Le destin de l’Afrique se joue-t-il en Ethiopie ? Notre position doit être sans équivoque
Ce qui est dorénavant en jeu un peu partout sur le continent, c’est le maintien en l’état, de certains grands ensembles qui historiquement, ont résisté aux manœuvres d’ébranlement néocoloniales et impérialistes. Ce qui nous revient historiquement en exemple, c’est l’organisation des forces occultes manipulées par des puissances étrangères avides de domination, pour casser la dynamique nationaliste, patriotique et progressiste de certains peuples, en les fracturant sur des lignes ethniques et subjectives.
Il faudrait comprendre la désintégration de l’Union soviétique, la désintégration de la Yougoslavie, la désintégration de la Lybie, la déconstruction de l’Irak, et les tentatives ratées pour le Congo avec l’assassinat de Patrice Lumumba, puis maintenant le Mali, et peut-être le Cameroun, le Tchad, pour avoir une idée nette des enjeux.
La guerre en Ethiopie comporte une cause panafricaniste à défendre, une cause pour laquelle, l’unanimité des leaders d’opinion, de la société civile et des intelligences vives du continent, devrait se manifester, s’exprimer, se montrer et s’impliquer activement, sincèrement, honnêtement, ouvertement. C’est le lieu de regretter gravement, les positions manipulées et esclavagistes de certains leaders africains, à l’instar des présidents du Congo démocratique et du Rwanda, qui ont enfourché les trompettes de la trahison, en évoquant déjà le transfert du siège de l’Union Africaine. On sait qui est derrière la manœuvre, mais ça ne passera pas. Addis Abeba demeure la capitale pythique de l’Afrique, et rien ne la fera bouger. La trahison ne passera pas. Personne n’a songé à déplacer le siège de l’ONU de New York après les attentats terroristes de 2001.
C’est au fond, plus de la division et de l’éclatement planifiés de la nation rastafarienne qu’il est question, et non de l’autodétermination consciente et noble du Tigré ou de toute autre région. L’Ethiopie fait face à une coalition de puissances méchantes, néocoloniales, impérialistes et revanchardes qui ne supportent pas leur défaite historique, ni leur répulsion actuelle. La mise en eau effective du barrage de la renaissance, a constitué le clou d’un défi que ces puissances digèrent mal.
Il faut soutenir l’Ethiopie et son premier ministre, il faut engager toutes les énergies diplomatiques pour dénoncer, décourager et éconduire les nervis et leurs suppôts africains. Les peuples d’Ethiopie, du Mali, du Cameroun, et du Tchad, doivent demeurer fermes, soudés et unis. VIVE L’UNITE DES PEUPLES AFRICAINS./.
SHANDA TONME
Derniers commentaires
06.12 | 17:52
Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏
03.12 | 09:31
Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not
30.11 | 11:53
Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.
28.11 | 21:45
Vive la folie de la littérature