Condamnation énergique, dénonciation des leaders d’opinion et des chefs politiques, et protestation contre le laxisme du ministère de la promotion de la femme.
Le plus grand danger contre notre pays actuellement, ne vient ni des Amabazoniens, ni des BokoHaram, ni de la mauvaise gouvernance tant décriée, ni de l’absence de démocratie, ni du vol et de la corruption. Le Grand danger qui menace notre pays, vient des élites cupides, des politiciens malveillants et hors sujet, des intellectuels et des leaders d’opinion cruellement irresponsables et opportunistes, ainsi que des manipulateurs tapis dans la presse à gage et orientée vers la haine et la chasse aux trésors.
Je m’insurge contre la tranquillité d’esprit et le peu d’empressement des voix les plus connues, les plus populaires et les plus autorisées, devant des actes de cruauté, de torture et de brutalité sauvages et barbares contre les femmes, la jeune fille. Rien ne saurait justifier ni soutenir, l’agression lâche dont a été victime cette jeune compatriote sur le pont du Wouri. Rien ne peut justifier le silence des voix porteuses, en pareille circonstance.
Je réaffirme, que l’évolution du pays ne se fera pas à coups de manifestations de haines et des prises de positions sectaires ou intéressées. Un individu de peu de vertu qui oubli qu’il est né d’une femme, qu’il a été gardé neuf mois dans le ventre, qu’il a été bercé et protégé par les mains tendres d’une maman, a violenté une compatriote à la suite d’un accident banal, pendant qu’à Bafia, des bêtes criminelles ont violé et tué une jeune fille fraichement bachelière. IL n’y a pas, il ne saurait exister des liens avec des partis politiques. L’ADN des criminels colle à leurs origines familiales, sociales et mentales, et non au SDF, au MRC, au RDPC, à l’UDC, au MPDR, au PCRN ou à l’UNDP et les autres.
Je condamne vivement les discours biaisés, dont la prolifération est devenue vexante et inquiétante. Que les inquisiteurs qui voient dans chaque accident, dans chaque drame le sort d’un proche tantôt du président Paul Biya, tantôt du régime ou du système se taisent et cessent ces errements. Le Plus grave, c’est de se moquer de la mort d’un soldat en faisant de lui le serviteur du président de la République, omettant malicieusement d’en faire un martyr de la nation.
Je réitère, que les vrais problèmes sont sociaux, et que le peuple a besoin de voir les leaders politiques, la presse et les leaders d’opinion, s’occuper du social, parler du social, aller vers les gens, tendre la main de solidarité dans la souffrance, la douleur et le malheur. Quand on ne condamne pas ce qui s’est passé sur le pont du Wouri, on ne sert à rien comme leader d’opinion, on ne sert pas la République, on ne travaille pas à faire avancer ou changer notre société. Les beaux costumes et les grands discours ne changent pas un pays, mais les mains ouvertes et la présence sur le terrain auprès des misérables et des nécessiteux de toutes natures, brise les chaînes. Un ministre de la promotion de la femme qui est absente de la scène après une telle agression, après ces meurtres de femmes à répétition est inutile et devrait s’effacer. Quand l’action politique, l’écriture, et la responsabilité gouvernementale deviennent un travail, la dénonciation, la protestation et l’émotion deviennent une obligation morale, mais bien plus, un impérieux devoir./.
J’exprime sa solidarité agissante et permanente, ainsi, que ma profonde compassion, aux victimes et à leurs familles./.
Yaoundé, le 20 Août 2022
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature