Promgrammée du 26 au 30 septembre 2022, la campagne de chirurgie laparoscopique et du workshop du Master en chirurgie laparoscopique a réuni de nombreux experts venus de l’Université de Douala et de Belgique. Cette campagne est organisée afin d’aider les populations et se fait à moindre coût (100.000 FCFA au lieu de 800.000 FCFA). Ces experts et médecins sont arrivés à titre humanitaire et font des opérations à ventre fermé afin de minimiser les dégâts. Notons que c’est la deuxième fois que cette campagne se pratique à l’HRS (Hôpital de Référence de Sangmélima), la première s’est déroulée en févruer dernier.
« C’est une deuxième expérience parce-que la première expérience était en février de cette année, on est venu travailler ici à l’hôpital de Référence de Sangmélima, qu’on a d’ailleurs beaucoup apprécié, parce-que c’est déjà un beau cadre de travail et qui est tout à fait rénové, qui est assez moderne et qui ne nécessitait qu’une chose, d’être suffisamment fonctionnel pour pouvoir être orchestré par la population. Donc à la première mission, le Directeur nous a fait part de ses besoins avant de pouvoir développer un pôle de compétences, notamment l’obésité.
L’obésité étant quelque chose qu’il faut suffisamment organiser avant de la pratiquer, on s’est dit on va commencer par d’autres interventions chirurgicales, d’autres prises en charge de pathologies chirurgicales et on va quand même mettre ce processus en route. C’est pour cela qu’à la première mission de février, on a fait une vingtaine d’interventions ici par voie minimale invasive, donc par voie laparoscopique, et qui se sont bien passées, je suis d’autant plus satisfait que ce soit un enseignant de l’Université de Douala, parce-que c’est l’Université de Douala qui est également représenté.
On est venus avec une équipe de formateurs et tous nos apprenants, qu’on forme à Douala, parce-que c’est un support de formation pratique notamment ici. Ces apprenants qui sont venus avec nous ont reçu comme la dernière fois aussi, un enseignement théorique, et puis par la suite on a fait un enseignement pratique avec beaucoup de cas qui leurs permettent de faire aussi de se faire la main, pour pouvoir opérer dans les bonnes conditions et se faire former correctement.
Et l’autre volet c’est un volet humanitaire parce-que les interventions qui se font ici sont les interventions de qualité à moindre coût, c’est vraiment pour ça qu’on est très très satisfait également parce-qu’une bonne partie de la population qui n’ont pas suffisamment de ressources se font soigner presque gratuitement ici et avec des soins de qualité.
Et donc ça, ça n’a pas vraiment de prix de pouvoir faire un travail pareil, non seulement former nos compatriotes, nos collègues pour être à la hauteur de pouvoir faire la même chose que nous, mais en plus de ça, rendre service à la population qui est parfois très très démunie. D’abord ce sont des soins de qualité comme tout le monde, sans nécessairement avoir à aller dans les grandes villes, ou bien à devoir s’expatrier pour se faire soigner. » A notamment indiqué le Dr Basile ESSOLA.
Il faut rappeler que les patients sont venus de partout et notamment du Gabon. Deux patients provenant du Gabon ont donc été opérés par cette méthode révolutionnaire. Durant la formation, le visuel en direct des opérations est présenté aux apprenants, tout en donnant les différents points et conseils. Le Pr Dominique NOAH NOAH a par ailleurs tenu à souligné que l’HRS compte désormais une Faculté de Médécine et de Pharmacie et des cours seront dorénavant dispensés à l’HRS.
« Je pense qu’on a montré tous ce qu’on peut faire par laparoscopie donc ça veut dire la chirurgie mini-invasive, et de montrer qu’on peut faire ça avec des moyens pas très élevés et donc ça permet vraiment aux gens d’être hospitalisés, d’avoir une courte hospitalisation, de pouvoir quitter l’hôpital très rapidement, dans des bonnes conditions et de reprendre une vie normale sans vraiment d’effets secondaires.
C’est une chirurgie qui se fait par des petites incisions, donc le Dr ESSOLA est très motivé, très entreprenant dans tout ça, donc il a motivé un peu toutes les équipes ici et j’espère que c’est un projet qui pourra se refaire à priori. On a déjà des dates prévues en octobre, novembre pour refaire encore cette formation. » Dira le Dr Elie CAPELUTO.
« La chirurgie Laparoscopique c’est une chirurgiede pointe qui offre de nombreux avantages, c’est une chirurgie qui permet une réhabilitation précoce, qui permet un retour à la vie professionnelle normale. Donc une durée d’interruption de travail, une durée d’interruption de qualité de la vie, beaucoup plus courte que la chirurgie ouverte, parce-que le poste opératoire est beaucoup plus simple, beaucoup moins douloureux, et beaucoup moins invalidant que la chirurgie ouverte.
En plus, on ne dissèque pas des muscles, on ne sectionne pas des muscles, donc la rééducation est beaucoup plus facile et beaucoup plus rapide. C’est un véritable avantage de pouvoir se démystifier de cette chirurgie quand on doit subir une opération chirurgicale quelle qu’elle soit.
Je ne suis peut-être pas le meilleur, oui ok, je pense qu’il y’en a d’autres, mais bon ayons quand même un esprit modeste et aussi réaliste, mais ce que je peux dire, la première chose, c’est la motivation, c’est l’envie d’apprendre, c’est l’envie de l’excellence, l’envie de bien faire et surtout l’envie de donner satisfaction à l’autre, parce-que quand vous avez un patient sur la table, la moindre des choses, cest de donner tout ce que vous avez, tout ce que vous pouvez faire pour que son état s’améliore.
C’est l’obligation de moyens, nous n’avons pas l’obligation de résultats, mais nous avons l’obligation de moyens. Pour satisfaire l’obligation de moyens, il faut en disposer, donc il faut avoir un bagage suffisant, théorique, intellectuel, pratique pour pouvoir donner le meilleur aux patients. » A renchérit le Dr OUSMANOU BOUBA anesthésiste.
La chirurgie laparoscopique est une méthode simple et révolutionnaire qui avec le temps pourra aider de nombreux patients et apporter une plus value dans le domaine sanitaire au Cameroun. L’HRS de part ses fonctions et ses attributions demeure auprès des préoccupations des populations et continue de mener à bien ses activités que sont celles de prendre soins des communautés et d’aider à l’épanouissement de celles-ci.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature