Opinions /SHANDA TONME : "Le Cameroun est à construire et non à détruire"

C’est dans la banalisation des situations, la lourdeur des décisions même simples et évidentes, que germent les pires virus du désordre et de la ruine de la société, de la déliquescence de la république et de la décrépitude des nations. Quand ainsi, il faut attendre et attendre, toujours attendre sana jamais se fier à un calendrier quelconque, les vannes des dérapages de toutes natures s’ouvrent, et émergent librement toutes les idioties, toutes les tentations ainsi que tous les maux, toutes les saloperies et toutes les pandémies politique. Et les imbéciles, la fainéants, les incendiaires, les faussaires prospèrent.

L’état des lieux de notre pays, quelles que soient nos opinions et chapelles idéologiques, doctrinales et spirituelles, inspire partout les mêmes appréhensions, et débouche par toutes les analyses et observations, aux mêmes conclusions : Excès d’attentisme, désorientations et inquiétudes des lendemains. Comment en arrive-t-on là, et que faire ?

A nouveau, montent des quatre coins du pays, des voix bizarres, des émotions troublantes et des provocations insensées qui mettent en péril, les fondements des institutions. L’Etat, la République, la Nation, sont entrées voire en voie d’enterrement, par des hypothèques haineuses, méchantes et insalubres, que suscitent ces errements provenant légitimement des aléas, nombreux de notre système de gouvernance et de nos hommes de pouvoir.

Allons-nous livrer le Cameroun à ces sautes d’humeur qui dorénavant, assimilent le moindre projet, la moindre fondation d’immeuble, à des expansionnismes de tribus, en rapport avec des besoins de survivance des vestiges ancestraux d’un autre temps, construits sur des discours identitaires aléatoires ? Jamais avant, on a laissé prospérer autant de dérives et d’inepties, au point de nous faire ressembler à des broussards qui craignent la lumière et redoute la puce électronique.

Le Cameroun est à construire et non à détruire, soutenant un sage contemporain, et le MPDR en a fait un pan de sa profession de foi. Mais comment ferons-nous, à attendre, attendre, attendre que les décisions les plus élémentaires soient actées, que les voyous les plus sales soient punis et que les valeurs les plus nobles soient préservées et sauvegardées. Pour avancer et grandir, il faut savoir et pouvoir primer les justes, prendre les décisions qui s’imposent en temps, en forme et en substance.

Le MPDR ne renoncera à aucun fragment de sa profession de foi, supposant la primauté du dialogue, de la tolérance, de l’humilité, du pardon et de la réconciliation, mais nous ne partagerons point l’inertie et l’excès d’attentisme criminel. Le Pays attend, le peuple attend, et les risques de dérapage s’accumulent. IL faut y mettre fin, cesser avec les demi mesures et les replâtrages, et siffler vraiment la fin de la récréation. Du NOSO au COVIGATE, au GLENCOREGATE et au CANGATE, la LIGNE 94 GATE et jusqu’aux grands désordres des titres fonciers, des nominations clandestines de cousins et de copains puis la pandémie des faux diplômes, c’est de cela qu’il s’agit.

C’est dans les fortes attentes et les situations généralisées de désespoirs, que se vérifient, s’expriment et s’imposent les vrais médiateurs, ce que nous sommes, ce que le MPDR est et restera. C’est ce donc a besoin de notre pays, et noms des promesses de feu, des invectives et des replis villageois bêtes concentrées sur des jalousies des tribus au nom des occupations des terres, et des va-en guerre/

SHANDA TONME

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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