Les hommes et femmes de sciences attribuent au réchauffement du climat, cette sorte de dérégulation constatée dans la manifestation des saisons. En effet, pluies torrentielles, tempêtes, inondations et sécheresses se produisent à un rythme soutenu jusqu'ici inconnu. Comme conséquences qui tend à perdurer, des morts par centaines et une incommensurable désolation. Ce même déréglément climatique serait-il la cause des embardées intellectuelles et morales en constante augmentation chez nos compatriotes ? Toujours est-il que les torrents de mensonges et les tempêtes d'insultes de plus en plus récurrents sont en passe de provoquer une crise de confiance assise sur de forts replis identitaires. Avec son potentiel lot de morts et ses territoires de désolation.
Il faut dire que des esprits mal tournés se servent astucieusement et tout aussi perfidement des dilemmes, des inquiétudes et autres questionnements légitimes de nos concitoyens, pour les nourrir de faux espoirs, en contrepartie de l’exacerbation de leur impatience. C’est alors que tombent tous les référents d’humanité, de fraternité et de solidarité. La diversité devient adversité, l’égoïsme remplace l’altruisme, les chaleureux voisinages se transforment en d’hermétiques ermitages, et le désir d’accaparement l’emporte sur le sens du partage. La violence née de ces antagonismes artificiels car artificieux, affecte douloureusement nos familles, nos communautés, notre vivre-ensemble, et notre nation tout entière.
Il est pourtant possible de vivre autrement sur le sol du Cameroun. En discutant sans nous disputer. En revendiquant et réclamant sans nous violenter. Il est possible de vivre d’entente, en paix et en toute sécurité avec son voisin, son prochain. Notre être tout entier le désire, le pressent, l’exige.
Nos Forces de Défense et