Le Président National du Regroupement des Démocrates Indépendants (RDI) dénonce le rôle trouble de l'élite qui, pour plaire fait des annonces pompeuses et tapageuses. Selon le Président du Rdi, la misère dans laquelle est plongée la population est l'œuvre de ses ministres et Dg qui tirent profit de cet état de chose. Il y'a plus de mensonges que de vérité martèle l'opposant.
C'est sur le plateau de Polimètre, émission de débat politique sur Sky One Radio que Me Raymond Chiya Zok a fait savoir son indignation vis-à-vis de ses frères de l'Est, aux affaires depuis des années qui passent plus le temps à se distinguer dans des discours pompeux et fumant dans le seul but de se maintenir dans la mangeoire. Sans citer nomément chacun l'on comprend bien ici que Chiya Zok se désolidarise de la mouvance qui voudrait présenter aux yeux du monde que la région est «debout». L'homme politique, candidat malheureux aux législatives et municipales de février 2020 dresse un tableau de la situation. Pour le Président du Rdi «l'arrivée de l'énergie à l'Est est comme un but des lions au mondial.. Tout le monde jubile même si cette joie ne sera que de courte durée...le soleil levant a toujours le plus petit quota aux différents concours». Il ajoute par exemple que « la ville de Somalomo n'a ni sous préfecture ,ni résidence du sous préfet...
L'autorité administrative skoache dans un bâtiment d'un exploitant forestier...» Au niveau infrastructurel «la route nationale n°-10 est très mal construite et les bretelles Mbama-Messamena et Mapang-Angossas sont non achevées depuis et cela semble n'émouvoir personne». Dans son coup de gueule Chiya Zok arrose l'élite locale qui ferait la politique de clan. Il prend le cas de l'école Normale de Bertoua dont la construction des bâtiments traînenalors que les barrons du régime, proche du pouvoir pouvait plaider auprès du décideur central pour la réalisation d'une infrastructure digne de ce nom. Entre temps la faible représentativité des jeunes issus de la région lors du concours d'entrée dans cette école n'est pas de nature à satisfaire les attentes des populations. En lieu et place de l'université comme c'est le cas dans d'autres régions, Bertoua ne serait pas logé à la bonne enseigne. Une annexe dans une région qui souhaite son autonomie universitaire avec des facultés liées aux besoins de la région.«Il y'aurait plus de ressortissants d'autres régions à la tête des établissements secondaires de l'Est alors que la compétence locale est négligée» zouffle au passage ce ressortissant d'Abong-Mbang.
La Boumba Et Ngoko attend son ministre
Le manque de routes praticables surtout en saison pluvieuse surtout dans les localités situées hors la nationale, les écoles toujours en materiaux provisoires et de récuperation pour la plupart, la non valorisation du potentiel hydraulique, fint penser à en croire Raymond Chiya Zok à une mauvaise foi de l'élite qui souhaiterait maintenir ses privilèges et condamner le bas peuple dans le sous-developpement et la misère. Poursuivant ses propos, le politicien ajoute que certains arrondissements dans ce pays ont une forte élite qui dépasse celle de toute la région de L'Est.
Le département de la Boumba et Ngoko n'a jamais eu de ministre en dehors de quelques secrétaire d'Etat...Lom Pangar est simplement une retenue d'eau...pour dire simple la région produit de l'eau pour l'énergie des autres régions. Et dans tout ce cafouillage, l'exploitation des richesses naturelles est un sujet «tabou» pour les populations, car «contrôlée par les fils de la région aux affaires qui tirent les ficelles sous le couvert des prêtes-noms». Pour déminter combien des fois les populations tirent le diable par la queue, Chiya lâche que «les deux arrondissements ,Lomié et Ngoyla sont coupés par le fleuve Dja et l'État n'a pas un moyen de transport pour relier les deux villes.
Les usagers sont alors obligés d'emprunter le BAC d'une société forestière. Du coup lorsque ce moyen de transport cesse de circuler à 18h, les populations de ces deux villes sont donc contraint de rester du côté de chaque rive en attendant la matinée». Plus grave «les cas d'évacuation sanitaire en urgence ne sont pas possible dès le couché du soleil , résultat des courses plusieurs personnes perdent des vies. Au delà de ça «les relations entre les élites politique sont conflictuelles... dans chaque département on trouve quelqu'un qui se prend pour un demi Dieu et impose les élus locaux. Et ces élus locaux lui doivent respect et soumission, et lui rendent compte au détriment du peuple qui assiste en spectateur». Un autre clichés parmi tant d'autres c'est que «Le pont qui lie le département du Haut Nyong et la Boumba et Ngoko existe parce que les populations ont pris leur destin en main en se.mettant ensemble, transpirtant des bille de bois pour en faire un pont sur la rivière Lamedoum comme à l'époque coloniale. Tout ceci p
l'époque coloniale. Tout ceci pour démontrer que la région de l'Est n'est pas debout mais «couché à plat-ventre». Une posture somme toute aux antipodes des thureferaires de la région qui ont souvent présenté l'Est comme un Eldorado, bastion imprenable du parti au pouvoir d'où les multiples promotions des fils à des postes de responsabibiltés. Entre autre Feus Joseph Charles Ndoumba, Philémon Adjibolo, Emmanuel Bonde,Bokam Jean Baptiste, Jean Marie Aléokol, Joseph Roland Mata, Ernest Ngwaboubou, Gabriel Dodo Ndoke, Joseph Le, Benjamin Amama, Charles Sale, Oswald Baboke,Christophe Mien Zok, Bekolo Bekolo,Cyrus Ngoh... Qui ne se retrouvent que lors des évènements triste et pourtant présents dans les groupes whatsApp et des associations qui existent..
Nteppe Gaillard
Source : TELEGRAM News
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
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30.11 | 11:53
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28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature