Cameroun - Lancement de la Fête Nationale 2025 : Mounouna Foutsou dans la ville de Ngaoundéré
Le Lancement Fête Nationale 2025, se poursuit avec cette journée n°2, subdivisée en plusieurs étapes. L'étape n°1 est celle du passage du Ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique (MINJEC) àla prison centrale de Ngaoundéré ce 11 mai 2025.
Il est 10h34 minutes lorsque le ministre Mounouna Foutsou est accueilli par le régisseur de la Prison centrale de Ngaoundéré, Charles Lucien Siema. Il était accompagné de Kildadi Taguieke Boukar, Gouverneur de la région de l'Adamaoua.
“Ce jour restera gravé en lettres d'or dans l'histoire de cette prison”, a dit le régisseur de la prison dans son propos introductif.
Le choix du ministre Mounouna Foutsou sur les jeunes de la prison centrale de Ngaoundéré est la preuve, d'après l'administrateur des prisons, que la jeunesse tout entière bénéficie de l'accompagnement du membre du gouvernement.
Il indiquera dans son propos la difficulté pour l'établissement qu'il dirige de remettre à la société “ des personnes rééduquées ” à même de participer au développement du Cameroun, ce qui est l'attente des familles concernées. Il va répéter : “ il est très difficile pour nous d'encadrer d'une cible aussi sensible que les mineurs, ce qui expose à un risque de contamination. ” Car faut-il le savoir : sur les 1300 détenus, 90% de la population carcérale ici est jeune, avec 24 femmes et 33 mineurs, 20 cellules d'hébergement et un quartier féminin.
C'est donc un plaidoyer pour un accompagnement dirigé vers la jeunesse carcérale, pour une meilleure réinsertion sociale, qui est effectué par le régisseur de la prison centrale."
Pour leur accueil, il leur a été réservé une danse aux sonorités bien connues est exécutée par les détenus. Cette visite est également un tremplin pour ces prisonniers de se réamorcer et de prendre un nouveau départ.
“ Un travail préalable de réarmement moral, civique et entrepreneurial a été mené au sein de l'établissement pénitentiaire. ” va occulter Ignace Mbom, en service à la direction de l'insertion sociale des jeunes et du Volontariat.
L'on apprend alors qu'en tout 500 détenus ont été mobilisés pour cette opération. Les modules développés à l'endroit des détenus ont porté sur : les compétences du détenu, la valeur et la symbolique de la prison, les généralités en matière de civisme et de solidarité. C'est une formation complète en matière de Réamorce qu'a connue la prison centrale de Ngaoundéré.
Il s'agit de les amener “ à être les acteurs d'une vie harmonieuse quelque soit le lieu où ils se trouvent ”. Quel bel et noble objectif !
Au-delà de la formation au changement de mentalité, des kits sont également remis aux détenus. Il est question de les aider à leur réinsertion. Nous avons entre autres :
- kit couture : 2 machines à coudre, 2 fer à repasser, 5 ciseaux ;
- kit menuiserie : 03 rabots, 03 scies à bois, 02 packs de tournevis, 20 gants, 05 lunettes de sécurité ;
- kit agriculture : 10 houes, 10 machettes, 03 brouettes, 10 packs de semences améliorées de maïs, 02 pulvérisateurs, 10 pelles, 04 pioches et 05 arrosoirs.
Ils seront ainsi équipés pour le processus de réinsertion.
Joseph Marba va prononcer le mot de remerciement des détenus : "malgré la mauvaise perception que l'opinion publique porte sur nous les détenus et en dépit de la longue distance qui sépare Yaoundé de Ngaoundéré... ”.
Joseph Marba exprime ainsi la gratitude des détenus à l'endroit du MINJEC pour cette initiative qui les “touche” et “démontre un intérêt profond" pour eux.
Le représentant des détenus ajoute qu'ils se sentent aujourd'hui privilégiés. Car grâce matériel reçu, ils sont plus à même de travailler à leur autonomisation et préparer leur réinsertion.
“ Ce coup de pouce nous aidera à nous mettre dans le train de la contribution au Made in Cameroon, et nous éloignera d'un éventuel retour en milieu carcéral une fois sortis ”dit-il enfin au MINJEC.
Les détenus ont offert au ministre un cadeau, un cadeau personnalisé, symbole durable de leur gratitude à l'État pour son accompagnement.
Après l'inauguration du Centre régional de Réamorce, Mounouna Foutsou effectuera ensuite une visite de courtoisie au lamidat de Ngaoundéré.
Le lamido de Ngaoundéré, Sa Majesté Hayatou Issa entouré de ses notables, et le MINJEC ont discuté de divers sujets. L'un d'eux est le renforcement de la collaboration entre ses services présents dans la capitale régionale et les autorités traditionnelles, celle du lamidat en l'occurrence.
La deuxième journée du séjour du MINJEC dans l'Adamaoua va s'achever par une triple cérémonie au Conseil régional de l'Adamaoua.
La Partie 1 sera la caravane de présentation des opportunités gouvernementales en faveur des jeunes mettant en exergue l'encadrement qui est la principale procédure.
Après l'exécution de l'hymne national, Abdoullah Allamine Mahamat, chef de la cellule de Suivi au MINJEC a présenté les opportunités gouvernementales à l'endroit des jeunes.
Son exposé portera tout d'abord sur les Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (CMPJ), présents sur toute l'étendue du territoire du Cameroun. C'est la cellule d'accompagnement de base du MINJEC, faut-il retenir.
Toutefois, pour être accompagné, les jeunes doivent suivre un processus bien précis : c'est ce qui est expliqué à l'assistance. La première étape est l'inscription à l'Observatoire national de la jeunesse (ONJ). Après inscription, le jeune doit suivre une formation dans le cadre du réarmement moral et civique. Cette étape achevée, il suivra une formation aux métiers dans les CMPJ ou d'autres structures de formation professionnelle.
Les jeunes sont encouragés à tous se doter d'une carte jeune biométrique (CJB). La carte jeune biométrique est un outil incontournable pour l'accès aux jeunes d'accompagnement dans le cadre de projets et programmes du gouvernement.
Pour parler des avantages, il est évoqué l'accès à des produits et services à des coûts préférentiels aux jeunes qui possèdent cette carte. De nombreux partenaires ont déjà signé des conventions de partenariats avec l'ONJ élargissant la gamme de services dont peuvent bénéficier les jeunes avec la carte jeune biométrique. C'est donc une évidence, alors que l'argument selon lequel les frais de 10 mille sont coûteux est souvent avancé pour décourager le jeune qui veut une CJB, acquérir cet outil est somme toute bénéfique pour les jeunes.
C'est ensuite le partenaire Cameroon Telecommunications (CAMTEL) qui a fait un exposé.
Arsène Zo’o Zo’o décline des avantages de l'utilisation des produits et services de l'acteur camerounais des télécommunications. Parmi les nombreux avantages, l'on peut notamment retenir la promotion du Made in Cameroon.
La clôture des challenges entrepreneuriaux du Youth Connekt Cameroon s'en s'est suivie.
Dans la fiche technique, Emmanuel Batake a présenté ce que sont les bootcamps.
À savoir donc : les bootcamps (dans le cadre du programme Youth Connekt Cameroon) sont des formations intensives qui s'étendent sur une courte période et basée sur la pratique. Il est question de former des personnes capables de répondre au besoin du marché de l'entrepreneuriat.
C'est en tout 152 jeunes qui ont déjà été formés depuis 2024 à travers les bootcamps zonaux, et 10 de ces jeunes ont été orientés vers des opportunités de financement. Les zones de quatre ordres : pôle Septentrion, pôle Ouest, pôle Littoral et pôle Centre-Sud-Est.
Les Bootcamp et challenges ont également marqués le rapport de cette activité.
Durant le bootcamp, les modules de formation développés portent entre autres sur des sessions :
- de développement de leadership et de mind education ;
- de maîtrise de l'environnement entrepreneurial et l'utilisation de nouvelles technologies à l'instar de l'intelligence artificielle
- d'idéation et de maturation des projets.
À l'issue de cette formation, une compétition est donc organisée afin de sélectionner les meilleurs. Cette compétition, ce sont les challenges zonaux de l'étudiant-entrepreneur.
Mathurin Essama, dévoilera par la suite à les chiffres des compétitions.
C'est en tout 4 ont été retenus dont deux filles et deux garçons qui sont retenus dans le cadre du challenge de l'étudiant entrepreneur.
D'autre part, alors que 35 jeunes au départ ont participé, ce sont 10 qui ont été retenus pour représenter le pôle Septentrion à la finale nationale à Yaoundé qui se tiendra en Décembre à l'anniversaire du Youth Connekt.
