Cameroun - MINJEC/lancement de la deuxième phase de la caravane nationale d'éducation populaire

: Mounouna Foutsou incite les jeunes à plus d'actions

Ce 12 août 2024, MOUNOUNA FOUTSOU (Ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique) est reçu à l'entrée de la ville par le Gouverneur Félix NGUELE NGUELE dans le cadre du lancement de la deuxième phase de la caravane nationale d'éducation populaire. Elle a sillonnée les localités du Sud et une partie de la région du Centre.


Les Equipes mobiles d'animation populaire urbaine et rural, les jeunes du Conseil national de la Jeunesse, les Appelés du Service civique et d'autres leaders jeunes, mobilisés pour la cause ont reçu des mains du MINJEC et du Gouverneur, l'étendard qui sera le symbole de la deuxième phase de la caravane en cours de lancement. Le questionnement sur l'utilité d'une caravane nationale d'éducation a été éludé durant cette cérémonie. 


C'est à cette question que répondra Nathaniel DAÏSSINKAYE, le chef du Centre national d'éducation populaire et civique (CNEPCI). A retenir, cette activité qui rentre dans l’agenda du Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique constitue un des dispositifs appropriés mis en place pour faire face aux défis de la montée des fléaux sociaux tels que la délinquance, le délitement des valeurs morales et civiques au sein de la société, l’émergence de menaces nouvelles telles que la radicalisation et l’extrémisme violent, les discours de haine, les replis identitaires, la cybercriminalité ainsi que les manipulations de toutes sortes dont sont victimes les jeunes à des fins de déstabilisation ou de désordre.


"En cette période, la caravane se donne pour mission d’éduquer les jeunes sur leurs droits et devoirs civiques en rapport avec les élections mais également sur leurs responsabilités en tant que citoyens à respecter les institutions de la République et les personnes qui les incarnent. Il importe de souligner que la jeunesse, fer de lance de la nation doit capitaliser sa vigueur, sa force et toutes ses capacités pour veiller au bien-être de notre pays et à préserver la paix sociale et les acquis qui sont les fruits d’énormes sacrifices de ses devanciers et qui constituent son héritage", a expliqué le Chef Cnepci.


MOUNOUNA FOUTSOU a situé le contexte dans lequel la caravane nationale d'éducation populaire se déroule. "Il s'agit entre autres des crises sécuritaires dans les régions septentrionales du fait de la secte Boko Haram et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest orchestrées par des séparatistes". Suite à ce constat posé, Mounouna Foutsou  lancera l'appel : "il est impératif que nous unissions nos efforts pour la promotion du dialogue interculturel et le renforcement de la cohésion sociale au sein de nos communautés pour une meilleure cohésion sociale et un vivre ensemble harmonieux". MOUNOUNA FOUTSOU de poursuivre : "Cette activité est une réponse à la Très Haute interpellation du Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul BIYA lors de son message à la jeunesse du 10 février 2024", je cite: «Je tiens toutefois à dire, que notre jeunesse ne saurait tirer pleinement avantage des opportunités qui lui sont offertes, si elle ne s’approprie pas pleinement les valeurs civiques".


De prime abord, le ministre indiquera que le Gouvernement de la République, conscient de la situation, multiplie des actions pour faire porter le message du civisme sur l'ensemble du territoire national. "C'est l'intérêt de la caravane initiée par le département ministériel dont il a la charge sur le thème : « Jeunesse, engagement civique et patriotisme économique pour des vacances saines, éducatives, productives et utiles».


Ladite caravane dont la deuxième phase est officiellement lancée ce jour ici même à Ebolowa participe de cette mission de sensibilisation et d’éducation. Elle vise à promouvoir et renforcer la responsabilité individuelle et collective des populations face aux défis de l’Émergence qui impliquent la revitalisation de certains leviers en état d’essoufflement, notamment l’éducation morale, civique ainsi que l’entrepreneuriat", a expliqué MOUNOUNA FOUTSOU.


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