Et si dorénavant, les organisations dites non gouvernementales et les lobbies supposément humanitaires nourrissaient l’ambition d’exercer la réalité du pouvoir politique dans les pays de l’ancien tiers-monde ? La question peut sembler surgir de nulle part ? Elle est pourtant confortée par un ensemble de faits dont la répétitivité et la convergence ne sauraient plus ressortir ni du plus pur des hasards, ni de la simple coïncidence, mais de la préméditation. Tenez !
N’est-ce pas à intervalle régulier que ces ONG relevant d’entités occidentales se répandent en d’infamantes allégations, sur de présumées atrocités supposément commises par les forces de maintien de l’ordre sur de pacifiques terroristes ? N’est-ce pas curieux que ces multinationales de l’humanitaire qui se veulent pointilleuses sur le respect de droits de l’homme, en soient à ne pas dénoncer la présence dans les pays dont elles sont originaires, des commanditaires du terrorisme qui désole des pans entiers de la planète ?
En poussant un peu le questionnement, l’on se demande s’il n’y aurait pas lieu de s’interroger sur le sens et la finalité des déclarations incendiaires anathématisant des initiatives gouvernementales appelant à la désescalade et la promotion d’une issue concertée aux crises qui secouent nombre de nos pays ? Sachant que les ONG n’éprouvent plus aucune répugnance à l’idée de recourir à la fake-news, que devrait-on penser de ces maintes manœuvres de sabordage des processus de retour au calme, à travers l’élaboration de grotesques dénis de réalité ? Est-il possible de savoir quel dessein se profile en arrière-plan de l’exigence de la création de commissions d’enquête prétendument indépendantes, et dont ces toutes aussi prétendues ONG à capitaux gouvernementaux s’arrogent le droit de fixer la composition ?
Sur un ton comminatoire à peine voilé, certains de ces comptoirs mafieux se risquent d’ailleurs à adresser des injonctions aux pouvoirs publics de nos Etats. Et comme pour faire bonne mesure, ces mêmes représentations commerciales transnationales et leurs auxiliaires de couleur locale, n’hésitent plus à se hisser jusqu’au niveau des instances internationales, pour réclamer la fin de tout financement de projet dans des pays qui en ont grandement besoin.