Mondialisation pour les uns, globalisation pour les autres. Quoiqu’il en soit de l’acception que l’on voudrait bien leur donner, il n’en demeure pas moins que la vulgarisation de ces deux vocables consanguins sera intervenue dans la foulée de la disparition du Bloc de l’Est. L’espoir était alors nourri qu’avec la fin des rivalités hégémoniques entre superpuissances, les énergies longtemps tétanisées par la peur d’un regard castrateur allaient enfin se libérer. Le monde deviendrait plus égalitaire dans la distribution des responsabilités, et la répartition des ressources.
Trois décennies plus tard, force est de reconnaître que la gouvernance collaborative tant attendue a fait place à un retour de la prépotence des plus nantis, les flux idéologiques, culturels et commerciaux étant plus que jamais à sens unique. Même l’émergence de périls sanitaires emprunte cet axe Nord-Sud. Citons la vache folle, le poulet à la dioxine, les épisodes de grippes aviaires, et aujourd’hui, le SARSCOV-2, alias COVID-19. Seul bémol, le fulgurant virus qui endeuille de manière indistincte peuples et nations, serait la seule chose véritablement mondialisée à l’heure actuelle.
Mais en dépit des effets néfastes de cette pandémie sur l’activité humaine, l’esprit de solidarité qui devrait être de mise en ces moments de détresse planétaire, est remplacé par une égoïste inclination à la thésaurisation des productions vaccinales. L’on ne serait certainement pas si éloigné que cela d’une future diplomatie sanitaire aux conditionnalités purement et simplement lénifiantes. D’autant qu’en soutien aux souverainismes à la mode sanitaire, l’on recense une surenchère des appétits mercantilistes de la part des firmes pharmaceutiques.
Et lorsqu’au coût prohibitif des produits médicamenteux, lorsqu’aux intentionnalités comminatoires, l’on ajoute les mesures restrictives de l’activité sociale, il peut sembler que la boucle soit bouclée, et que bientôt sonne le glas pour les peuplades qualifiées de déshéritées. Sauf que sur l’échelle comparative des taux d’affection et de mortalité, le Cameroun fait mieux que de la résilience. Nous sommes en résistance active au COVID-19.
Peut-être bien que dans son impénétrable mansuétude, la nature nous aurait dotés d’un degré d’immunité supérieure à la moyenne. Autant rendre cette immunité complète, par une stricte observance des règles d’hygiène personnelle et sociale. Le COVID-19 a en effet, suffisamment mis en exergue qu’avec très peu de moyens et beaucoup d’autodiscipline, il est possible de s’en prémunir.
Le respect des gestes barrières est à cet égard, la précaution universelle permettant à la fois d’éviter la maladie, d’assurer la normalité de l’activité sociale, et enfin, d’éviter à notre pays d’avoir à subir les déconvenues du diktat sanitaire, ce néo-esclavagisme en voie d’expérimentation.
Parce qu’il en va du COVID-19 comme d’autres affections, à savoir : Prévenir vaut mieux que guérir, faisons preuve de patriotisme sanitaire, revenons à nos bonnes vieilles mesures-barrières.
Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge ATONFACK GUEMO Chef de Division de la Communication / MINDEF
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature