Les travaux de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du Ministère des Travaux publics (MINTP) se sont ouverts ce lundi 18 janvier 2021 dans un contexte marqué par la Covid-19. Pour la circonstance, ils se déroulent dans une salle virtuelle où sont regroupés outre le Ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi, le Secrétaire d’Etat, Armand Ndjodom, le Secrétaire Général Ebang Mve, les responsables des services centraux, ceux des services déconcentrés et ceux des organismes placés sous la tutelle du MINTP.
Les travaux qui se dérouleront jusqu’au 21 janvier 2021, vont permettre d’asseoir les bases de l’action du MINTP pour le compte de l’exercice 2021. Si les thématiques qui y seront abordées concernent entre autres :
- la maîtrise des coûts des travaux routiers ;
- l’accompagnement des Collectivités territoriales décentralisées dans l’aménagement des infrastructures routières ;
- l’état du réseau routier, des ouvrages d’art et de franchissement dans les régions ; la situation des contrats en cours d’exécution dans chaque région et l’examen des conventions en cours ;
il sera surtout question s’intéresser à la prolongation de la durée de vie des routes en terre à travers les matériaux locaux. Autrement dit, quelles sont les possibilités qui permettent au MINTP de maintenir les routes en terre en bon état tout au long de l’année ?
C’est donc pour répondre à cette question que le Directeur Général du Labogenie propose l’utilisation du béton de sol, à côté des produits stabilisant dont l’importation est faite par des opérateurs économiques. Il est à cet effet prévu pour cette année, des sessions de formation, au Centre des métiers des Travaux publics à Garoua ; au Centre des Métiers des travaux publics d’Akonolinga, à l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics de Yaoundé et son annexe de Buéa, pour l’appropriation de cette formulation. L’enjeu étant de traiter les bourbiers et d’éviter les points de rupture, en assurant la traficabilité des routes en terre en toute saison.
Vers une anacée mieux regenté du processus de décentralisation
La maîtrise des coûts des travaux routiers a été ptésentée par le Dr Tang AHANDA Barnabé, Inspecteur Général des Servivces au MINTP. Sa présentation comportait : le cadre général de la gestion des projets routiers, l'Esquisse d'états des lieux-Données disponibles, les Facteurs impantant généralement les coûts des projets routiers et les propositions d'actions et mesures pour contenir les coûts des projets routiers. Dans son introduction il a évoqué que :
- Certaines études font état que les coûts des travaux routiers au Cameroun sont de 2 à 6 fois ceux de certains projets comparables dans le monde ;
- Si on peut reconnaître au niveau de certains intrants, des coûts effectivement élevés (ciment), il faut dire que dans ce domaine comparaison n’est pas raison, car très souvent, on compare rarement des choses similaires;
- Il faut être certain de comparer des choses comparables, le cycle de vie d’un ouvrage comprenant son instruction, sa formulation, sa conception, sa construction et son exploitation. Ainsi, les choix réalisés à chaque étape sont de nature à modifier le coût de l’ouvrage et ce qui devrait être comparé n’est peut être sans doute pas le montant du marché passé pour la construction de celui-ci ;
- En même temps que de saisir ces enjeux, cette présentation vise à partager des éléments d’état des lieux, ainsi que les axes de réflexion et de travail, qui sont de la responsabilité de tous (chacun de nous intervenant à un moment du cycle de vie de la route);
- Dans le but de maîtriser, puis de contenir les coûts des projets routiers au Cameroun.
"Nous retenons de cette présentation le caractère complet et intégré du cycle de vie d’un projet routier, dans toutes ses phase d’instruction, de formulation, de conception, de construction et d’exploitation ; Les coûts des prestations liées aux projets routiers devraient aussi être regardés et analysés sous le même paradigme ; Maîtriser les coûts consiste à chercher à contenir ceux-ci, et leurs facteurs, dans chaque phase du cycle de vie du projet routier; Tous les acteurs sont donc concernés, au MINTP (services centraux et extérieurs), mais aussi les autres maîtres d’ouvrage (décentralisation), ainsi que tous les acteurs (et ils sont trop nombreux pour être cités tous ici) intervenant directement et indirectement dans le cycle de vie de l’ouvrage routier ; LA MAITRISE DES COUTS DES TRAVAUX ROUTIERS EST L’AFFAIRE DE TOUS !!!" A terminé le Dr Tang AHANDA Barnabé.
Rappelons que le Ministre des Travaux Publics a présenté au gouvernement une stratégie de réduction des coûts des infrastructures routières, lors du Conseil de Cabinet du 25 avril 2019. Les mesures proposées portaientsur:
- La qualité des études préalables ;
- La bonne estimation du coût prévisionnel des travaux ;
- La vérification de la maturité complète du projet avant son lancement ;
- La qualité de la procédure de sélection des co-contractants ;
- La qualité du suivi des projets ;
- La disponibilité du matériel et des matériaux ;
- L’amélioration de l’environnement institutionnel et du climat des affaires.
Cette stratégie gagnera à être consolidée, traduite sous une forme opérationnelle, pour un suivi pouvant impliquer les autres acteurs fortement concernés.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature