Le festival international MODAPERF (Mouvements Danses, Performances), célèbre ses 5 ans d'existence en cette année 2021. Dans cette imagerie de faire reluire l'art en Afrique et au Cameroun, cette édition qui depuis plusieurs années fait voyager le contemporain à travers son expansion sur les faits marquants de la société opte pour la préservation de l'humanité à travers l'art. Cette édition anniversaire va se dérouler dans trois villes que sont Yaoundé, Douala, et Dschang du 18 au 28 novembre 2021. Le festival se positionne comme un grand projet symbolique avec une programmation éclectique des arts divers sur les cultures urbaines et des créations, fédérateur des énergies locales, associatives, institutionnelles et internationales. Comme l'indique Zora Snake le promoteur de ce festival d'envergure, il faut "boxer" la situation afin de faire passer le message.
Les activités seront divisées entre les ateliers de formation et de trasmission, la danse et la création, les performances artistiques, l'art dans l'espace public, l'espace carrefour (débats) et enfin la fameuse Battle Modaperf avec des récompenses à gagner.
Les artistes sélectionnés sont :
- Olivier de Sargazan (France)
- Otomo de Manuel (France)
- Anantasia Gaidamakina et Ilya Polyakov (Russie)
- Mélanie Gobet et Jade Albasini (Suisse)
- Serge Aimé Coulibaly
- Abdoulaye Konaté (Côte d'Ivoire - France)
- Djibril Ouattara (Burkina(Faso)
- Clay Apenouvon (Togo/France) et Ikhyeon Park (Corée/France)
- Maddly (France)
- Karel Kouelany (Congo-Brazzavilleà
- Antonia Naouele (Cameroun)
- Cie Zora Snake (Cameroun)
- André Takou Saa (Cameroun)
- Junior Boogy (Cameroun)
- Hervé Yamguen (Cameroun)
- Sarah Larédo (France)
- Sandra Sandra, Leslie Jaez, Philip Bile, Arsèn Etaba, Tchina Djidda (Cameroun)
"Avant d'arriver à la cinquième édition, on a fait une première, une deuxième, une troisième et une quatrième. La première édition était en 2017 sur la thématique : 'la liberté de création hors les murs' et la deuxième édition était en 2018 sur la thématique concernant : 'la construction de l'espace public', c'est à dire construire l'espace public, à travers l'art dans l'espace public on peut construire notre société.
Et donc la troisième édition était sur 'la cohabitation pacifique', le droit d'intégrité sur toutes les questions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En 2019 où on a rencontré des familles déplacées, on a discuté avec elles à Dschang, on a parlé de leurs parcours et on a fait toute une édition pour ces familles, et enfin la quatrième édition en 2020 a été limitée à cause du Coronavirus mais on a décidé de faire quand même le festival, de le maintenir et de faire un festival dédié uniquement aux artistes nationaux intitulé