Voici noël !
Ô !
Quel beau jour !
Jésus est né !
Quel grand amour !
Depuis les tout premiers instants de ce 25 décembre, la chansonnette est partout poussée avec passion par nos chers enfants d’aujourd’hui et même, elle est fredonnée, le cœur plein d’espérance, par les enfants d’hier que nous sommes.
Passion pour ceux qui s’attendent à la générosité, source de joie, du Père Noël, espérance pour ces autres qui attachent des vertus … à la nativité. Ingénus ou matures, tous aspirent à la paix, tellement combattue par les temps qui courent, qu’on en vient à devoir la défendre avec les armes de la guerre.
Sacré paradoxe.
Avec la fête de Noël, le Cameroun vient de franchir la troisième étape d’une période festive tout à fait exceptionnelle, période inaugurée par le tour du pays de Mollah, la mascotte de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football. Le périple était suivi de près par le départ en vacances scolaires du premier trimestre.
Ferveur religieuse liée à la célébration de la Nativité, bonheur d’entrer dans l’An nouveau, effervescence sportive de la CAN, sont les évènements qui ponctuent et vont ponctuer à tour de rôle, les semaines cruciales à venir.
Des moments de ressourcement, de socialisation et de fraternisation que chacun d’entre nous mériterait de savourer dans leur plénitude, le préalable exigeant toutefois que l’on s’en donne la peine.
En restant notamment lucide au volant de son véhicule dont on gardera le contrôle à l’arrêt et en mouvement, évitant ainsi d’en faire un engin routier de destruction massive.
Lucide de même devant les monticules de victuailles et les flopées de mousse alcoolisées, indigestion et ébriété faisant partie des causes d’accidents parfois graves.
Mais par ces temps de griserie ambiante, au moins deux aspects interpellent notre totale lucidité. Il s’agit de notre santé, laquelle ne devrait aucunement être sacrifiée sur l’autel de la convivialité, au risque de voir le COVID-19 et sa kyrielle d’avatars en profiter pour proliférer, au détriment non pas seulement de la santé des individus. C’est le Cameroun tout entier qui subirait le préjudice du laisser-aller collectif.
À quelques jours en effet, du coup d’envoi du grand raout footballistique africain jouissant d’un retentissement planétaire, l’état sanitaire de notre pays ou plutôt le comportement sanitaire de sa population est sous étroite surveillance.
Des conclusions qui en seront tirées vont dépendre aussi bien la fréquentation de la destination Cameroun, que le taux de remplissage de nos stades. Ne serait-il pas alors infiniment regrettable que nos si belles enceintes sportives en viennent à sonner creux, au moment justement de trépigner au gré des bonds et rebonds du ballon rond, par négligence du respect des mesures barrières ? Convenons donc que ce serait-là une situation des plus incongrues au pays des Lions Indomptables.
Le Cameroun est aussi attendu à l’épreuve de la protection physique des personnes et des biens, hospitalité se devant de rimer avec sécurité. Or, ce dernier domaine fait l’objet d’une âpre dispute entre d’une part nos pouvoirs publics qui en sont les garants, et d’autre part des groupuscules anarchistes violents, dont les actes d’intimidation entendent répandre la psychose, dans le dessein de paralyser l’activité sociale. Un état de chose espéré par quelques sordides officines de notation, trop contentes de pouvoir enfin dépeindre le Cameroun aux couleurs d’épouvante.
Et si jusqu’à présent l’entreprise de démolition du Cameroun continue de faire faillite, nous le devons à la majorité de nos concitoyens restés imperturbablement lucides au milieu des écueils et des chants des sirènes.
A TOUTES ET A TOUS JOYEUX NOEL !!! . /-
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature