Il y a une semaine de cela, la haute hiérarchie donnait connaissance des noms des militaires admis à suivre les séquences de stages dites ‘‘Partie Militaire’’,et devant aller de pair avec leurs qualifications techniques. Inutile de préciser ici que le geste de sollicitude a été chaleureusement reçu par celles et ceux, soldats qui, dans nos unités et formations, attendaient avec une légitime impatience, ce signal qui rendait désormais probable, l’avancement en grade tant espéré.
Car il faut le dire, la puissance des armées contemporainesqui se veulent républicaines, ne se mesure plus seulement dans leur capacité à mener victorieusement des actions intrusives. De plus en plus, cette disposition est fonction de la facilitéavec laquelle ces armées peuvent passer du tout militaire, ce qui est leur attribution première, au tout civil, aujourd’hui donnée essentielle dans la relation avec les populations. Appelez cela polyvalence ou flexibilité.
Toujours est-il que pour l’armée camerounaise qui reste et demeure un service public, la satisfaction des exigences de cette dualité opérationnelle impose de s’investir doublement dans la formation des personnels. Un effort remarquablement coûteux, notamment pour le cas qui nous intéresse, d’autant qu’il survientdans un contexte marqué par la multiplication des menaces à la sécurité, et la raréfaction de la ressource financière. Deux facteurs prohibitifs qui poussent vers une contraction, voire un gel de l’offre de formation.
Aussi, le militaire admis en stage devrait-il se montrer conscient du souci de la hiérarchie de veiller sur son moral, en lui assurant des conditions de vie et de travail les moins contraignantes possibles. Une prise de conscience qui devrait se traduire au centre d’instruction par une discipline de tous les instants, une assiduité sans faille aux séances d’enseignement, et un goût prononcé pour l’effort.
Sur le théâtre des opérations, face à l’adversaire ou au contact des populations,la formation du militaire camerounais lui permet de remplir sa mission avec le professionnalisme requis, tout en observant avec suffisamment de lucidité les règles d’engagement et les canons du Droit international humanitaire.
À la fois défenseur de la paix et la sécurité, acteur du développement, protecteur du citoyen et promoteur de la cohésion nationale, le soldat bien formé et entrainé du Cameroun est un atout de poids dans la poursuite de l’ambition d’émergence de notre pays.
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature