Pour nous, ou contre nous ? Sous les apparences d’une anodine interrogation susceptible de laisser libre cours à un choix délibéré, l’on a affaire en réalité, à une injonction au renoncement à sa propre personnalité.Si ce n’était point le cas, en vertu de quelle considération devrait-onalors se trouver obligé de prendre le parti d’une tierce partie, au détriment de ses intérêts propres que l’on a du reste, le devoir et aussi le droit de faire prévaloir ? Surtout lorsqu’on sait qu’aucun oiseau ne construit de nid pour un autre oiseau.
Toujours est-il que par ces temps de tourmente et d’incertitude consécutives à la constitution de nouveaux grands pôles de puissance, tout ou presque est mis en œuvre dans l’optique d’un retour à la subordination des souverainetés.
De très nombreux clichés explicitent cette démarche pleine de sous-entendus. Ainsi, l’on est démocrate ou dictateur, élitaire ou populiste, progressiste ou conservateur, pro ou anti-homosexualité. Grâce à la pluralité des moyens de propagation,le suivisme aveugle et le psittacisme infantilisant sont imposés à une bonne partie de l’humanité, donnant ainsi du retentissement aux fantasmes les plus ignobles. Les récents désastres institutionnels et sociétaux vécus par nombre de pays à travers notre planète, sont quelques-unes des émanations de ce retour en force des hégémonies idéologiques et culturelles.
Il n’est d’ailleurs pas jusqu’à la signification des mots qui ne soit l’objet de manipulation tendancieuse. Le cas de populisme qui selon le dictionnaire, est l’autre nom de démocratie, autrement dit, le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.Or, au gré des inversions charriant des ambitions pas toujours avouables, populisme est présenté comme étant antithétique de ce que des voix mal inspirées et marginales entendent par gouvernance moderne.
Autant de camisoles de force, autant de carcans intellectuels et moraux destinés à restreindre le champ du raisonnement, et partant, à orienter le comportement. Ici comme partout ailleurs, l’idée est de n’offrir pour option que le chemin balisé et pavé par la pensée la plus bruyante et invasive, ce qui revient à un non-choix.
Autant de camisoles de force, autant de carcans intellectuels et moraux destinés à restreindre le champ du raisonnement, et partant, à orienter le comportement. Ici comme partout ailleurs, l’idée est de n’offrir pour option que le chemin balisé et pavé par la pensée la plus bruyante et invasive, ce qui revient à un non-choix.
Pour la paix et la sécurité sur notre continent, pour l’essor harmonieux de nos Etats, pour le bien-être de nos peuples, ce paradigme souverainiste devrait être davantage consolidé et réitéré en tant que de besoin. En tout cas, n’est-il pas dit qu’entre les Etats, point d’amitiés, seulement des intérêts ? En langage africain, ceci peut se traduire par le ciel est en partage à tous les oiseaux, mais chacun bat des ailes selon son espèce.
A notre jeunesse de bien intégrer cette sagesse locale, même s’il faut pour ce faire, que quelqu’unse donnât la peine de dispenser une petite leçon d’arithmétique !
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature