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Cameroun – Littérature : La première édition du SIILY s’ouvre sous un air de modernisme et de pluralité

Faire de la littérature un pôle de découverte, de créativité, d’évasion et même de réflexion demeure le leitmotiv que s’est fixé le SIILY (Salon International de l’Industrie du Livre de Yaoundé). Fixée du 09 au 12 mars 2023 au Musée National à Yaoundé, le SIILY est cette plateforme destinée à mettre en relation les différents acteurs du livre afin de palier aux problématiques de la gestion permanente du livre au cameroun et en Afrique.


Le SIILY est une activité organisée par l’association des promoteurs de l’industrie du livre (APIL) La thématique retenue pour cette première édition est : « L’industrie du Livre, un levier de croissance ». Ouvert de 09 heures à 18 heures, le salon va réunir plusieurs participants provenant des pays tels que le  Tchad, la RDC, le Mali, le Congo, la France, le Gabon, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Allemagne, le Bénin, le Canada, la Guinée Equatoriale, le Maroc et enfin le Cameroun. Il faut préciser que le pays à l’honneur est le Maroc.

« Nos impressions sont bonnes, nous pensons que c’est une bonne initiative, parce-que l’industrie du livre peut porter toute sorte de message qui pour nous doivent être véhiculées dans toutes les langues, non seulement du français et de l’anglais mais aussi camerounaises.


Donc nous aimerions que cette industrir florisse et puis  que d’avantage, d’outils de manuels, de livres soient disponibles, dans toutes les langues pour que les gens se développent, apprennent à s’ouvrir au monde, à se connaître aussi, et à préserver tout ce qu’ils sont, parce-que le livre peut aussi être un livre de conte et des cultures camerounaises et je pense que le livre peut amener beaucoup plus que ce qu’on pense.


Et de mettre les choses par écrit nous permettent de les préserver pour le futur de toute une génération. Nous ne voulons pas que les langues, la culture se perde et nous pensons que les livres ont un grand rôle à jouer dans ce sens là, donc c’est pourquoi nous désirons vraiment être là et transmettre ce message.

Et vous les auteurs on leur dit écrivez dans vos langues, écrivez ce que vous ressentez, écrivez ce que votre cœur vous dit dans la langue qui vous parle le mieux. C’est donc pour cela que la SIL accompagne le SIILY à cette première édition du Salon de l’Industrie du Livre. » Dira la représentente de SIL Cameroun.

« A ce salon, vous verrez qu’il y’a également les Collectivités Territoriales Décentralisées qui ont accepté nous accompagner. Je vais vous surprendre, vous avez la Communauté Urbaine de Douala, qui sera là à Yaoundé, qui va exposer, qui nous accompagne dans ce projet. Concernant les principales attentes, la première est que les acteurs de la chaîne du livre ou plutôt de l’industrie du livre, qu’ils se mettent ensemble pour réfléchir sur des problématiques actuelles, par exemple celui de savoir, ce qu’est un auteur dans un pays comme le nôtre ?


C’est quoi, quel est le statut d’un éditeur ? Quand vous dites éditeur est-ce que cela a du prestige, comme lorsque vous dites que vous êtes avocat ? Pourquoi quand vous dites que vous êtes éditeur cela n’a pas plus de prestige qu’avocat ? C’est parce-que l’ordre des avocats existe, c’est parce-que les avocats se sont battus pour être considérés dans la société. Ca peut être le cas des éditeurs, ça peut être le cas des imprimeurs, ça peut être le cas de tout ceux qui sont dans l’industrie du livre.


Les attentes sont que les pouvoirs publics également, prennent véritablement part à travers le ministère. D’ailleurs nous sommes heureux de savoir que le ministère des Enseignements Secondaires est avec nous, le Ministère de l’Enseignement Supérieur a envoyé des représentants, nous disons merci également au ministre de l’Enseignement Supérieur. Nous espérons que lui-même sera là pour une communication. Donc nos attentes, servent également à ce que les pouvoirs publics soient présents, c'est-à-dire les décideurs à travers les directeurs, qu’ils soient présents pour être avec nous, lorsqu’on va adresser un certain nombre de choses.


S’ils sont là, ils vont être capables de mieux porter le message. Nous attendons également que les familles soient là, parce-que c’est un moment où nous voulons que les gens visitent les stands qu’ils soient là, qu’ils achètent aussi parce-que si nous le faisons aussi, c’est parce-que nous voulons quelques acteurs puissent sortir de là avec quand même de l’argent, qu’ils vendent leurs produits, qu’ils montrent ce qu’ils savent faire aux yeux du monde. »  A réagi Matchadje Yogolipaka, Président du Comité d’Organisation.


Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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