Cameroun -YOFAFA 2024 : Dr Augustin Nyamsi :"On doit s'adapter aux conséquences néfastes des changements climatiques et ce n'est que la voix des jeunes qui peut être écoutée au plus haut niveau"
Le problème d'adaptation et de changements climatiques demeurent un des principaux leviers environnementaux dans le monde. C'est pour cette raison que le YOFAFA (Youth Forum and Adaptation Finance in Africa) permet à la jeunesse de proposer des plaidoyer pour un gestion efficace et nécessaire de l'écosystème ambiant. Pour cette deuxième édition 2024 du YOFAFA qui se déroule du 29 au 31 octobre à Yaoundé sis à l'hôtel Franco, un accent particulier est mis sur la recherche de financements (Financing Energy Access for Climate Change Adaptation and Resilience in Africa).
Le Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) par le représentant du Ministre, l'Inspecteur Général dudit Ministère a souligné que c'est une occasion de discuter des problèmes environnementaux actuels notamment des défis liés aux changements climatiques. Il va continuer dans sa prise de parole en évoquant l'intérêt de la jeunesse à faire bouger les lignes, à prendre en main les questions de financements.
Mettant en exergue diverses problématiques, il va s'épancher sur l'expansion du processus de désertification, de l'augmentation du niveau de l'eau, de la fragilité de l'écosystème, de l'accès aux ressources suffisamment précaires, de vivre avec les effets néfastes des changements climatiques entre autres préoccupations. En outre, il donnera quelques points comme éventualités face à cette d'échéance tels que l'accès aux données satellites données par l'Union Européenne, imposer une veille climatique, réduire les émissions de gaz à effet de serre, de protéger son environnement en mettant sur pieds des astuces nécessaire (compost, recyclage, énergie solaire...).
Il faut rappeler que cette session est organisée par PACJA (Panafrican, Climate Justice Alliance), ASCEA, et African Adaptation Initiative avec comme partenaire le MINEPDED et sponsors la Fondation Bill and Mélinda Gates, la GIZ, la BAD (Banque Africaine de Développement) et la Swedish International Development Cooperation Agency (Sida).
"Depuis des années nous avons constaté que l'engagement de la jeunesse africaine était un peu étalée sur beaucoup de champs, donc il fallait une jeunesse qui est focalisée sur un thème principal et c'est pour ce moment pour le financement à l'adaptation en Afrique. L'adaptation est vraiment importante pour notre continent.
Lorsqu'il y'a les inondations, la sécheresse, l'érosion, les jeunes devaient s'engager n'est-ce pas sur le plaidoyer parce-que nous avons constaté que l'adaptation est comme un orphelin dans les négociations. Donc la priorité de l'Afrique pour le moment c'est l'adaptation. On doit s'adapter aux conséquences néfastes des changements climatiques et ce n'est que la voix des jeunes qui peut être écoutée au plus haut niveau.
Voilà pourquoi les jeunes sont engagés depuis l'année passée pour faire de cela un appel constant et pertinent à chaque moment. Les besoins en Afrique pour l'adaptation annuelle sont autour de 51 milliards de dollars annuellement, mais ce que nous constatons c'est seulement 11 milliards de dollars qui viennent en Afrique en général pour l'adaptation, ce qui est insuffisant.
Donc pour faire face à ça quand on parle de changements climatiques, on devrait mener les efforts. Je vais vous dire une chose, il y'a eu une publication par 'Tiers port' en 2022 et le titre était 'Dying to attack'. Nous avons constaté dans les pays en voie de développement en Afrique, ils ont choisi 11 pays pour faire une étude. Leur plan d'adaptation coûte cinq fois les budgets qui sont alloués pour la santé. Ça veut dire que les pays là sont entrain de payer pour l'adaptation du changement climatique avec leur vie ce qui est injuste.
Donc c'est le plaidoyer des jeunes qui va faire monter ces voix au niveau international, parce-que les pays en voie de développement y compris le Cameroun ne restent pas là quand il y'a les inondations comme ce qu'on subit maintenant au Nord du pays, le gouvernement, les paysans tous le monde se sacrifie pour faire face à cette conséquence.
Alors ce n'est pas de leur faute s'il y'a le changement climatique, donc il faut à chaque moment rappeler aux pays développés que nous avons besoin des financements pour s'adapter aux changements climatiques pas comme une aide. Ce n'est pas de l'aide, c'est leur obligation, c'est leur devoir de nous maintenir à s'adapter aux changements climatiques. Donc lorsqu'on en parle, on n'a pas un chapeau pour demander une aide quelque part. On a besoin de l'aide certes, mais il y'a aussi cette obligation.
Selon l'article 9 de l'accord de Paris, le financement du changement climatique, l'action climatique devrait être les pays développés pour l'action dans les pays en voie de développement et ça devait cibler leurs priorités et leurs plans. Quelles sont les priorités qu'il devrait avoir pour le développement, pour ces adaptations ? Il est vrai qu'on fait aussi l'atténuation mais on doit s'adapter au changement." A dit le Dr Augustine Nyamsi, un des principaux promoteur du YOFAFA.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature