Mpox CLAD1-B. Un sigle rébarbatif pour le non-initié. C'est pourtant le nom du tout récent variant en circulation de la variole du singe, maladie élevée au rang de nouvelle urgence de santé publique de portée internationale, selon l'Organisation Mondiale de la Santé. Il n'en fallait pas plus pour mettre en branle les mécanismes de veille, de protection et de résorption de ce péril sanitaire qui, tout en étant létal et imprévisible, bénéficie pourtant d'une couverture publicitaire moins étendue que son prédécesseur, le COVID-19.
Peut-être que ce faisant, l'on voudrait nous éviter de plonger dans une autre période de stress intense, lorsqu'on sait que les traumatismes laissés par les précautions restrictives des années 2020-2022 n'ont pas finis d'être réparés ???
Sauf que fermer la bouche, les yeux et les oreilles sur le fléau ne saurait conjurer sa propagation.
La vigilance de tous les instants qui s'impose en pareil cas aura beau être l'attitude à adopter par tous et chacun, elle constitue, et de loin, la parade la plus sûre pour les personnes dont l'activité sociale ou professionnelle est tributaire de la vie de groupe ou de l'itinérance, à travers le partage d'espaces restreints, la fréquence des contacts physiques et des déplacements. Il s'agit entre autres des hommes et femmes en tenue, des voyageurs, des apprenants et enseignants de la communauté éducative, des ouvriers, ainsi que des personnes fréquentant les lieux publics à l'instar des marchés et autres lieux de culte.
Le contact avec des objets souillés, tout comme celui avec les particules respiratoires encore appelées postillons, sont d'autres occasions de contamination.
Le Mpox étant sujet à une transmission inter-espèces, notamment de l'animal à l'homme, il ne serait pas superflu de redéfinir les mesures d'hygiène devant régir nos relations avec les animaux sauvages, qu'ils soient vivants ou morts, des précautions similaires devant de même être prises en regard de nos interactions avec nos animaux de compagnie.