Déjà trois semaines que se déroule ici au Cameroun la Coupe d’Afrique des Nations de football, compétition sportive rendue à sa 33ème édition.
En se risquant à un point de la situation sécuritaire à mi-parcours, nulle part il n’apparait que cet évènement majeur ait été perturbé par un quelconque incident en relation directe ou lointaine avec la menace terroriste enregistrée en certains points de notre territoire national, y compris ceux abritant un bon nombre de rencontres.
Un tel cas de figure ne pouvait que laisser perplexes mêmes les plus optimistes des observateurs, notamment ceux n’ayant pas joint leur voix au cœur des augures catastrophistes.
Évidemment, l’atteinte d’un tel résultat ne saurait être le fait du seul hasard, la logique voulant que l’atmosphère de sécurité dans laquelle baigne la 33ème CAN soit le produit des mesures prises par les pouvoirs publics, mesures mises en œuvre par les Forces de Défense et de Sécurité, en lien composite avec la population, dans le sacro-saint respect du diptyque Armée-Nation, manifestation palpable de la Défense Populaire.
Dans ce registre et pour ce qui est du dispositif visible, l’on note le renforcement des contrôles aux frontières, la permanence et la multiplication des contrôles d’identité, sans oublier la présence des Forces de Maintien de l’Ordre dans les lieux de forte affluence, entre autres actions de détection et de dissuasion.
La même logique voudrait, tout compte fait, qu’une fenêtre fût-elle étroite, soit laissée à la possibilité fût-elle infime, d’un regain de patriotisme de la part des éléments séditieux qui en dépit des contingences factuelles, et tout en se réclamant d’une nationalité fantasmée, demeurent néanmoins conscients d’être par-dessus tout des camerounais.
C’est de la sorte que l’on parvient, quoique de manière tacite, mais en aucun cas fortuite, à ce que l’on serait tenté de nommer « l’union sacrée ».
De celles qui ne se forment qu’autour de la défense de causes dont l’intérêt est bien compris par toute la nation.
La promotion et la valorisation des capacités et potentialités du Cameroun, la sécurité et le bien-être de notre pays ne méritent-ils pas que l’on taise nos dissensions ne fut-ce que le temps d’une compétition internationale ?
Toujours est-il qu’en venant se greffer aux multiples incitations à l’apaisement initiées par le passé, l’actuel état des choses va plutôt entretenir l’espoir d’une prochaine sortie de crise tout aussi apaisée.
Reste que l’espoir ainsi nourri ne saurait être béat. Il requiert de la part de chacun et de tous, un état d’esprit patriotique, un comportement civique, et des actes citoyens.
Alors seulement, arriverons-nous à transformer l’accalmie présentement vécue dans nos chamailleries internes, en une trêve viable au-delà de l’intermède sportif, l’état final recherché étant et demeurant l’avènement d’une paix des braves autour de l’idéal unitaire national. /-
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
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28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature