notre pays, le projet de délitement s’escrime à instiller un sentiment de défiance et de désespérance collective vis-à-vis de nos piliers que sont l’unité de notre peuple, l’appartenance à une même nation, et notre communauté de destin.
Ce futur plein d’embûches que le président de la République nous encourageait à affronter avec audace et témérité, nous le vivons déjà. Il aurait été catastrophique si nous n’avions fait preuve de lucidité, de force, de courage, de solidarité et par-dessus tout, d’amour de la patrie. Cependant, ce futur désormais actuel nous sera fatal si nous prêtons l’oreille et le flanc aux sordides manigances tous azimuts venant de partenaires prédateurs qui ne nous veulent pas que du bien.
Pour tenir ferme comme un roc dans la déferlante de défis qui se présentent, plus que jamais, l’union fait la force. C’est en restant unis que nous mettrons sur le tremplin du développement, ce Cameroun qui ne s’élèvera que par l’effort concerté de tous. Et si l’atteinte du point d’émergence peut nous mener au seuil de la puissance, alors n’ayons pas peur d’oser. Nous ne le devrons qu’à nous-mêmes. We are stronger, together
Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge ATONFACK GUEMO
Chef de Division de la Communication / MINDEF
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature