Cameroun – Littérature : l’expression de soi illuminé à travers  ‘’La poésie de l’heure’’ de Moussa Longoue Ibnu David

Respectant sans nul doute les canevas de son imaginaire, cet adepte de la pensée récréative  a progressivement ouvert son univers visant éventuellement à décrire et  à mettre en vie les faits de société ceci à travers son ressenti et ses performances. En effet, Moussa Longoue Ibnu David, au-devant de la scène  par ses écrits, semble illustrer le constat d’un réalisme absolu en interrogeant simultanément son fond intérieur.


Très à même d’exprimer sa voix et sa vision face aux transitions et mutations de la société, son ouvrage intitulé « La poésie de l’heure » marque un temps d’arrêt sur des éventualités et des appropriations distinctes de la société, les unes des autres aux vues de leurs pertinences contextuelles.


L’ouvrage commis aux Editions du Midi (EDIMID) en juillet 2023, est un recueil de poésie composé de 5 problématiques et d’une conclusion des plus subtiles et des plus représentatives. Il pose ainsi la problématique du rejet à travers le poème intitulé « Mon frangin de couleur ».


« Tu as contaminé les parias de la société, jusqu’au point de les amener à refuser leurs statuts, pour envier le statut des bourgeois et des aristocrates d’où, le résultat reste toujours contre eux à la fin.   Tu as contaminé la femme, et plus particulièrement celle africaine, à se rebeller contre son créateur, refusant catégoriquement sa nature au point où la nature des autres est devenue pour elles, un objet d’adoration.


Tu es allé jusqu’à détourner tous le Hommes de Dieu de leurs missions sacerdotales, les poussant à déclarer devant leurs fidèles, leur soumission totale aux forces loin de toutes divinités, et amené les autres à démissionner après leurs prestation de serment devant Dieu et devant le peuple qu’ils ont choisis de servir, en transformant leurs milieux religieux, en milieu théâtral, rivalités, leadership, temples de sociétés sécrètes, organisations tribales et politiques en milieux ou l’égocentrisme est le mieux pratiqué. » A-t-on pu lire du poème « Madame la corruption ».


Un parcours bien tracé pour une ambition de prorogation systémique


Né à Batouri en 1979 dans la Région de l’Est du Cameroun, Moussa Longoue Ibnu David se converti à l’islam en 1996 et entame une série d’études d’autodidacte en théologie des religions comparées, puis s’inscrit au programme des cours par correspondance à partir e l’Egypte pour une durée de trois ans. Engagé dans ses choix de formations, ce personnage multifonctionnel va continuer en s’inscrivant au Centre pédagogique régional ISESCO de N’Djamena de 2014 à 2015. Toujours dans cet élan de se perfectionner, cet homme de lettres poursuivra en s’inscrivant (en 2015) à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Maroua, dans le Département des Langues étrangères, filière arabe, d’où lui viendra l’inspiration d’écrire son deuxième ouvrage : « La poésie de l’heure ».


L’ouvrage contient également un hymne à la conscience avec la poésie intitulée « Madame la polygamie », « L’ange de la mort », et le dernier « seigneur Dieu ». Cet espace livresque est un pur régal pour les amoureux transis de la littérature et un éveil de conscience pour ces personnes friand de lucidité, de lumière et de sagesse. « La poésie de l’heure », plus qu’un écrit, un atout dans le développement des consciences et une ode à la fierté de soi.

 

Odile Pahai

 
 
 
 

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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