Cameroun - MCFP : Mohamed Rahim Noumeu : Mon billet politique du week-end en réponse à la compatriote Calixte Beyala


Mon billet politique du week-end


En reponse à la compatriote Calixte Beyala


Avec la plus grande stupéfaction, nous avons lu le billet émis par la grande compatriote Calixte Beyala.


Elle s'évertue à jetter l'opprobre sur les succès politiques du chef de l'Etat, sans manquer de ternir grossièrement la vocation politique du concitoyen Franck Emmanuel Biya, en affirmant que cette dernière sera le fruit, non pas des dynamiques sociopolitiques populaires et endogènes observables sur l'ensemble du territoire national et auprès des diasporas, mais d'une construction exogène, européenne, eurocentrée, s'adossant sur une mission de promotion et de protection des intérêts des métropoles occidentales.


Si l'on ne peut se dire surpris de ces élucubrations brumeuses de la grande compatriotes au regard de ses récentes sorties vis-à-vis du Ministre, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République,


Il ne serait superfétatoire, de constater et de clamer, le caractère grossier et faux desdites déclarations, pour ce qui concerne aussi bien le Chef de l'Etat que le compatriote Franck Emmanuel Biya.


Paul Biya : Le chantre de la démocratie affranchi des tropismes occidentaux centrés


Le chef de l'Etat est un acteur politique accompli. Il n'a jamais eu besoin des puissances étrangères pour vaincre sur ses adversaires politiques, lesquels sont la plupart du temps accompagnés par ces entités. Il a su se fabriquer une proximité discrète et efficace avec le peuple qui par 7 fois lui a renouvellé sa confiance.


Il s'est d'ailleurs montré particulièrement détaché des paternalismes occidentaux en rappelant si besoin en etait à un illustre chef d'Etat que "ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut!"

Aussi affirmait-il déjà à l'egard de ces puissances en 1986 que le "Cameroun n'est la chasse gardée de personne "


Au plus grand de la crise Ukrainienne, alors que l'occident se distanciait rigoureusement vis-à-vis de la Russie, et imposait cette attitude au reste du monde, il n'a pas hésité à signer des accords de defense avec cette dernière et a s'y rendre alors l'alignement aux positions occidentales était un choix presque dictée aux Etats du même niveau le nôtre.


En democrate transparent, il n'a pas hésité à associer le clergé à l'organisation des élections dans notre pays.


La recente nomination d'un dirigeant de l'église (lequel se veut critique vis-à-vis du Prèsident de la République) au Conseil Electoral d'Elecam, ainsi que la signature d'un accord d'assistance technique avec l'Organisation des Nations Unies, en vue "d'optimiser les élections dans une démarche visant à renforcer la transparence et l'inclusivité du processus électoral " disent de l'attachement du Chef de l'Etat à la démocratie, à ses valeurs, et son voeux d'arriver à un scrutin libre et transparent dont la clarté des résultats ne souffrira d'aucune contestation.


Quid du compatriote Franck Emmanuel Biya


"Nous avons fait tous ces efforts pour bâtir une démocratie. Le moment venu, il y'aura des candidats... je crois que l'idée de préparer quelqu'un ou... c'est un peu des methodes proche de la monarchie ou de l'oligarchie (...) Dans une République qui fonctionne bien, le mot dauphin résonne mal" affirmait le chef de l'Etat le 30 octobre 2007 sur les antennes de France 24.


Peut-on supputer qu'il s'en est éloigné quelques années plus tard ? La reponse est bien évidemment Non! Et les événements qui ont succédé ces propos ont laissé entrevoir un réel attachement du Chef de l'Etat à consolidation de notre démocratie avec notamment la mise sur pieds des différentes institutions concernées par la dévotion du pouvoir politique.


En plus de Elections Cameroun qui existait depuis 2006, le Sénat dont la Présidence règle la vacance du pouvoir a vu le jour. Le pays a été doté d'un code électoral beaucoup plus rigoureux garantissant la pleine participation de tous à la vie politique de la nation en 2012. Le Conseil Constitutionnel, juge des élections a complété l'architecture démocratique de notre pays.


Il serait irrationnel de penser qu'il se serait détacher de cette construction dont il est l'illustre bâtisseur pour se ranger dans des technologies peu recommandables à la faveur d'un concitoyen fusse-t-il son fils.


Visiblement, le traitement de la perspective Franck Emmanuel Biya par la compatriote Calixte Beyala s'inscrit dans une examination partiale et parcellaire des dynamiques informationnelles et actantielles que livrent le champ politique camerounais.


Pascal Boniface ecrivait "Les intellectuels faussaires" en 2011. Il y fustigait non pas la qualité des officiers de la science à connaître de telles ou telles questions, mais le fait que ces derniers mobilisaient sans scrupules, des contre-vérités (qu'ils investissent du sceau de la scientificité dont ils sont l'incarnation), pour défendre telle ou telle cause. Ils pensent pour la panse.


Nous ne disons pas que c'est le cas, mais je ne crois non plus que nous en sommes éloigné.

Un observateur, minimalement renseigné des dynamiques du champ politique camerounais devrait dire avec force:


que la perspective Franck Emmanuel Biya, si elle l'est, elle ne l'est pas en raison d'une cooptation étrangère ou d'un paternalisme quelconque.


Monsieur Franck Emmanuel Biya est un presidentiable comme tous les autres camerounais satisfaisant ou pouvant satisfaire les conditions du jeu politique édictées par la constitution et le code électoral.


Sa vocation politique est essentiellement l'oeuvre constructrice de la nombreuse et merveilleuse jeunesse camerounaise qui voit en lui un acteur qui assure et rassure toutes les catégories concernées par l'inéluctable temps de la transition dont nous avons la conscience de vivre en tant que génération.


Au regard de ses conditions matérielles, ses seuls besoins ne peuvent se situer qu'à l'accomplissement de soi, lequel ne peut-être assouvi que dans le service de l'humain et la bâtisse d'une société de bien être où chacun dans son segment trouve des possibilités de se realiser et de s'accomplir dignement.


Il est dont la garantie d'un contrat social qui met l'humain au centre de ses préoccupations. Une chance pour le peuple.


Il fait egalement consensus pour les acteurs en place et se trouve à même de contractualiser avec les agents à capacité d'action et de propulsion aussi bien par des dynamiques endogènes que par des moyens issus du prolongement géopolitique international du Cameroun.


Il est la garantie de la paix, de la stabilité et de la prospérité pour les générations presentes et futures des camerounais.


Il n'a donc pas besoin d'être imposé, copté ou de tricher pour accéder au magistère suprême.

Le souverain (le peuple) l'y appele et n'a d'espoir que dans sa réaction à travers les mécaniques institutionnelles consacrées par les lois de la République.


Bien de chose à nous tous et bonne fête de l'Aïd el kebir à tous les musulmanes et musulmans du Monde.


Mohamed Rahim Noumeu
Président Exécutif et Fondateur du Mouvement des Franckistes

 
 
 
 

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

Partagez cette page