Xi-Jinping

Xi-Jinping

International : La Chine ne veut plus être la poubelle du monde

Dès le 1er janvier prochain, il ne sera plus possible d’importer les derniers types de déchets solides vers la Chine. L’information a été rendue publique ce vendredi 27 novembre par le média d’Etat. Cette décision serait une suite logique d’une action qui a été entreprise depuis janvier 2018 et qui consistait à fermer les portes de la Chine aux déchets étrangers. De façon progressive, l’importation de différents types de plastiques, pièces automobiles, papiers, textiles, ou encore rebuts d’acier ou de bois a été interdite.

“A compter du 1er janvier 2021”

«L’annonce prendra effet à compter du 1er janvier 2021», a notamment précisé le texte. «Toute importation de déchets solides, par quelque moyen que ce soit, sera désormais interdite», ont ainsi fait savoir les autorités par le canal de la note qui a été rendue publique par l’agence de presse Chine nouvelle. Le texte a été signé conjointement par les ministères de l’Environnement et du Commerce, par les Douanes ainsi que par la commission nationale de planification économique (NDRC).

Un impact sur certains industriels ?

Cette décision de la Chine ne manquera pas d’avoir des conséquences sur certains industriels du recyclage américains et européens. Ceux-ci sont désormais obligés de collectionner les déchets en attendant de trouver une solution à cette situation. Les entreprises chinoises locales qui achètent souvent ces déchets s’évertuent à les nettoyer, broyer avant de les transformer pour l’usage dans les industries.

Par Désiré Sossa (27 novembre 2020)

Odile Pahai

 
 
 
 
Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy : "Je ne suis pas un pourri"

48 heures après la vidéo réalisée par Ziad Takieddine retirant ses accusations de l’affaire du financement libyen, Nicolas Sarkozy est monté au créneau pour une fois encore clamer son innocence. L’ancien président français est revenu lors d’une interview qu’il a accordée au média français BFMTV sur cette affaire et exprimé toute sa « colère ». L’ex-pensionnaire de la présidence française estime notamment que son nom a été traîné dans la boue.

Sarkozy en colère

« Je suis partagé entre une colère froide dont vous n’imaginez pas la profondeur et la force », et la « stupéfaction », avait-il déclaré lors de l’interview. Pour Nicolas Sarkozy, toute l’accusation était basée sur du mensonge. Il estime notamment que le déshonneur est n’est pas simplement pour lui pour toute la France qu’il a gouvernée.

« C’est grave, pas simplement pour moi (…) mais pour la France, qui donne le sentiment que son ancien chef de l’Etat pouvait être un corrompu, c’est une ignominie », a-t-il poursuivi tout en martelant qu’il n’est pas corrompu comme certaines personnes tentent de le faire croire.

Il crie au “scandale”

« Je ne suis pas un pourri, et ce qui m’est infligé est un scandale qui finira dans les annales », fait-il remarquer. Rappelons que Ziad Takieddine qui est le principal témoin dans cette affaire est revenu sur ses accusations plusieurs il y a quelques jours. Il assurait que le guide libyen n’avait rien versé des 5 millions d’euros qu’il avait évoqués quelques années plus tôt.

Par Désiré Sossa

Odile Pahai