Cameroun - MINJEC/Audience accordée aux Jeunes du réseau de l'associations des Bayam sellam et de l'association vendeurs à la sauvette : Une connexion établie

Ce mercredi 02 octobre 2024, le Ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique (MINJEC) Mounouna Foutsou a reçu en audience les Jeunes du réseau de l'associations des Bayam sellam (ASBY) et de l'association vendeurs à la sauvette. Cette rencntre s'est effectuée à la salle de cnférene dudit ministètre à Yaoundé. 



Après avoir remercié l'ensemble des leaders et responsables des associations de jeunesses présents, le Ministre Mounouna Foutsou à tenu à saluer leur implication et leur participation au processus de révision de la politique nationale de la jeunesse. Pour le Minjec, le secteur informel fortement représenté à travers ces deux associations (Associations des Bayam Sellam et l'association des vendeurs à la sauvette) a un son mot à dire pour la consolidation d'une politique inclusive qui tient compte de tous les secteurs d'activités.


Il est donc question à travers ces échanges, de mettre sur la table les différentes difficultés rencontrées dans leur secreurs d'activités, ainsi que les aspirations en vue de la promotion d'un cameroun qui se veut émergent avec la participation civique de sa jeunesse.révis Cette politique nationale de la jeunesse instruite par le chef de l'État son excellence Paul Biya se veut donc histoirique et exclusive de part la participation massive et active des jeunes à sa révision.


Selon Abdoulaye Youba, président de l'association des vendeurs à la sauvette et par ailleurs coordonnateur des associations des vendeurs à la sauvette du marché mokolo, le secteur informel est un secteur qui reste encore très sensible au Cameroun. En guise d'obstacles, les vendeurs à la sauvette au rencontrent plusieurs difficultés notamment des problèmes d'insécurité, de répression des populations autochtones qui retiennent les marchandises sans possibilité de retrait.


À côtés de ces problèmes rencontrés, nous avons des difficultés d'accès aux voies de communications pour acheminé nos produits, des pressions fiscales qui nous poussent parfois à mettre un frein à nos activités. Pour résoudre ces problèmes, les sauveteurs proposent un ensemble de solutions avec notamment, la relocalisation des vendeurs, l'accompagnement sécuritaire des sauveteurs et la revalorisation du métier de sauveteurs.


Pour l'association des Bayam Sellam (ASBY) c'est Joseline Mbene Biyele, chargée de la migration de l'informel au formel qui a présenté les difficultés rencontrées dans ce secteur. Pour les Bayam sellam, on note un ensemble de difficultés telles que le manque d'accès aux routes (voix de communication) pour acheminer les marchandises des villages vers les marchés, ainsi qu'un faible taux de financement des jeunes venant du secteur informel et particulièrement des revendeurs.


Marie Mballa Biloa, en dernier est la presidente fondatrice de l'association des Bayam Sellam (ASBY). Dans sa prise de parole, Marie Mballa Biloa remerciera le geste salvateur du Congélateur National le président de la République Paul Biya pour pour la place de choix qu'il accorde à ce secteur d'activité qui est aujourd'hui minimiser par l'opinion publique. Toutefois, sa doléance est de voir ce secteur informel migrer vers un secteur formellement structuré. Par ailleurs, elle sollicite une insertion des jeunes actifs dans le domaine à travers un accompagnement de proximité.


"Le statut de sauveteur, n'est pas definitif mais temporaire. Vous devez apprendre à vous considéree comme des acteurs à part entière au développement de ce pays, car vous avez un rôle central à jouer dans notre pays. Vous devez crédibiliser ce secteur afin de faciliter sa migration vers le secteur formel, mais celà passe préalablement par une révolution mentale de chaque acteur du secteur d'activité." Tels sont les propos du Ministre Mounouna Foutsou pour rebooster les jeunes du secteur informel.


"Pour résoudre le problèmes de financement des jeunes du secteur informel, nous suggérons que les jeunes soient recensés par secteurs d'activité et reclassés. Toutefois, certains jeunes exerçant dans ledit secteur sont très souvent confrontés à de nombreux abus souvent posé par des agents publics qui se substituent en bailleurs de fonds." A une fois de plus réitéré le Président de l'association des sauveteurs et commerçants du Cameroun.


"Nous devons prendre exemple sur les autres pour entrevoir le changement dans notre pays. Chacun doit se remettre en cause et changer sa mentalité.Chacun de nous doit être le gendarme du civisme dans son environnement immédiat, il faut que le citoyen lamda prenne des engagements qui visent à promouvoir le développement de notre pays." A dit le MINJEC.


Pour le leader des vendeurs de chaussures du marché messa, la doléance faite est celle de la construction des espaces dédiés à la vente à la sauvette lors de la construction des marchés, celà permettra de résoudre le problème d'occupation anarchique de la chaussée et des voies interdites. En outre, il suggère l'intégration des jeunes sauveteurs dans des associations afin de limiter des incursions et des infiltrations dans les marchés.


Pour Mme la représentante de l'ASBY Nord-Ouest, l'association des Bayam sellam, travail fortement aux côtés du Minjec pour le réarmement moral des jeunes du secteur informel dans la région du nord-ouest. La sollicitation qui demeure est celle de l'accompagnement de proximité, ainsi que la création débouchés pour les jeunes dans cette région du pays. C'est sur ces notes que s'est terminée cete rencontre qui mettra les accords entre les deux partie visibles et réalisables. Le statut de ces deux entités ayant été longuement discuté, des mesures palliatives seront prises das les prochains jours. 


Source : MINJEC



Odile Pahai

 
 
 
 

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

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28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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