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Regard posé sur 10 ans de scandales axés sur un projet de communication d'urgence au Cameroun

Le Cameroun à travers ses nombreux projets de structuration et de développement a vu de nombreuses propositions lui être affrété durant de nombreuses années. En marge de la gestion équitable et managériale des communications, des télécommunications, des projets de routes entre autres, plusieurs aspects ont notamment été observés aux vues de la non-application desdits projets. Ainsi il en résulte de nombreux scandales autour de ces inachevés depuis près de 10 ans au Cameroun.


En effet, lesdits projets résultent conformément sur plusieurs interfaces. Selon certaines sources, on peut citer le "Projet de Réseau National de Télécommunications d'Urgence (RNTU) lancé en 2011 par le MINPOSTEl (Ministère des Postes et Télécommunications) destiné à améliorer le secteur des Télécommunications semble aujourd'hui trainer du pieds et fait polémique. C'est ainsi qu'une rétrospective de 10 ans de scandales autour d'un contrat juteux avec l'entreprise chinoise ZTE est mis en exergue.


Rappelons qu'il a été attribué sans appels d'offres en 2013. Il s'agissait d'installer un réseau de communication d'urgence basé sur la technologie 2G qui laissait déjà à désirer dont le coût était évalué à plus de 70 milliards de FCFA. Face à autant d'incompréhensions quelques Experts dudit Ministère avaient donnés l'alerte sur ce choix technique qui semblait inadapté pour la circonstance.


Toutefois, durant l'année 2016, le MINTP (Ministère des Travaux Publics) aurait pointé une surfacturation de 1,8 milliards de FCFA de l'entreprise chinoise ZTE. Il se pourrait que malgré cet état des choses, aucun redressement financier n'aura été engagé par le Gouvernement camerounais.


Cela va sans dire que 10 ans après son lancement le projet semble toujours n'être pas achevé malgré les financements attribués. On note juste 64% des installations qui seraient réalisées jusqu'à ce jour, ceci doté de 900 réserves qui remettraient en cause la sécurité du réseau de communication.


En effet, selon certaines statistiques, 95% auraient été payés pour un réseau inexistant. L'entreprise chinoise ZTE quant à elle a déjà perçu 95% du montant prévu comme le stipule le contrat et réclame les 5% restants qui équivaut à 3,5 milliards de FCFA pour la finition du projet et ainsi démarrer la maintenance.


Les experts du Ministère des Postes et Télécommunications n'ont cessé de dénoncer cet état des choses à l'endroit des autorités qui elles espèrent plutôt clôturer définitivement ce contrat avec l'entreprise chinoise ZTE en lui versant le reste de son acompte.


C'est ainsi que ce projet sur 10 ans ne cesse de mener à réflexions sur d'éventuels soupçons de malversations et de non achèvement par la suite. Par ailleurs, il faut noter qu'aucune enquête qui semble sérieuse n'aura été menée par la Gouvernement jusqu'à ce jour. L'opinion publique s'interroge ainsi sur l'efficacité du CONSUPE (Contrôle Supérieur de l'État) face à ces malversations financières et également sur l'opacité du MINPOSTEL depuis le début de ce contrat.


Il va sans dire que ce projet sensé améliorer le climat de la communication et des télécommunications semble quelque peu mal actionné et la mauvaise gérance de cet état de présentation mène à de nombreuses réflexions sur l'état d'avancement des infrastructures au Cameroun et sur la gestion équitable de ces infrastructures notamment sur le cas du RNTU. Vivement un éclaircissement sur ce projet qui semblait novateur au départ.


Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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