HONNEUR ET FIDELITE : GESTION DES FOYERS BELLIGÈNES AU CAMEROUN : EFFICACITÉ PROUVÉE DES SOLUTIONS NATIONALES



Les nouvelles de l’actualité mondiale, telles qu’elles nous sont rapportées, laissent présager des temps mauvais pour l’humanité. Entre conflits gelés en voie de réactivation, entre guerres de haute intensité en pleine escalade et d’autres foyers belligènes en attente de conflagration, les va-t-en-guerre semblent avoir la raison, la morale et le bon sens de leur côté. Aussi peuvent-ils, à longueur de journée et d’antenne, se fendre en déclarations incendiaires exprimant leurs postures jusqu’au-boutistes.


Or, il nous souvient que nombre de ces belliqueux du moment, avaient endossé le rôle de médiateurs pour certains, donneurs de leçons pour d’autres, s’agissant de la crise sécuritaire que nous aurons connue en des points de notre territoire national. Et même, quelques-unes d’entre ces démarches étaient assorties de menaces à peine voilées, comme pour forcer notre pays à se conformer à ces solutions universelles, au risque de voir son avenir conséquemment hypothéqué. Ce à quoi le Cameroun opposera une fin de non-recevoir catégorique. Et les actuels événements de lui donner raison.


Mais en son temps, la décision de notre gouvernement de répudier les tentatives d’ingérence d’une communauté internationale bien intentionnée en apparence, cette décision disions-nous, avait été copieusement vilipendée par ceux qui n’en percevaient pas la quintessence, mais surtout par ceux qui voyaient ainsi s’échapper, l’occasion de subtiliser sa souveraineté à notre pays.  


Il était ainsi devenu habituel et de bon aloi d’alléguer que la continuelle radicalisation et l’impénitence des terroristes n’étaient rien d’autre que la conséquence du durcissement des positions du Gouvernement camerounais. Une piteuse affabulation qui se traduisait par un lamentable travestissement de la vérité. En somme, une imposture.


Pourtant, le Cameroun fera bon usage de sa souveraineté acquise au prix du sang de ses enfants, une souveraineté jalousement préservée depuis lors.  A la surprise générale, nos dirigeants vont choisir non pas de céder aux avances des marchands d’armes qui se pressaient aux portes, mais de dialoguer avec leurs compatriotes repentants, certes terroristes d’un jour, mais toujours fils du Cameroun.


De manière apaisée et concertée, par-delà les transgressions et les tragédies, il était question d’apporter réponse positive, opportune et adéquate aux revendications légitimes de nos compatriotes, ex-combattants des groupes armés, qui n’étaient même plus traités de terroristes, mais de jeunes momentanément égarés.


A la vérité, jamais la solution militaire n’a été privilégiée dans la crise sociopolitique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Jamais la guerre n’y a été déclarée, ni un quelconque état d’urgence, ni même un état d’exception. Au contraire, pratiquement tout est entrepris pour y garantir la paix et la sécurité.


 

Entre autres actions, les élargissements à répétition des personnes poursuivies pour violences armées, l’acheminement et la distribution de l’aide humanitaire d’urgence, la création de Centres de Désarmement, Démobilisation et Réintégration d’ex-combattants des groupes armés, sont du nombre des mesures d’apaisement. Dans la même veine, nos Forces de Défense et de Sécurité y réalisent d’innombrables actions civilo-militaires au bénéfice de nos populations. La situation à ce jour est d’ailleurs en voie de normalisation consolidée.


Quelques années avant la survenue de ces soucis internes, notre pays s’illustrait déjà sur la scène internationale, en tant que faiseur de paix. Car, plutôt que de déclarer la guerre, fût-ce en totale légitimité, à son voisin le Nigeria au regard de la dispute les opposant sur Bakassi, le Cameroun optera pour un argumentaire contradictoire, par devant les juridictions internationalement compétentes. Le verdict sera accepté de tous, et la paix des braves sera faite.


Quelqu’un a dit du courage, qu’il ne consiste pas à envahir autrui, mais à faire face à l’indignité chez soi. Dans le même registre, la puissance ne réside pas en la capacité d’imposer sa volonté à d’autres, mais en l’affirmation de soi, en tenant compte de l’existence de l’autre.


Manifestement, cette constante sérénité dans la compréhension et l’usage du courage et de la puissance, semble faire défaut à nos pacifistes convaincus d’hier, indécrottables belligérants et bellicistes d’aujourd’hui. Pourquoi alors, ne pas venir à l’école du Cameroun ?

 

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO,

Chef de Division de la Communication - MINDEF

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
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28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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