L'Afrique de part sa diversité offre de multiples avantages liés à ses ressources provenat du sol et du sous-sol. La préservation de son environnment n'en est pas moins, pour d'éventuelles transformation et exploitation de ses richesses. De nombreux pays africains mués par leur envie d'étendre et de transformer leurs richesses s'accordent certains privilèges liés aux échanges et à l'exploitation du bois provenant des forêts.
Cas du Cameroun avec le cas d’Halcyon Agri
Le Cameroun vit de plus en plus des cas de dégradation de sa forêt. Mise en mal par différentes activités et accords intra-africains et même internationaux, cette déforestation entraine progressivement des changements climatiques irréfutables et des effets inhabituels dans différents secteurs d'activités autant sur le plan socio-économique qu'environnemental.
Pour se faire l’ONG Greenpeace (qui implique la section du Cameroun et de l'Allemagne) a lancé un cri d'alerte à la Deutsche Bank en lui proposant d'omettre d'accorder à nouveau un prêt à Halcyon Agri, qui se démarque par sa production du caoutchouc naturel de part le monde.
Rappelons que le 02 Juillet 2020, la Deutsche Bank avait accordé une facilité de prêt liée à la durabilité de 25 millions de dollars, pour une durée de trois ans, à Corrie MacColl, une filiale de Halcyon Agri Corporation (« Halcyon »). Ce prêt avai été octroyé pour le financement d'éventuels investissements de cette entreprise dans ses nombreuses plantations de caoutchouc au Cameroun et en Malaisie. Chose qui avait coqué plus d'un surtout en cette période de propagation de la Covid-19.
Les enjeux pour la préservation des forêts semblent encore plus préoccupants aux vues des nombreux dégâts rencontrés dans les plantations, mais surtout dans le domaine de la rentabilité économique.
La bonne gestion des forêts est essentielle pour « reconstruire en mieux, éviter la perte de la biodiversité et lutter contre les changements climatiques », a résumé la Présidente du FNUF (Forum des Nations Unies sur les Forêts) dans son discours de clôture durant la 16ème édition du Forum de l'ONU sur les forêts (26 au 30 avril 2021) qui s'est déroulé à New York. Ce pourquoi ce cri d'alame doit être suffisamment intégré dans la gérance de l'environnement en Afrique à travers une intense sensibilisation des communautés tout en évoquant les risques de changements climatiques, face aux affres de la déforestation.
Forêts africaines : entre enjeux écologiques, sociaux-économiques et climatiques
En Afrique notamment dans le Bassin du Congo (la forêt du bassin du Congo en Afrique centrale est le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne, couvre 4 millions de km² où vivent 93,2 millions d'habitants ), les enjeux sont énormes. L'action de l'Homme n'est certes pas à écarter, ni à négliger, toutefois les accords de principes entre les nations africaines et les nations étrangères, mettent paradoxalement en mal la préservation de la nature et du climat ambiant.
Il faut noter que le taux de déforestation nette dans le Bassin du Congo est passé de 0,09 % entre 1990 et 2000 à 0,17 % entre 2000 et 2005. Les différentes causes de déforestation dans cette zone de l'Afrique est notamment liée dans un cadre d'expansion de nombreuses infrastructures qui causent quelquefois de nombreux dégâts face à des installations mal sectionnées ou encore le non respect des mesures prises par les Gouvernements concernant l'abattage des arbres.
Dans ce même canevas on peut également évoquer le développement succinct du secteur minier et de l'extraction prépondérante du du bois. D'ailleurs la problématique qui visait le concept "un arbre coupé-un arbre planté" semble quelque peu disparaitre, laissant place au laxisme des communautés et des exploitants forestiers. D'où l'interpellation régulière des organismes luttant pour la préservation de la nature face à cette négligence.
En outre, l'agriculture représente égalementla cause directe de déforestation la plus importante dans le bassin du Congo, ainsi qu'au Cameroun et même en Centrafique. Les feux de brousse, les terres non arides, l'utilisation abusive des engrais, l'exploitation illégale du bois entre autres entrainent sans conteste une dégradation, voire une érosion prématurée de l'écosystème.
La faune et la flore étant attaquées, les changements climatiques surviennent avec des saisons sèches plus ardues et rudes et des saisons de pluies moins constantes. Il faut également noter que l'industrialisation (même si elle se fait à petite échelle) en Afrique est l'un des facteurs préconisant les énergies nouvelles de développement tels que la modernisation des infrastructures ainsi que le développement systémique de l'agro-industrie.
Cas des Forêts Communautaires
Les Forêts Communautaires (FC) peuvent également être des facteurs de développement et de conservation de la nature aux vues de leurs actions. Cela devrait réèllement impliquer les pays à fort potentiel en matière de forêt et même de richesse du sol et du sous-sol. Cela a par exemple été vérifié avec l'organisation en 2013 par la SNV (Organisation Néérlandaise de Développment) au Cameroun, lors de la "Foire des Bois légaux des Forêts Communautaires du Cameroun" (05 au 06 septembre 2013) qui s'est dotée d'une une plate-forme d’informations mutuelles sur la foresterie communautaire et les réalisations du projet PEL-FC (Promotion de l’exploitation et de l’exportation légales des bois issus des forêts communautaires allant de 2011 à 2014) entre tous les acteurs du secteur du bois.
Ainsi les populations dans les différentes forêts communautaires étudiées ont été mieux informées et engagées dans la gestion de leurs FC grâce aux sensibilisations et entretiens tenus dans chacun des villages couverts.
Le but d'impliquer les forêts communautaires est de permettre à ce que les nombreux investisseurs locaux et étrangers puissent rassembler les doléances des communautés locales et autochtones (peuples de la forêts qui gardent encore leurs habitudes hors des effets du modernisme) qui gèrent les forêts communautaires ou qui sont en phase de création des forêts communautaires, sur le processus de foresterie communautaire en Afrique.
Les forêts africaines afin d'éviter une déforestation continue doivent limiter certaines exploitations abusives des produits contenant des substances toxiques pour l'agriculture, limiter les feux de brousse, contrôler l'exploitation du bois comme l'indiquent certaines lois sur la déforestation, contrôler le trafic de bois illégal, et mettre sur pied une plateforme d'échanges, de partenariats intra-africain pour la gestion, la permanence du commerce, et l'exploitation abusive du bois provenant de l'Afrique.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature