Cameroun – Opinion/SHANDA TONME : Le cas du Chantier Naval et Industriel du Cameroun

Il vient toujours un temps où la justice s’impose, où les gouvernants après avoir été trop longtemps trompés par leurs collaborateurs et subalternes de tous les niveaux, se réveillent, découvrent la vérité, et manifestent leur autorité ultime pour faire la lumière et réparer les torts. La bonne gouvernance c’est avant tout, le respect des citoyens par les gouvernants et vice-versa. Mais quand les gouvernants se murent dans un silence dédaigneux, orgueilleux et condescendant ou complice, ils allument des feux involontaires susceptibles à terme de déstabiliser la société. Shanda Tonme


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Yaoundé, le 18 Décembre 2023

Le Médiateur Universel

                                                             Président de la Commission

SUR LE CAS DU CHENTIER NAVAL ET INDUSTRIEL

DU CAMEROUN (CNIC), UN VERITABLE GACHIS

Au regard de la gravité, de l’ampleur et des implications nationales et internationales de ces crimes incontestables, le chef de l’Etat, à la suite des partenaires bilatéraux et multilatéraux, a prescrit des enquêtes. A ce jour, lesdites enquêtes font l’objet de diverses procédures à la fois au Tribunal criminel spécial, et au contrôle supérieur de l’Etat.

Qu’est ce qui n’a pas marché ? Pourquoi avons-nous fait ça ? Comment justifierons-nous cela devant le tribunal de l’histoire et du ciel ? Même le Seigneur qui pardonne à tout le monde y compris aux pires criminels, ne nous pardonnera pas. Le courage dorénavant consiste à le reconnaître et à assumer.

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Jamais personne ne m’accusera à raison et surtout avec des arguments et des preuves solides, d’antipatriotisme et encore moins d’extrémisme destructeur ou de complaisance, tant le destin de notre pays me tient à cœur selon les voies et les moyens du dialogue, de la tolérance, de l’humilité, de la réconciliation et de la paix. Il faut être bête pour refuser de poser un regard sur le passé avec autocritique.

 

C’est dans cette posture, que je souffre dorénavant de mille interrogations à perdre le sommeil. Quand vous êtes roi, maître, patron suprême, champion et que vous tombez à rien du tout ensuite, de votre fait, par et pour votre laxisme, alors il y a un problème. L’affaire-ci, celle du CNIC doit nous interpeller profondément. Voilà notre bijou, une vision extraordinaire, qui nous permettait de dominer sur toute la côte ouest africaine et nous permettait de triompher techniquement, qui n’est plus rien du tout, qui est devenu un fantôme et encore.

 

Pourquoi avons-nous cassé le CNIC ? Epervier, oui mais avions-nous bien analysé, jugé et projeté, mesuré et envisagé les conséquences ? Tous les navires du monde s’arrêtaient à Douala pour se donner une cure de jouvence, pour renaître, pour vivre notre technicité industrielle dans la matière des constructions navales. En un coup de crayon et sans doute quelques subjectivismes, nous avons tout écroulé, un véritable gâchis sans nom. Je dis bien nous, parce que dans cette affaire, c’est notre culture permanente du complot, du règlement des comptes, de la vengeance, de la délation, de la haine et des folies obscurantistes qui est responsable. Jamais nous ne serons pardonnés pour avoir détruit le CINC. Même le seigneur ne nous pardonnera pas. Nous sommes tout simplement méchants.

 

Tout un now how a été jeté à la poubelle, des ingénieurs et corps de métiers spécialisés expérimentés abandonnés à la galère sans travail ni salaire. L’OMS devra peut-être introduire dans son tableau des pandémies, une autre venue du Cameroun, et ce ne sera que très juste. A chacun de donner un nom à cette pandémie./.


SHANDA TONME

Président, Médiateur universel

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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