Cameroun – 27è Journée Mondiale des Femmes Rurales : Nkong Abok dans la Mefou et Akono reçoit Ngono Appollonie du RFRC

Douées de leurs expertises et de leurs performances, les femmes rurales sont celles qu’on cite communément dans le domaine de l’agriculture ou même de l’entrepreneuriat. Travailleuses, à l’écoute, mais surtout conscientes de leur rôle et nécessité, les femmes rurales depuis des siècles ont toujours donné de leur temps et de leur amour pour leurs besognes. Ngono Appollonie, jeune camerounaise, sociable et avenante, a su ouvrir le chemin à ces dames hors du commun.

En effet, Ngono Appollonie, Présidente du Réseau des Femmes Rurales du Cameroun (RFRC) lors de cette 27è édition de la Journée Mondiale des Femmes Rurales a voulu mettre à l’honneur ces combattantes du travail de la terre et de l’innovation. Autrefois parquées ou encore assimilées dans les campagnes, ces femmes rurales aujourd’hui se démarquent par leur grande présence dans les villes urbaines, et leur aptitude à produire et à transformer les denrées alimentaires.

Ngono Appollonie a ainsi organisé du 13 au 14 octobre 2022, une foire-exposition, des ateliers, des journées gastronomiques et des animations dans le département de la Mefou et Akono (Région du Centre) pour le compte de la 27 è Journée mondiale des femmes rurales.

Rappelons que le Thème de l’édition 2022 était : « Les femmes rurales face à la crise mondiale du coût de la vie ». Des ateliers d’échanges ont pu mettre en exergue les pratiques de cultures, les formation dans le domainde de l’agriculture avec des experts venus édifier les femmes rurales et de nombreuses expositions. Des productions locales de banane-plantains, de la patate douce, du vin de palme, du vin à base de manioc, de l’ignames, du macabo, des fruits et même des productions locales liées à l’artisanat.

La participation des autorités locales, du Professeur Félicien Ntone (s’est entretenu avec les femmes sur la ménaupose), des ministres du cultes et de nombreux invités ont ravis cette célébration grandiose de la femme rurale dans la région du Centre. Notons que les Nations-Unies ont fixés la célébration de cette journée au 15 octobre de chaque année.

En donnant aux femmes les mêmes chances qu’aux hommes, on pourrait augmenter la production agricole de 2,5 à 4% dans les régions dites du Sud où les régions les plus pauvres et ainsi réduire le nombre de personnes souffrant de malnutrition de 12 à 17% selon les statistiques des Nations-Unies.

En outre, toujours selon le dernier rapport d’ONU Femmes, la perturbation actuelle des marchés de l’alimentation et de l’énergie n’afait qu’intensifier les disparités entre les sexes, entraînant des taux d’insécurité alimentaire, de malnutrition et de pauvreté énergétique.

De part et d’autres, la nommée Appollonie Ngono est également la productrice du « Mendim Me Zon » qui est une infusion de thé (tisane d’aubergines sauvages et d’autres plantes du verger traditionnel vendu 5000 FCFA l’unité) qui est un nectar très prisé qui lutte contre plusieurs maux tels que l’hypertension, le diabète, le renforcement du système immunitaire entre autres.

Avec toutes ces qualités, la Présidente du Réseau des Femmes Rurales du Cameroun a su fédérer les énergies afin de mettre en lumière ces femmes fortes et vaillantes qui meublent le quotidien des populations, pour une équité dans leur domaine de prédilection qui n’est autre que l’agriculture et leur autonomisation.

Odile Pahai

Commentaires

Jean Paul Robertson

28.10.2022 14:03

Bonjour Madame, Bravo mille Bravos

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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