Cameroun : Le MINJEC reçoit Sylvain DZACHE NZEFA, un camerounias de l’extérieur capé dans le domaine architectural

Ce mardi 02 mai 2023, le  Ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique (MINJEC), MOUNOUNA FOUTSOU, a reçu en audience Sylvain DZACHE NZEFA, un Camerounais vivant en France et excellant dans son domaine.


Afin de savoir qui est Sylvain Djache Nzefa, il faut dire qu’il est un architecte de formation. Son diplôme d’ingénieur en poche, après un brillant parcours à l’école d’architecture de Nantes, il fait d’abord ses armes dans certaines structures avant de créer Augea, un cabinet d’architecture en 2001 dans la même ville où il a étudié. Soucieux de mettre son savoir-faire au service de son pays d’origine, il est sollicité dans la réalisation de certains gros chantiers.


Des chefs d’œuvres impressionnants les unes après les autres, qui se distinguent par une architecture originale. Dans le catalogue de ses travaux, on retrouve le musée maritime de Douala, un bâtiment en forme de navire au cœur du quartier administratif Bonanjo. Une signature qu’on retrouve également dans la ville de Dschang à travers le musée des civilisations. Un régal architectural et artistique qui s’inscrit dans sa vision de la préservation du patrimoine.

En 1997, il occupe le poste d'adjoint au maire de Nantes aux relations internationales. Il est le commissaire principal de l'exposition sur la route des chefferies du Cameroun qui s'est tenue en 2022 au musée du quai Branly à Paris.

Ce camerounais vivant hors du pays est également auteur de plusieurs ouvrages à l'instar de:

▪️Les chefferies bamiléké dans l'enfer du modernisme... : une chefferie de demain... : architecture, art, ethnologie;


▪️Les civilisations du Cameroun : histoire, art, architecture et sociétés traditionnelles;
▪️Langage des symboles : art du grassland : Cameroun;
▪️"Entre le reel et l'imaginaire" : ethnologie, art, architecture : les chefferies Bamiléké au Cameroun.


Dans son propos liminaire, le Ministre de la Jeunesse et de l'Education civique après des civilités d'usage, a présenté ses différents collaborateurs à son hôte.

« Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l'invisible », c'est une exposition consacrée à l'art des communautés des hauts plateaux des Grassfields, à l'ouest du Cameroun. L'architecte Sylvain Djache Nzefa est le commissaire de l'exposition.

"La Route des Chefferies", déploie lors de cette exposition près de 300 œuvres - architecture monumentale, forge, créations perlées, sculpture sur bois, production, textile, danses traditionnelles - séculaires gardés en pays Bamiléké et alentour par les chefs et dignitaires traditionnels.


La route des chefferies accompagne les instituions royales au Cameroun dans la création de cases patrimoniales -ouvertes aux visiteurs - au sein des chefferies.


Ainsi, on retient que le  souhait du Promoteur Sylvain DZACHE NZEFA,  est de mettre sur pied un Musée des indépendances qui permettra de mettre en avant l'histoire et les figures de l'indépendance du Cameroun. Une exposition itinérante sera ainsi organisée dès 24 juin prochain. Et est constitué d'une forte équipe. «  Il sera question par ce projet de faire la promotion de l'Unité Nationale à travers une réconciliation avec l'histoire » , a-t-il avancé.

Si l’on scanne de plus près le projet, il semble voué à un volet bien distinct qui est celui de l’employabilité. En effet, il vise 580 jeunes à travers 10 sessions de formations, et actuellement 21 jeunes entrepreneurs sont accompagnés en matière de création d'emplois dans le domaine des industries culturelles.

On retient que ce projet a déjà enregistré comme résultats, 178.000.000 FCFA  reversé en indemnité de stage professionnel à 150 jeunes diplômés chercheurs d'emploi.

Dans les perspectives du projet, il est question de lancer la deuxième phases du projet qui permettra de renforcer l'employabilité de 3000 jeunes et de permettre d'offrir 150 stages aux jeunes dans le domaine de l'industrie culturelle.

Dans le registre des  doléances, il a été question de participer dans les activités et salons de promotion des jeunes organisées par le MINJEC, mais aussi l'implication du MINJEC dans les programmes d'employabilité des jeunes pour lutter contre le chômage des Jeunes.

 

Une analyse des doléances présentées par l'hôte du MINJEC est en cours sur la supervision de Zachée Robert Théophile BENGA, le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse et de l'Education Civique.


Parlant des espaces de promotion des Jeunes, Le Secrétaire Général, présente le Salon International de Promotion de l'entrepreneuriat Jeune (SIPROME-Jeunes) qui est un évènement annuel qui réunit les jeunes entrepreneurs au plan national et international et permet de faire montee de leur savoir faire. D'autre part, il y'a également lors des Fêtes et célébration, à l'instar de la Fête de la Jeunesse et la Fête Nationale, ce qu'il est convenu d'appeler les '' villages Jeunesse'' et ''villages de l'unité et de l'Intégration Nationale'', où les jeunes peuvent avoir des stands pour présenter leur œuvres. Ceci pour dire que la présentation du projet '' les routes des chefferies peut se faire dans ces lieux.

En ce qui concerne l'accompagnement à l'employabilité des jeunes, le Secrétaire Général a indiqué que le facteur âge est lune des conditions. Le Ministère de la Jeunesse et de l'Education Civique, accompagne les jeunes de la tranche d'âge 15-35 ans et ces Jeunes doivent passer par un processus d'accompagnement bien précis qui commence par l'inscription à l'Observatoire National de la Jeunesse.


Source : MINJEC

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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