Ces jeunes qui se sont démarqués reçoivent des attestations des mains de diverses autorités.
Le Youth Connekt, de la phase 2 sera ainsi terminé.
Dans le cadre de la phase 3 il s'agissait de la Dédicace du livre de Mounouna Foutsou intitulé : " Paul Biya et la jeunesse camerounaise hier, aujourd’hui et demain. Décryptage homothétique du quarantennat d’une politique pionnière intemporelle en faveur de la jeunesse".
Daniel Ndjiber, éditeur sera le premier à prendre la parole au cours de cette troisième et dernière phase.
Il s'exprimera ainsi : "tout haut ce que certains pensent tout bas, un ministre prend le temps où pour écrire un ouvrage de 446 pages ? Est-ce que c'est même lui qui l'a écrit ? Je sais que beaucoup se posent cette question."
Enfin, il résumera en une phrase ce qui a été le mobile de l'auteur dans cette belle aventure littéraire : "monsieur Mounouna Foutsou pense profondément que si les jeunes ont accès à la bonne information, ils vont devenir des créateurs d'emplois, et plus des chercheurs. ”
“ Un vecteur essentiel de stabilité et de développement ” dans lequel sont intégrés des éléments de participation citoyenne. Des propos du Pr. Élisabeth Yaoidam qui explique qu'à la lecture, il ressort que l'auteur estime que c'est le rendu actuel des actions du chef de l'État est le résultat d'une politique évolutive mais fidèle à ses principes.
Elle décrit donc l'ouvrage comme "une lecture capitale pour comprendre l'évolution et les perspectives de la politique de Paul Biya, il ne s'agit pas d'un simple ouvrage, c'est bien plus : c'est un chant historique."
Reste aux jeunes de lire l'ouvrage, de le lire pour entrer dans l'histoire, mieux, la comprendre.
L'universitaire décrira le livre de Mounouna Foutsou comme "un texte dense, organisé autour de trois séquences temporelles : hier, aujourd'hui et demain."
En termes imagés, elle décrit l'ouvrage du membre du gouvernement comme "un miroir tendu à la jeunesse. Un miroir qui interroge la mémoire, éclaire le présent et balise le futur". Ces trois mots : interroger, éclairer et baliser permettent de comprendre l'esprit de l'ouvrage comme analyse homothétique de l'action du chef de l'État à l'endroit des jeunes.
Ce sera ensuite au tour du Pr. Paré Daouda de se prêter à l'exercice de faire une note de lecture de l'ouvrage.
De son exposé ressort que le livre commis par le Minjec est une loupe. Une loupe qui permet de cerner au plus près des actions du président de la République Paul Biya.
Il fait en effet le constat que l'auteur aborde tour à tour les aspects liés à l'emploi, la santé, le sport, l'exercice des libertés, la paix et la sécurité, bref “ l'implication des jeunes à la vie tout court ".
“ Pour l'auteur il ne fait aucun doute ” que les chantiers du chef de l'État sont une réussite.
“ Ils ont traversé quelques péripéties, des moments parfois mouvementés ” mais tout cela a été, somme toute une réussite dit le professeur, analysant la vision de l'auteur.
Il achève son propos en disant : “ l'ouvrage ne pouvait se terminer exclusivement sur la glorification tous azimuts du chef de l'État. Plus, il ouvre le champ sur ce qui n'est pas encore accompagne comme perspectives.
Il lance un appel aux jeunes à s'abreuver à la source de cet ouvrage d'anthologie.
Le Dr. Louis Baassid présentera l'ouvrage comme un document qui nous plonge dans l'action du chef de l'Etat à travers des tableaux, des discours et des textes réglementaires. Ce qui dénote un gros travail de fond.
Il décidera toutefois de faire une analyse de réflexion profonde. Aussi, pose-t-il une question : les jeunes sont-ils inclus dans des processus de décision pensés pour eux ? Dans une analyse scientifique, il interroge les réalisations relevées dans l'ouvrage comme des perspectives en en évoquant des limites.
Dans son propos de circonstance, le ministre Mounouna Foutsou parle de la désinformation dont est victime la jeunesse, tout en en étant parfois l'origine.
Il appelle les jeunes à en faire un livre de chevet, eux autant que les responsables de l'encadrement des jeunes, mais également les parents.
Parallèlement se fera la dédicace sous l'oeil avisé de l'auteur et du public venu nombreux.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature