Crises économique, sécuritaire, sanitaire, alimentaire, diplomatique. Crise migratoire, crise sociopolitique, crise environnementale, etc, etc. Et la liste de s’allonger au gré des ambitions, des prétentions, des aspirations, et surtout, au gré des insatisfactions vindicatives de puissants groupes d’intérêts qui se disputent les parts du marché mondial du commerce, de la finance, de l’armement, entre autres segments.
Il y a un peu plus d’une vingtaine d’années pourtant,le monde se complaisait dans une zone de confort étayée de paix éternelle, de rêves d’épanouissement individuel, d’égalité entre les nations, et de prospérité pour tous.
A l’évidence, l’on ne s’en aperçoit que trop bien aujourd’hui, la guerre dite froide et ses rivalités de blocs, avaient durablement forgé les mentalités, en tout cas suffisamment assez pour laisser dans les esprits, les stigmates des rancœurs passées, autant de germes d’une éventuelle résurgence.
Ainsi, en emboitant le pas aux personnes averties pour prendre le 11 septembre 2001 comme point de bascule de la paix agitée d’alors à la guerre de plus en plus chaude de maintenant, il est loisible de constater que le monde ne s’accorde plus aucun répit, en aucun domaine. Avec la fabrique de toutes pièces d’un ennemi adapté à chaque circonstance, le dénigrement du vis-à-vis et la prétention à la vertu universaliste sont les signes avant-coureurs d’actions hostiles en gestation. La conflagration qui fait tant peur aux âmes sensibles peut encore être évitée. Et l’Afrique dans tout ça !!! Elle résiste bien.
A l’instar d’autres Etats de la planète, le Cameroun vit et subit ces cascades de soubresauts saccadés engendrés et entretenus par la confrontation hégémonique globale à laquelle se livrent les acteurs majeurs de la scène internationale, par le truchement d’officines de conditionnement idéologique, intellectuel et culturel.
Jusqu’ici, notre pays a su faire échec aux campagnes médiatiques visant à déconnecter le peuple de ses instances dirigeantes. Il nous souvient qu’avec peu de moyens et beaucoup de discipline, nous camerounais, avons réussi à contenir et maintenir à des niveaux remarquablement bas, le taux de propagation du fléau intégriste BOKO HARAM dans notre société. Avec les mêmes ingrédients auxquels nous aurons ajouté un zeste de patriotisme, nous serons parvenus à résister à la tentation des révolutions de couleur dont la saisonnalité est du reste inconnue du climat tropical dans lequel nous baignons.
Campés sur les mêmes bases, nous ne cédons définitivement rien aux terrorismes fondamentaliste et séparatiste. Rien à la pandémie du coronavirus, pourtant annoncée comme agent de notre décroissance démographique. Car, au moment où un simple cache-nez devenait un enjeu stratégique de survie à l’échelle internationale, juste un peu d’ingéniosité de notre part avait fait la différence. Et la suite de nous donner raison.