Les populations de Sangmélima et des pays de la sous-région pourront dorénavant se faire suivre et soigner en toute quiétude. En effet, l’HRS (Hôpital de Référence de Sangmélima) a officiellement inauguré sa mini centrale solaire photovoltaïque ce 09 juin 2022. Un nouveau dispositif a été mis sur pied afin de palier aux désagréments des coupures intempestives d’énergie électrique. Le solaire étant une innovation dans ce domaine, outre son apport conceptuel pour la protection de l’écosystème et de son biotope, cette centrale solaire est une plus value dans le développement des énergies renouvellables.
« Ce projet est une source d’autonomie, surtout qui permet à l’hôpital de résorber à peu près 50% de défaillance énergétique c'est-à-dire lorsqu’il y’a coupure, le système prend automatiquement sans coupures. C'est-à-dire que vous ne vous rendez pas compte qu’il y’a eu coupure.
Le système bénéficie d’abord des dernières avancées de la technologie, notamment en termes de recharge. Vous savez que le système peut fonctionner en journée parce-qu’il y’a le soleil, mais dans la nuit il faut que le système soit capable de prendre le relais en l’absence du soleil. Il faut donc que dans la tombée de la nuit, que les batteries soient rechargées parce-qu’il faut dire que le solaire fonctionne exactement comme si vous aviez un puit.
Vous avez un puit, vous avez un saut qui le puise, et vous avez une réserve. Donc en journée, le puit représente le solaire, et la réserve représente les batteries. Il faut puiser le solaire pendant la journée, le stocker pour que dans la nuit lorsqu’il y’a coupure, le stockage puisse prendre les réserves. C’est exactement ce qui se passe, mais l’avancée technologique dont il est question ici, c’est le système de recharger rapidement.
On a utilisé une combinaison, c'est-à-dire qu’étant donné qu’à l’hôpital, on a une entrée de l’énergie ENEO, on utilise l’énergie ENEO en temps normal, et lorsqu’il y’a coupure, le système prend automatiquement le relais sans la moindre interruption. Mais ce système permet aussi de recharger les batteries, c'est-à-dire que ce n’est pas seulement le champ qui recharge les batteries. S’il y’a coupure à 18h45, et que le courant reviens à 22h, l’énergie consommée (car en ce moment c’est l’autonomie qui est consommée) entre 18h et la coupure, et le retour du courant, est n’est-ce pas remplacé à l’arrivée du courant.
C'est-à-dire avant la levée du jour les batteries sont pleines. C’est pour cela qu’on parle de système mixte, car on a la possibilité de recharger les batteries dans la journée et dans la nuit, qu’il ait le soleil ou pas, on est sûr qu’au moment de la coupure, nous avons une autonomie de 11h. Le système permet de fonctionner en journée parce-que c’est le champ solaire qui fonctionne en journée et non l’autonomie. L’autonomie n’est consommée que pendant la nuit à partir de 18h45, ce qui veut dire qu’il y’ait coupure pendant des jours on aura toujours le courant. Pourquoi ? Parcequ’en journée nous fonctionnons sur l’énergie solaire, sur le champ photovoltaïque, ce qui est capté directement et converti en énergie électrique et alimente l’hôpital.
Lorsque la nuit vient, le stockage est utilisé et le stockage qui a 11h d’autonomie permet qu’au lever du jour le lendemain, qu’on puisse avoir le courant. Parce-que dès que le jour se lève, à 06h15 le champ est fonctionnel ; à 06h15, le champ alimente l’hôpital, donc on ne peut pas avoir de coupures.
Le projet a duré 3 mois, parce-qu’il y’avait 3 compartiments qu’il fallait harmoniser les choses, vous savez qu’il fallait optimiser le système, parce-que nous sommes bien sûr en Afrique, nous sommes à l’équateur, et ce qu’il faut savoir c’est que, même si nous sommes à l’équateur pour avoir une optimisation de l’énergie, il faut l’orienter plein sud, mais il faut l’utiliser en angle de déviation et optimal par rapport à l’inclinaison du soleil. Il fallait d’abord mettre en place un système de captation du soleil qui est le champ photovoltaïque pour orienter plein sud, s’assurer que l’anle d’inclinaison est optimisé avant de pouvoir transporter cette énergie pour la stocker. » A indiqué Joseph Landry Engoulou, Ingénieur et Chef du projet.
« Je tiens à remercier monsieur le Directeur de l’hôpital de Référence de Sangmélima, qui pour nous praticiens a pu nous mettre à disposition cette énergie renouvellable. Il faut dire que cette énergie renouvellable vient à nommé avec la bénédiction du comité de gestion par son président, et l’accompagnement de monsieur le Ministre de la Santé Publique.
Donc ce qui nous permettra d’assurer surtout la sécurité des patients dont nous avons la charge, et beaucoup plus quand on voit les patients de néo-natalogie avec les couveuses qui doivent être siutenues avec les radiantes et l’oxygène parfois, les patients aux urgences qui doivents toujours être sius scopes, les scopes qui sont multi-paramétriques et qui ont toujours besoin de sources d’énergie, pour une surveillance rapprochée des patients en situation critique.
Donc je ne vais pas manquer de présenter notre laboratoire, notre service de radiologie et d’imagerie médicale, qui doit toujours rester performant malgré les coupures que nous avions, qui demeurent un passif déjà pour nous. Le bloc opératoire va tourner maintenant 24h/24, avec ou sans lumière nous pourons toujours rendre service aux patients qui ont besoin de nos services et ceci toujours pour la qualité à moindre coût et la satisfaction des populations. L’hôpital de Référence nous permet de nous épanouir dans ce que nous avons comme tâches assignées par la hiérarchie. » A dit le Dr Gilles Martin Londji chirurgien cardiologue à l’HRS.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature