Ce mardi 25 mai 2021, le Président du MPDR et Médiateur Universel Jean-Claude SHANDA TONME a adressé ses souhaits d'anniversaire à NI JOHN FRU NDI Président du Social Democratic Front (SDF). L'intégralité du courrier a été rédigé comme suit :
"Joyeux anniversaire Monsieur le Président
L’histoire de l’humanité est d’abord, une succession de dates qui portent à chaque fois des épreuves, et marquent les consciences.
L’histoire des nations, répond d’abord de ces dates, de ces épreuves.
Mais cette histoire des nations, est aussi et surtout, une histoire décidée, façonnée, pensée et construite par des grands hommes, des personnalités extraordinaires, des activistes, des créateurs, des inventeurs et des leaders armés d’une détermination et d’un génie presque hors de toute prévision, programmation et anticipation.
La nation camerounaise de maintenant, c’est donc une histoire d’avant-hier et d’hier. C’est l’histoire des grands hommes, c’est l’histoire des grandes organisations. C’est l’histoire de l’Union des populations du Cameroun (UPC), c’est l’histoire du social Democratic Front (SDF). C’est l’histoire de Ruben Um Nyobe et ses compagnons, c’est l’histoire de Ni John FruNdi et ses compagnons. C’est aussi l’histoire de nombreux patriotes libre-penseur.
Les enfants, petits-enfants, les générations du présent, de demain, d’après-demain et de toujours, dans un sentiment national et dans une expression de patriotisme vrais, se souviennent et se souviendront, de ce jour du 26 Mai 1990. NAISSANCE DU SOCIAL DEMOCRATIC FRONT (SDF).
A jamais et pour le témoignage du temps, des temps et des générations en générations, je voudrais me prosterner humblement la tête baissée et en prières, pour saluer cette date, pour saluer l’homme que vous êtes, le bâtisseur courageux et meneur auprès de qui, je fus un des lieutenants et jeune compagnon civils des années de braise.
Joyeux anniversaire Monsieur le Président.
Je compte sur vous dorénavant, et mieux qu’hier, pour que la flamme de la démocratie que vous aviez allumée, arrangée, entretenue et solidifiée en 1990, reste vive et porte les espoirs du dialogue, du pardon, de la tolérance, de la réconciliation et de la paix, dont notre pays a tant besoin maintenant. N’invoquez point votre grand âge, ni fatigue ni déceptions et ni trahisons, pour nous abandonner, nous avec nos mains si fragiles. Tant que les yeux du sage sont ouverts et que son cœur bat toujours, il demeure une source irremplaçable, intarissable et incontournable pour l’éducation et l’orientation de la famille. Le Cameroun a et aura encore besoin de vous.
C’est votre fils qui parle, le citoyen libre et patriote honnête, celui que vous avez d’une manière ou d’une autre, contribué à façonner, à former, à stabiliser et à conduire dans l’arène.
Nous avions combattu le bon combat durant ces années de braise, ces années où nous travaillions, marchions, manifestions franchement et entièrement pour la démocratie, les libertés et l’avancement de notre pays, cela sans jamais ni instrumenter la division, ni souhaiter la sécession. Nous parlions d’une même voix, d’une seule voix, et nous animions sous ta supervision et ton leadership, une opposition avec ses fautes et ses erreurs, mais jamais pour casser ni détruire la nation camerounaise.
Monsieur le Président,
Au moment où le Social Democratic Front célèbre cet anniversaire, un anniversaire de 31 ans de travail et d’efforts multiformes, de participations et de contributions citoyennes aux affaires du pays, aux débats et à l’émancipation du peuple, je ne veux point oublier ni Siga Assanga, ni le Professeur Assongany, ni l’honorable Mbah Ndam ni le bâtonnier Bernard Muna, ni les six compatriotes tombées ce jour-là, ce 26 Mai 1990, ni les autres, tous ces patriotes partis trop tôt. Paix à leur âme et gloire à l’endroit de leur mémoire.
Monsieur le Président,
Le moment de cet anniversaire, est aussi un moment d’interpellation. Les personnes mortes en l’an 2000 par exemple, ne comprendront pas comment nous en sommes arrivés à incendier des écoles, à découper nos semblables à la machette, à massacrer des écoliers, à planter des bombes dans des bars. Que s’est-il passé ?
Monsieur le Président,
Je revois cette belle image des deux personnalités les plus marquantes du pays, au Comice d’Ebolowa, assises côte à côte, cette image du président Paul Biya, président de la République, Chef de l’Etat, Chef du parti au pouvoir, le RDPC, et Ni John Fru Ndi, Président du Social Democratic Front, Chef de l’opposition. L’espoir et l’assurance d’une nation avançant dans le dialogue étaient si grands. Cette image avait changé ma vie et mon esprit, ma vision de notre pays et de son destin. Beaucoup de compatriotes avaient aimé cela, prié pour leur pays, pour la paix, et passé de très bonnes nuits les jours suivants.
Levez-vous, Monsieur le Président, et prenez en mains l’élite anglophone, marchez pour la paix et forcez le chemin. Le cardinal Christian Tumi est parti, relevez le défi et rassemblez le peuple, votre peuple, notre peuple.Redonnez-nous une image comme celle d’Ebolowa, pour asseoir le dialogue, conduire la réconciliation et conclure la paix. J’ai personnellement écrit à quelques élites anglophones et imploré leur implication, mais en vain. Vous êtes absolument et incontestablement un boulon essentiel du moteur, une partie du volent et une partie des roues. L’histoire vous regarde./.
Vive le SDF à Jamais et longue vie au Chairman.
Vive le Dialogue et la Réconciliation Vive la République consensuelle
Vive le Cameroun"
SHANDA TONME
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature