Depuis quelques semaines, le secteur de l'éducation au Cameroun est paralysé par un mouvement de grève mené par des enseignants qui réclament une constellation de revendications au gouvernement. Un peu au retrait, les instituteurs de l'éducation de base montent au créneau, rendu à l'école maternelle d'application de Nkolndongo et au complexe de l'école publique éponyme, nous avons touché du droit cette fronde.
Il est 11h00 ce mardi 15 mars 2022, lorsque nous entrons dans l'enceinte de l'école maternelle d'application de Nkolndongo, nous sommes accueillis par des bambins qui jouent dans la cour .Lorsque nous approchons, les maitresses, elles ont refusé notre interview par peur de répresailles, exceptée une seule. A la mine un peu fatiguée, avec un regard hagard, la maitresse nous dévoile les raisons de la grève : « nous avons les problèmes d'intégration, la non prise en compte des années d'ancienneté capiemp lorsqu'on recrute, les profils de carrière .Des jeunes sans expérience sont dans les délégations, or ce sont les vieux qui devraient travailler là bas.
Moi par exemple, j'ai eu ma licence avant d'entrer à l'ENIEG , mais on me dit que je ne peux pas me faire reclasser, pourquoi dans d'autres services quelqu'un peut présenter ses diplômes qu'il n"a pas présenté au départ. Des revendications sont nombreuses. Notre grève est différente de celle de l'enseignement secondaire , nous avons des bébés, on ne peut pas les laisser seuls, on est en classe, mais on enseigne pas » affirme l'enseignante qui a requis l'anonymat.
Même son de cloche pour Choujem Gabriel, maitre d'école maternelle, chargé de la communication du Syndicat National des Instituteurs Contractuels et Maitre de Parents qui appelle le gouvernement à satisfaire ces demandes. À quelques mètres, c'est le même constat, les instituteurs réclament l'amélioration de leurs conditions de travail. Cette opération craie morte continue en dépit du dialogue engagé par le gouvernement.
Yahaya Idrissou
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature