Le 4 Novembre 2022 dans une salle de réunion de l’Hôtel Djeuga Palace de Yaoundé, l’ensemble des partenaires au développement et le gouvernement se sont concertés pour améliorer la vie des citoyens camerounais en se basant sur la mise en œuvre des ODD et de la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030 (SND30).
Le Cameroun a depuis des années choisit l’option de s’appuyer sur des partenaires au développement pour mieux adresser et réaliser son développement. Dans une collaboration fructueuse, ses partenaires s’attèlent à apporter un soutien très important pur des politiques de développement choisies d’accord-partie et sans forcer l’une des parties. Dans la continuité de cette vision qui date déjà depuis des lustres, une rencontre des partenaires a été organisée avec l’ensemble des partenaires au développement résidant au Cameroun sous l’encadrement du Système des Nations Unies.
Avec la présence du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, du Ministère des relations extérieures et du Représentant-Résident du Système des Nations Unies, cette rencontre des partenaires fera d’abord le diagnostic de l’évolution de la stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 et ses aspects déjà opérationnels. Il ressortira de cette rencontre que certaines statistiques économiques concernant le Cameroun convergent vers la certitude que l’apport des Nations Unies dans le développement est incontournable et indispensable.
Si l’on s’en tient au document de mise en œuvre de la SND30 parlant de la stratégie de financement intégré, l’on peut aisément lire « Pour assurer la mise en œuvre de la SND30, la mobilisation des ressources financières est indispensable. Ces ressources sont nécessaires pour assurer le niveau d’investissement permettant de mener à bien cette stratégie. L’indisponibilité des ressources financières nécessaires pour financer les stratégies nationales de développement constituant le principal obstacle au développement des pays en développement, un tel niveau d’investissement devra se faire sans le recours systématique à un volume d’endettement excessif à moyen ou long terme. Pour y parvenir, il est indispensable de mobiliser tous les leviers de financement disponibles, notamment les différentes gammes de ressources budgétaires propres (à travers une politique et une gestion des finances publiques adéquates) ; les ressources du marché financier ; les ressources de la coopération bilatérale et multilatérale ; les ressources propres au secteur privé ; les Partenariats Public-Privé (PPP) ; la mobilisation de l’épargne nationale ; et les transferts de fonds de la diaspora. L’efficacité dans la mobilisation des ressources nécessitera le développement d’un Cadre National de Financement Intégré qui favorisera l’alignement des ressources aux priorités de développement, une mobilisation effective et harmonieuse de tous les partenariats nécessaires et un système de gouvernance et de dialogue sur le financement du développement efficace. ». Ainsi, pour mieux coordonner l’afflux des financements, la nécessité de se mettre autour d’une table pour mieux se comprendre et orienter les meilleurs politiques de financement de développement s’avéraitnécessaire d’où la mise en place d’un cadre de concertation avec les bailleurs de fonds sous le coaching du Système des Nations Unies.
Selon Jean Tchoffo, Secrétairegénéral du Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), « il y a bon espoir ». « La situation de financement de l’économie camerounaise suit une évolution croissante de 5476 Milliards à 1992 à 17 555 milliards de FCFA en 2020. Toutefois on remarque un changement de régime avec des points de rupture tels qu’en 1994, 1996, 2006, 2008, 2014 et 2019 qui correspondent à des dates où le pays a fait face à des chocs exogènes ou des faits historiques majeurs qui ont marqué l’économie camerounaise dont la plus récente est celle de 2019 lié à la pandémie du Covid 19 » révèle de document sur le suivi de la SND30.
D’après une étude menée par le Ministère des finances du Cameroun, le potentiel économique est important. Jusqu’à présent en terme fiscal, les ressources non-fiscales entrant dans les caisses de l’Etat sont estimées à environ 600milliards de Fcfa. Hors cette étude précise que ces recettes peuvent être multipliées par 3 pour connaitre le vrai potentiel fiscal dans la perception des ressources non-fiscales. Ce qui devrait rassurer les partenaires au développement sur la signature « Cameroun » pour la souscription des aides et programmes économiques. Mais subissant les chocs exogènes qui plombent encore l’économie, le taux de croissance projeté pour le compte de l’année 2022 environ 3,6% sur des prévisions de 3,8%. Malgré tout cela, le Cameroun reste un pays attractif et résilient. « Malgré toutes les difficultés, nous sommes en ligne pour les résultats » affirmera Jean Tchoffo à l’endroit des partenaires.
Mathias Z. Naab, le Coordonnateur-Résident des Nations Unies, lors de ce tête à tête aura toujours rassuré le gouvernement camerounais de la disponibilité des Nations Unies et des partenaires au développement a œuvré auprès du Cameroun pour réaliser les ODD.
La Banque Mondiale rassure
Selon le représentant de la Banque Mondiale, le Cameroun a souscrit à un programme qui permet une facilitation de crédit plafonnée à 37 500 milliards d’ici 2030 pour permettre à de nombreux chantiers et projets de développementde se mettre en route et satisfaire la population. Dans certains pays, le représentant affirmera que la banque mondiale fait des dons et pas des prêts. Pour montrer un exemple de financement octroyé par la Banque Mondiale et qui devrait très vite montrer son efficacité, il va prendre l’exemple du Barrage de Nachtigal qui est à une phase très avancée. Selon lui, d’ici 2024, il est prévu la mise en service de ce barrage qui devra livrer à terme 420 Mégawatts de puissance énergétique dans le réseau national. Dans une situation où le déficit en énergie ralenti l’installation de grande usine, très certainement l’on verra l’attractivité du Cameroun intéresser certaines grandes filiales réticentes jusqu’à présent à venir s’installer pour fructifier leurs affaires. Par ricochet, le taux de chômage sera en partie résorber, ce qui permet d’appliquer dans la foulée plusieurs objectifs de développement durable (ODD).
Yannick Ebosse
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature