Afin de magnifier le Forum Europe-Afrique, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) Mounouna Foutsou a signé une convention de partenariat avce France Volontaires ce vendredi, 02 décembre 2022, à la salle des convivialités du Musée National à Yaoundé. Dès don arrivée sur les lieux, le Ministre de la jeunesse a été accueilli par S.E. Philippe VAN DAMME, Ambassadeur de la Délégation de l'Union Européenne.
Notons que le forum Euro-Afrique rassemble les jeunes personnes engagés et les acteurs de la société pour contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité sociale. Il est alors question de mobiliser toutes les forces vives de la transformation durable de la nouvelle société. Ce forum regroupe l'ensemble des pays de l'Afrique Centrale et Organisations diverses.
''S'engager'', est le thème de ce forum qui se tient à Yaoundé du 1er au 03 décembre 2022.
Le MINJEC était en compagnie de l'ambassadeur de France au Cameroun, Thierry MARCHAND et de Phillipe VAN DAMME, Ambassadeur de la Délégation de l'Union Européenne. Cette Cérémonie d'ouverture du forum Europe-Afrique était couplée à la signature de la convention entre le MINJEC et France Volontaire.
Jacques Johnathan NYEM, Responsable du Conseil Euro-Afrique s’est exprimé sur le forum tout en ajoutant que c’est une mobilisation de toute la communauté internationale afin de faire de nos sociétés, des lieux de bien-être où chacun s'épanouit et s'engage. Il a alors exhorté les participants à faire des propositions concrètes et pertinentes à l'épanouissement des populations entre les deux peuples africains et occidentaux.
Thierry MARCHAND, ambassadeur de France au Cameroun dans son propos s'est réjoui de la tenue de ce forum afin de donner l'opportunité aux jeunes venus des deux continents d'échanger sur les questions de coopération, de bien-être et à imaginer des solutions innovantes pour développer les deux continents. Au delà de ces trois jours, l'opportunité est toute trouvée pour permettre aux jeunes et autres acteurs de développement, d'assurer à la jeunesse d'être entendue. C'est l'objectif poursuivi par l'ensemble des 15 pays représentés à ce forum pour favoriser des solutions adaptés à un monde plus durable.
Selon Philippe VAN DAMME, cette rencontre s'inscrit en droite ligne des préoccupations partagées entre l'Europe et l'Afrique afin de renforcer l'engagement réciproque. De ce fait, ce forum qui se tient sous le thème : ''S'engager'' vise à relancer de nouvelles initiatives pour le leadership des jeunes en ce qui concerne l'inclusion des jeunes et à développer les possibilités d'apprentissage et de développement.
Selon lui, l'objectif de l'union européenne est de valoriser la participation des jeunes pour le changement et de les mettre en conditions de changer. C'est dans cet esprit de la Jeunesse en général que l'union européenne souhaite établir un partenariat réciproquement profitable.
Il a invité les participants à se dire bonjour dans un esprit de convivialité tel que stipulé par les termes de ce forum pour une coopération réciproquement engagée.
« Si on dit souvent que le " Cameroun c’est l’Afrique en miniature ", c’est entre autres parce que le rêve d’une Afrique qui apporte sa contribution à la paix, au progrès humain, à la coexistence pacifique et au bien-être des populations est celui des pouvoirs publics camerounais pour la jeunesse. Bien évidemment comme toute vision, ceci reste et demeure un rêve certes, mais non une illusion.Il s’agit bel et bien d’un rêve réalisable, surtout parce que les pouvoirs publics le font porter par la jeunesse, une jeunesse décidée à réaliser son plein potentiel dans le développement de la nation, une jeunesse à l’avant-garde de la promotion de notre culture et de la paix dans notre pays.
Bien évidemment, tout ceci ne reste peut-être jusque-là qu’un rêve, à cause des difficultés auxquelles sont confrontés au quotidien les jeunes, porteurs pourtant de ce rêve, difficultés aggravées par les différentes crises socio-politiques que traverse actuellement notre pays, en particulier la crise qui sévit dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec comme conséquence, l’instabilité et le déplacement interne des populations.Selon les estimations d’OCHA (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires) en octobre 2018, 437 513 personnes sont déplacées internes au Cameroun du fait de cette crise.
Ce drame vient d’ailleurs s’ajouter au contexte d’insécurité transfrontalière et aux attaques terroristes de la secte djihadiste Boko haram, dont la menace continue de planer sur notre territoire, en particulier sur les jeunes,qui malheureusement font l’objet de recrutements perfides dans les rangs de ces nébuleuses obscurantistes et meurtrières. Ça reste probablement un rêve parce que ces situations conduisent à des grands mouvements des populations générateurs de heurts et des tensions de toutes sortes qui mettent à mal l’harmonie au sein des communautés à la base, et éprouve la coexistence pacifique des diversités sociologiques qui constituent la richesse culturelledu Cameroun. Ça reste peut-être encore un rêve parce que le chômage des jeunes est davantage aggravé par des performances économiques insuffisantes qui nuisent à la capacité des pouvoirs publics à offrir des possibilités favorables aux jeunes générations. La croissance économique limitée diminue inexorablement les capacités des pouvoirs publics à générer des ressources, tandis que les besoins en dépenses publiques pour soutenir ces jeunes sont en constante augmentation.
Les jeunes qui sont les plus frappés par le chômage sont également ceux dont la situation économique et sociale est la plus défavorable. L’absence de perspective qui leur donne l’impression d’horizons bouchés les pousse inexorablement vers des activités criminelles causes d’instabilités et de troubles sociaux de tous genres. Pour faire de ce rêve une réalité, les pouvoirs publics misent effectivement sur le capital jeunesse de sa population en luttant contre le chômage des jeunes avec un ensemble de politiques combinées qui passent en revue toutes les options que les décideurs, les employeurs, les syndicats, les partenaires au développement, les organisations de jeunesse et les jeunes eux-mêmes peuvent rechercher. Des efforts sont déployés dans les domaines de l’éducation et de la formation professionnelle en vue de l’insertion socio-économique des jeunes.
C'est dans ce contexte que les voix des jeunes au travers du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC), du parlement jeunesse, des Conseil Municipaux et Régionaux Jeunes (CMJ/CRJ) sont très souvent entendues et que leurs points de vue sont généralement intégrés dans les priorités politiques du pays. De nombreuses initiatives gouvernementales sont à cet effet développées pour assurer l’insertion socio-économique et professionnelle des jeunes.
Car, le développement de la Nation se traduit aussi et d’abord par la réduction substantielle du chômage des jeunes. C’est pour ainsi que le Président de la République, son Excellence Paul BIYA signalait déjà dans son message à la jeunesse le 10 février 2010, je le cite : « Je n’ignore pas, croyez-le bien, quelles sont vos inquiétudes quant à votre avenir. Je peux imaginer la déception de ceux qui, après de longues années d’études, peinent à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications ; le découragement de ceux qui, sans diplômes, n’ont, au mieux, comme perspective, que des emplois précaires ;le sentiment d’injustice de ceux qui, privés de tout espoir, ont l’impression d’être rejetés par la société.
A tous ceux-là, je dis qu’ils ne doivent pas désespérer, car notre redressement est en marche ». Fin de citation. Dans ce laborieux processus, le Chef de l’Etat précisait avec emphase dans la même adresse que« Cette bataille pour l’emploi n’est que l’autre face de notre combat pour le développement. Et ce combat, c’est vous qui, dans les prochaines années, allez devoir le mener … et le gagner. Pour cela, il vous faudra être armé de toutes les compétences nécessaires que vous avez acquises au cours de votre parcours scolaire et universitaire. C’est bien entendu la garantie de votre réussite personnelle, mais aussi et surtout l’accomplissement d’un devoir civique envers votre pays. Vous lui marquerez ainsi votre reconnaissance pour les efforts qu’il a faits pour vous tout au long de vos études ». Fin de citation.
Cette volonté politique manifeste du Chef de l’Etat est une interpellationquiplace chaque jeune devant ses responsabilités. Il est question de tirer les dormeurs de leur torpeur et de l’apathiepour lessortirde la prison de schémas catastrophiques qui inhibent leurs potentialités réelles et les laissent aller au découragement face aux nombreux défis que leur lance un contexte caractérisé par des menaces tels que le chômage et/ou le sous-emploi, le marasme économique manifesté par l’insuffisance des moyens susceptibles d’assurer leur plein accompagnement, pour ne citer que ceux-là.
En effet, conformément aux prescriptions du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) qui trouvent leur prolongement dans la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND 30), le Cameroun est devenu un vaste chantier qui appelle la pleine et effective participation de tous au premier rang desquels se trouvent les jeunes. C’est ainsi que, les jeunes de tous les milieux dont ceux qui sont déjà dans la vie active, ceux des Ecoles de formation, du secondaire et de l’enseignement supérieur, ceux du secteur informel et de la société civile, développent de manière concrète un intérêt qui va au-delà de l’élaboration et de l’expression d’opinions, mais qui se préoccupe davantage d’apporter des contributions en vue de la réalisation des visions d’ensemble aux niveaux national et mondial.
C’est pour cela que la réflexion est menée en milieux jeunes notamment au sein du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun pour l’élaboration des stratégies pouvant permettre d’améliorer la situation des jeunes non seulement dans notre pays, mais aussi dans le monde, à l’instar de des concertations menées aujourd’hui par le conseil afrique Europe où il estquestion d’identifier les actions à mener et les cibles spécifiques des actions à entreprendre, d’établir des indicateurs pour le développement des jeunes, dans le cadre du programme pour le développement durable, en sélectionnant les domaines de priorité absolue pour les jeunes tels que l’éducation et la formation, l’emploi et l’Entrepreneuriat, la gouvernance et la participation, etc.
Les jeunes eux-mêmes contribuent ainsi au développement de positions communes et d’initiatives de plaidoyer aux niveaux régional et mondial pour la définition et l’utilisation de cibles et d’indicateurs spécifiques aux jeunes, dans la perspective de produire des rapports sur les progrès réalisés dans nos pays dans le domaine de la promotion de la jeunesse et faire progresser la mise en œuvre du Programme d’Action mondial pour la Jeunesse (PAMJ) dans le contexte des ODD. Mais, comme le faisait observer le Chef de l’Etat, son Excellence Paul BIYA, dans son adresse à la Nation, le 31 décembre 2014, « il n’y a pas de paix sans sécurité, pas de développement sans paix ».
Et on ne le dira jamais assez, la paix est la première condition du développement d’un Etat, l’ingrédient essentiel de la promotion du bien-être de l’homme. En effet, rien de positif et de sérieux ne peut se construire sans la paix, surtout en ce moment où des entrepreneurs de guerres s’emploient à solliciter et exploitent la disponibilité et la naïveté de la jeunesse pour des manœuvres qui ne participent pas à la construction et à l’édification d’une nation camerounaise stable et prospère. » A dit le Ministre lors de son discours.
La signature de la convention de partenariat entre France Volontaires et le MINJEC s’est ainsi effectuée après le discours du MINJEC. Il faut noter Cette convention vise à favoriser la mobilité de déplacement et de partage entre les volontaires Camerounais et Français.
Odile Pahai
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature