Par ses vagues plus puissantes les unes que les autres, avec des variants qui épuisent les lettres de l’alphabet, la pandémie du coronavirus multiplie les assauts sur la planète, ébranlant les plus solides des fortifications sanitaires, bousculant les plus savantes des théories scientifiques, neutralisant les combinaisons médicamenteuses au fur et à mesure de leur mise au point.
Et comme s’il était doué d’un esprit singulièrement espiègle et cynique, le virus cornu semble se prendre un malin plaisir de semer la confusion entre les personnes du troisième âge, les adultes et les juvéniles, tant et si bien que nul ne saurait prescrire avec suffisamment d’assurance quelle frange de la population devrait bénéficier de plus d’attention, ni le nombre de doses de vaccins à prendre pour atteindre l’immunité individuelle, encore moins où se situe le seuil d’immunité collective.
Aussi, confinements et reconfinements, ouvertures et fermetures des frontières, interdictions de voyages ciblées et tests de dépistage à répétition se multiplient, alternent les uns les autres, se succèdent et s’additionnent en fonction des taux de contamination, sans que rien ne parvienne à endiguer durablement la virulence et la fugacité du nouveau fléau sanitaire qui ne laisse qu’une petite opportunité de parade.
Il s’agit de nos bonnes vieilles mesures-barrières, absolument rustiques, banales à la limite, mais redoutablement efficaces, et à la portée de tous.En plus de les connaître par cœur, en plus de les vulgariser autour de soi, il convient de les mettre en pratique, et surtout, collectivement.
Car tout comme le fléau sécuritaire nommé terrorisme auquel il se rapproche par bien des manifestations, le COVID-19 exploite la moindre faille, la moindre perte de vigilance, pour ravager le camp des personnes saines. Et à l’instar du terrorisme, le coronavirus se combat par équipe, chaque équipier se devant de tenir sa place et son rang, de manière à contribuer à l’efficacité de l’ensemble.
Covid et terrorisme. Deux périls à notre existence qui frappent indistinctement et impitoyablement petits et grands, forts et faibles, miséreux et fortunés, lettrés et incultes.L’origine tribale ou l’entregent n’y sont d’aucun secours. Si les fluctuations de l’affection viralepeuvent ressortir du naturel, les changements des modes opératoires du projet obscurantisterépondent quant à eux, à une planification rigoureuse visant à l’imposition d’une société d’hommes et de femmes transformés en automates utilitaires.
Au regard des péripéties de cette guerre de basse intensité qui oppose l’humanité toute entière à ces fléaux, rien ne dit qu’elle soit près de se terminer.Les plus grands dangers pour nous sont doncsoit l’habitudeà ces phénomènes mortifères, soit l’érosion de notre volonté de combattre.
L’hôpital ou l’esclavage, tels sont les seuls horizons qui s’ouvrent face au Covid et au terrorisme. Ces menaces combinées font appel à l’esprit civique et la solidarité de tous, avec l’instinct de survie comme adjuvant à notre détermination de les vaincre. Restons unis. Restons tous unis. Unis, nous vaincrons.
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO
Chef de Division Communication - MINDEF
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature