Jean-Claude Shanda Tonme, Président National du MPDR

Jean-Claude Shanda Tonme, Président National du MPDR

Cameroun - MPDR : Selon le Pr Shanda Tonme, "Personne ne peut utiliser, user et abuser du destin d’un peuple ou de la fraction d’un peuple"

Le Professeur Jean-Claude Shanda Tonme (Médiateur Universel), Président National du MPDR (Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation), a présenté les voeux à la presse ce mardi 05 janvier 2021, aux environs de 11 heures, à son domicile sis au quartier Bastos à Yaoundé.  La substance de cette sortie a fait suite à de nombreuses problématiques liées à la gestion de la Covid-19, au discours de fin d'année du Chef de l'Etat Son Excellence Paul BIYA, et à son attachement inébralable aux institutions républicaines. Ce discours qui s'énonçait en 36 voeux fut présenté comme suit : 

"Mesdames et Messieurs les journalistes Chers Compatriotes, Chers Amis,

1 - Le début d’une année nouvelle, est toujours un moment exceptionnel. C’est en effet, le temps d’une certaine rétrospective, mais aussi, d’une introspection certaine et par ailleurs, de projections vers le futur et de raffermissement des acquis, de confirmation ou de formulation des ambitions.

2 - Voyez-vous, je faillirai à une tradition commune à l’ordonnancement de tous les rapports humains, si je n’en fais pas un devoir, de témoigner de l’état de nos relations pluridirectionnelles, avec les uns et les autres. Il s’agit bien évidemment du MPDR, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, parti politique, dont j’ai la chance d’être le premier représentant public.

3 - A ce propos, je vous prie de me permettre, de vous remercier infiniment et très sincèrement, pour votre attention, votre soutien, votre accompagnement et même votre complicité. Rarement dans l’histoire de notre pays, une jeune formation a mobilisé autant de regards, autant de sympathies et bénéficié de tant de conseils. Je sais, j’ai conscience, que nous n’avons pas toujours été à la hauteur de vos attentes et conseils, que nous avons même souvent déçu, ce qui est humain.Mais sachez que nous avons fait et ferons, tout ce que nous pouvons faire à notre niveau, pour mériter votre confiance.

4 - Certes, nos positions n’ont pas plu et ne plaisent pas à certains médias, à certaines chapelles de votre métier, et à tel point qu’à défaut de nous vouer à la mort immédiate, ils ont choisi tout simplement de ne jamais nous ouvrir leurs colonnes ou leurs plateaux. Mais, peu importe, parce qu’au fond, le MPDR est pluriel, tolérant, ouvert et conciliant. Nous respectons leurs opinions, toutes les opinions. Ils sont tous et demeurent des amis et des frères, des sœurs et des compatriotes. Qu’ils soient ici rassurés de notre attachement, tant qu’ils ne franchissent pas la ligne rouge. A chacun de comprendre.

5 - Avec les pouvoirs publics, Le MPDR peut s’estimer heureux, pour l’accueil, la diligence et le traitement qui lui est réservé, non pas pour des raisons subjectives, mais simplement parce que nous avons vocation à rester patriote, tolérant, pondéré et profondément attaché au dialogue et à la réconciliation. Par ailleurs, nous y voyons aussi, le succès de notre serment, celui de défendre le pays, de protéger son image et sa crédibilité, celui d’être le trait d’union, la voie médiane qui cherche malgré tout et en dépit des haines, des fractures, des divisions, des provocations et des radicalismes, à rassembler.

6 - Permettez-moi à présent, en vous maintenant dans le respect absolu qui nous caractérise, de vous redire notre regret, tous nos regrets, des regrets sincères, des regret d’ailleurs profonds et justifiés,pour n’avoir pas cédé à vos demandes, nombreuses, de prendre la parole au soir du 31 décembre, tantôt au même moment que le Chef de l’Etat, Président de la République, et tantôt immédiatement après. Chers amis, Chers compatriotes,

7 - Je ne sais pas si nous sommes encore dans les normes élémentaires de respect, de courtoisie, de sagesse et d’intelligence politique dans notre pays. Je commence même à me poser trop de questions, sur la moralité de nombre de nos leaders politiques, intellectuels et agitateurs des réseaux sociaux. Faudrait-il conclure à une pandémie de folie brutale, ou alors à une expansion de drogués en transe ?

8 - Mais que voulons-nous au juste ? Que veulent-ils réellement ? Pour qui et pourquoi se prennent-ils ? Les simples égards dus à la fois à l’âge, à la fonction et au statut d’un chef d’Etat et d’un patriarche, seraient-ils tombés aux oubliettes ?

9 - Prendre la parole au même moment que le chef de l’Etat, c’est à quelles fins vraiment ? C’est pour montrer quoi, dire quoi, se mesurer avec qui ? Qui sont ces gens ? Où est leur bilan ? Qui les finance, les guide et les conseille ? Quand ont-ils été élus et élevés au rang de chef d’Etat ? De quel Cameroun parlent-ils ? Où ont-ils appris qu’il y a deux voire plusieurs chefs d’Etat, plusieurs chefs des armés et plusieurs chefs des institutions dans un pays ? Où ont-ils copié ces fanfaronnades ubuesques et insensées ? Non, il est temps de faire preuve d’un peu plus de retenu, de sagesse et de discernement. La politique ce n’est pas et n’a jamais été cela.Non, non, non et non. Personne ne vous concédera ces égarements, et la presse ne doit pas s’aligner sur ce désordre. Posez de justes questions à propos, et éloignez vos enfants de ces embrouillés de midi. 

10 - Le MPDR ne se soumettra jamais à ces âneries, à ces provocations et à ces perditions. Et c’est l’occasion de demander à nos compatriotes qui s’amusent, à avilir la politique dans notre pays, de prendre du recul, de faire attention. Le Cameroun n’est pas une auto-école d’apprentis politiciens.

11 - Mais dites donc, quelle éducation voulez-vous donnez à vos enfants ? Comment voulez-vous leur présenter votre pays ? Voulez-vous que votre propre famille soit vue par vos enfants, comme un foyer d’anarchie sans chef, sans commandant, où chacun parle comme il veut et quand il veut, tantôt en même temps que le père, et tantôt la minute d’après pour l’injurier, l’humilier et lui manquer de respect ?

12 - C’est quoi le bilan de tous ces gens, de tout ce monde frileux et pressé de se faire voir, d’exister par tous les moyens et par tous les sarcasmes du ridicule ? Certains ne savent même pas faire une bonne omelette, et ils critiquent tout, et ils veulent gouverner un pays. Assez ! Assez ! Assez !

13 - Rien dans notre pays ni dans aucun autre pays, ne saurait permettre ces égarements. Et c’est le lieu ici, de noter que la tolérance au Cameroun est à un niveau élevé, ce qui permet à toute sorte d’intrus, de se mêler de toute sorte de chose, de s’attaquer à tout et à tout le monde, de dire n’importe quoi à n’importe qui et contre n’importe qui, pour n’importe quoi.Assez ! Assez ! Assez ! Chers amis, très chers compatriotes,

14 - Voilà qui me permet de dire mon étonnement, tout mon étonnement, sur les sorties du Roi Sokoudjou, notre père, notre Roi dont personne ne contestait jusqu’ici l’auréole et la sagesse. Nous ne comprenons plus rien de ce qui lui arrive, de ce qu’il veut, d’où il se place, comment il se voit dans la République, comment il perçoit sa place par rapport au pouvoir d’Etat, aux représentants de l’Etat, au Chef de l’Etat etchef des institutions. Mais que veut donc le chef finalement et pour qui travaille-t-il ? Est-il le seul ou le plus important chef du pays ? Il nous revient que le chef Sokoudjou demande ou conseille au chef de l’Etat, de préparer sa succession, mais de quel droit, selon quelles prérogatives et d’après quel privilège ? Qui agite le chef Sokoudjou ? La situation a atteint un seuil intolérable qui mérite plus que jamais, un vibrant et séreux rappel à l’ordre, un retour aux réalités et une remise en place savante. Fô, maintenant ça suffit.

15 - Non, ce n’est pas le rôle du chef Sokoudjou. Les notables, élites et autres amis, dignitaires par alliances ou par accointances, devraient maintenant se presser et s’empresser, de lui dicter la raison élémentaire. Le roi a-t-il préparé sa propre succession ? Quand pense- t-il abdiquer pour laisser la place à un successeur plus jeune, plus dynamique, plus lucide, plus mobile et plus énergique ? Ce serait déjà un très bon exemple.

16 - Mais c’est surtout chez vous et par vous la presse, que les messages de sédition circulent et s’amplifient, selon une complaisance effrayante. Comment voulez-vous, que la presse soit inondée d’invectives provenant parfois de véritables déséquilibrés mentaux,et très souvent d’individus n’ayant aucun sens de la morale politique, des civilités des rapports en société, provenantdes gens n’ayant aucun embryon de connaissance de ce qu’est réellement un Etat et la gestion d’un Etat, des gens n’ayant aucune idée des réalités des relations internationales et de la confrontation des intérêts nationaux.

17 - Avoir des diplômes, des Doctorats et tous ces parchemins impressionnants, ne veut pas dire qu’on peut gérer un pays, qu’on peut gérer les gens, que l’on comprend quelque chose à la diplomatie. Certains ont réussi la pire des imbécilités, d’aller implorer des puissances étrangères, pour venir les installer au pouvoir dans leur propre pays. D’autres avaient envahi l’aéroport un jour, pour célébrer l’arrivée d’un ministre américain, parce que disaient-ils ou croyaient-ils, ce dernier venait chasser le chef de l’Etat pour les installer à sa place.VRAIMENT !

18 - La Presse a un rôle d’éducation, elle a une mission didactique, elle doit être résolument patriote et ne pas se laisser manipuler ni salir, par des intrus fussent-ils très qualifiés ou chefs de parti politique, dont les ambitions débordent trop souvent le cadre de la vérité et du protocole de convivialité. Chers amis, chers compatriotes,

19 - J’en viens à ce que nous avons tous vu le 31 janvier. Il s’agit de ces messages, ces discours haineux, injurieux et mensongers. On n’a pas seulement vu des gens sortir de partout comme des termites aveuglés, pour se parader et parler au même moment que le chef de l’Etat. On les a vus tout peindre en noir, tout réfuter, tout renverser. Certains ont traité le président de la république de tous les noms, oubliant tout ce qu’il venait de dire, passant sous silence les souhaits, les volontés et les conseils d’un homme de cet âge et de cette dimension. Pour ces gens, le Cameroun n’a rien fait en 2020, rien obtenu, rien avancé, rien acquis, rien prévu. On ne peut pas, on ne saurait être aussi négatif, haineux et méchant, aussi autodestructeur.

20 - Mais si c’est Paul Biya le problème, accordez-lui donc au moins le respect de son âge, la reconnaissance de cinq décennies et plus de vie publique et de service conséquents pour la patrie, pour le Cameroun, pour vous, pour vos enfants et petits-enfants. Ne perdez pas le nord.

21 - C’est d’accord, nous avons des soucis, nous connaissons des moments durs, très durs même. Mais, nous avons réalisé des choses, opéré des changements infrastructurels majeurs. Tout le pays est un vaste chantier, et malgré la corruption, l’inertie et les nombreuses malfaisances et insuffisances de quelques-uns, nous avons fait des pas.

22 - Je voudrais ici, revenir sur les infrastructures routières, pour évoquer avec félicitations et admirations, l’inauguration du pont sur la Sanaga entre Nachtigal et Ntui. C’est un pont de quatre cent mètres qui va faire des miracles en termes de développement. La route Ebolowa – Kribi est lancée, et la route Yaoundé – Kribi sera bientôt livrée. D’autres ponts sont en chantier sur la Sanaga, pendant que partout ailleurs, des grands travaux avancent, dans toutes les régions. On a beaucoup parlé de l’autoroute et des stades, pour mettre en exergue les lenteurs et les coûts, ce qui est légitime. Mais, la méthode de sabotage chronique, qui consiste à tout peindre en noir, à faire comme si le pays n’existait presque pas ou plus, est tellement odieuse que tout ce qui est dit, ressemble à un complot ourdi par des ennemis du Cameroun. Chers amis, chers compatriotes de la presse

23 - Je peux vous affirmer, en citoyen ordinaire et en leader politique responsable, que le Cameroun bouge, les gens avancent et des projets sortent de terre, certes pas toujours dans le sens voulu ou rêvé par tous, mais dans l’intérêt général. Des générations jugeront.

24 - Nous avons réussi l’organisation des élections régionales, et la mise en place effective des conseils régionaux. C’est comme un bébé dans un berceau qui est voué à grandir, à prendre son envol sur ses jambes et à se développer vers un destin prometteur. Le MPDR l’a dit et le redit, que c’est un grand pas, une avancée considérable. Aucun secteur n’est en friche, de la communication en passant par la relance des projets industriels à effets multiplicateurs d’emplois et de revenus fiscaux. Ceux qui ne veulent rien voir, continueront à ne rien voir jusqu’à la tombe, tant que leurs ambitions égoïstes ne sont pas satisfaites. L’harmonisation de l’âge de départ à la retraite a été un autre pas important de franchi, mais peu d’entre vous ont livré une analyse honnête à la dimension de l’événement. On cherche toujours la petite bête pour banaliser même les acquis majeurs. Yaaaaah !

25 - Nous au MPDR, nous avons applaudi des deux mains, avant de souhaiter ensuite, un réaménagement des salaires dès que possible, et une harmonisation à ce niveau aussi. Il n’est pas normal qu’une secrétaire de direction nanti d’un BTS touche six cent mille FCFA dans une entreprise publique, pendant qu’un médecin, un diplomate, un enseignant, un inspecteur des régies financières touche moins de deux cent mille Francs CFA. Quand on parle au père, on parle intelligemment et on n’élève pas le ton, en plus on ne parle pas dans la rue. On chuchote à son oreille. C’est notre méthode et ça marche. Chers Amis, très chers compatriotes,

26 - Prenons notre destin en mains. Vous de la presse, vous devez pouvoir faire le maximum dans ce sens et à cette fin. Je m’adresse à vous, avec la conscience de l’extrême précarité qui prédomine dans la profession, avec la conscience de ce que vous êtes nombreux à survivre et non à vivre, avec la conscience de ce que vous avez des familles, des loyers et des factures, et par conséquent qu’il vous est parfois voire très souvent, difficile pour ne pas dire impossible, de repousser des tentations de manipulation.

27 - Je reste cependant convaincu, que le minimum de dignité, d’honnêteté, de célérité et de professionnalisme peut être préservé, protégé et sauvegardé, afin que ceux qui vous suivent et vous tiennent pour des références, ne se perdent pas complètement. Demain nous rendrons tous compte, et personne n’aura l’excuse de l’indigence ou de l’extrême et insupportable nécessité, comme sublime alibi. L’absence du conjoint ne constitue pas une excuse pour l’adultère devant le juge, ni même un argument pour des circonstances atténuantes face à la rigueur de la loi qui constate et sanctionne la faute. Il en est ainsi dans toutes les civilisations du droit, pour tous les systèmes de pensée et à propos de toutes les références éthiques. Ventre vide n’est pas toujours obligé de voler ou d’avaler consciemment et volontairement le poison.

28 - Le MPDR, ce faisant, plaidera fortement pour un véritable soutien à la presse, pas une aide conditionnée et conditionnelle, ce qui est très différent, mais bien pour un soutien conséquent dont les modalités et les stratégies d’éligibilité, devraient être débattues, discutées et convenues de façon consensuelle à l’issue d’états généraux bien préparés. Je vous le dis en effet, avec un cœur qui saigne sans arrêt, au regard de la situation que vit le quotidien « Le Messager » où mon ami et frère François Chanon et d’autres sacrifiés, mènent une lutte sans issue, une âpre lutte pour garder la tête hors de l’eau, l’emblématique titre vivant,ainsi que pour une fraîcheur éternelle du nom de Pius Njawé. Ce n’est qu’un exemple, mais tout un symbole.

29 - Sur un autre champ d’information important, j’ai cité la crise dans les deux régions anglophones du pays. Il faut se réjouir du rétropédalage que l’on constate depuis un certain temps, chez certains organes, et sous la plume de certains adeptes de la conspiration. Il y a encore deux ou trois mois, on nous disait que la crise dans ces régions, allait se muer en guerre civile généralisée, puis en prétendue guerre de libération du Cameroun. La logique a commencé à perdre de son entrain, lorsque des sauvages sont entrés dans des salles de classe, et ont massacré d’innocents écoliers à la machette et aux fusils artisanaux. L’horreur que certains souhaitaient et imploraient ayant dépassé les bornes de la décence, les donneurs d’ordre et les militants de la destruction et de la division, ont modifié leurs discours.On ne triomphe pas d’un Etat et d’une armée sans cause valable, sans force nécessaire, sans légitimité incontestable.

30 - Nous devons faire attention, très attention. Personne ne peut utiliser, user et abuser du destin d’un peuple ou de la fraction d’un peuple, pour des fins bassement politiciennes. Même des gens qui n’ont jamais mis les pieds à Buea et qui croient que Bamenda se trouve au nord du pays vers Garoua, jouent maintenant à s’apitoyer du sort de ces populations. Ils les utilisent comme des appâts dans leur jeu de mensonges politiques, ou encore comme des ressources de recours, pour pimenter leurs envolées de radicalisme. Le Cameroun résoudra son problème, le Cameroun traitera son problème, le Cameroun trouvera les solutions pour rassembler ses filles et ses fils, pour leur réinculquer l’affection, l’amour et l’attachement pour la patrie. Ceux qui marchent ailleurs et cassent, finiront par ne plus marcher que dans leurs têtes et par se casser eux-mêmes. Chers amis et chers compatriotes,

31 - Le MPDR vous parle, et parlera toujours le langage de la franchise. Nous ne nous abandonnerons jamais à la politique du ridicule, à la politique de recherche des voies et des moyens pour exister. Notre seule politique sera et continuera d’être celle qui se bat pour notre pays, celle qui prône le dialogue, celle qui quémande l’unité et fait la promotion de la coexistence pacifique, de toutes les diversités qui composent la nation camerounaise.

32 - Je vous demande, je vous supplie, je vous exhorte, d’accompagner le MPDR. Je vous demande aussi de nous critiquer, de le faire même très durement, quand vous aurez la conviction et la preuve, que nous nous nous trompons, que nous ne sommes pas sur le droit chemin, que nous avons rompu avec notre profession de foi.

33 - Je vous fais la promesse ferme, que nous ne trahirons pas, que nous ne vendrons jamais notre pays et notre âme, et que nous ne prendrons aucune liberté avec ses intérêts.

34 - Je vous rassure enfin, que le MPDR sera toujours à vos côtés, et que nous veillerons à préserver et à célébrer la liberté de la presse, la dignité de la presse de même que son indépendance, autant que possible, et entant que de besoin.

35 - Au nom du MPDR, en toutes ses composantes, militants et sympathisants, par toutes ses valeurs et avec toutes ses promesses, souhaits et espérances, je formule solennellement à votre endroit ainsi qu’à celui de vos familles, amis, suiveurs et collaborateurs, des vœux sincères, riches, multiformes et prometteurs pour l’année 2021. Je vous prie d’accepter par la même occasion, mes condoléances sincères, pour tous vos camarades et collègues, qui nous ont quitté en 2020. Paix à leurs âmes. Je vous prie aussi, d’accepter que nous ayons une pensée pour tous ceux qui nous ont quitté en 2021, sans discrimination ni réserves. Je vous prie d’honorer la mémoire du Roi des Akwa disparu, ce grand homme de la ville de mon enfance et de mon apprentissage. Je vous prie d’honorer la mémoire de la cinquantaine de victimes du terrible et dramatique accident de la nuit du 26 au 27 décembre sur l’axe Bafoussam – Yaoundé (Avenir voyage). Je vous prie d’honorer la mémoire du père Jésuite, aumônier du collège Vogt de Yaoundé, victime lui aussi d’un grave accident sur l’axe Yaoundé – Douala, à la veille du nouvel an Je vous prie d’honorer la mémoire des innocents écoliers de Kumba ainsi que des familles de Ngarbuh et de Fotokol, tous martyrs au même titre aux yeux de la nation aujourd’hui, demain et forever. Je vous prie d’honorer la mémoire de toutes les victimes de la terrible, et effrayante pandémie du COVID 19. Je vous prie d’honorer la mémoire de Maître Tchakouté Patié Charles, le Bâtonnier de l’ordre des Avocats, un des meilleurs de l’histoire, emporté par une insidieuse maladie, ainsi que la mémoire de ses quelques quatre dizaines de confrères qui l’ont accompagné au royaume des ténèbres. Je vous prie d’honorer la mémoire des éléments de nos forces de défense et de sécurité tombés sur le champ du devoir pour la patrie.

36 - En faisant ainsi, en nous prosternant, tous et en parfaite communion, nous aurons célébré la vie, l’amitié, la solidarité, la compassion, le progrès, l’amour et le vivre ensemble. Et cela fait du bien pour notre pays, pour l’éternité de l’amour et de la paix. Vive la presse Camerounaise, Vive la liberté de la presse, dans la sagesse et le respect scrupuleux de l’éthique et de la responsabilité, Vive le dialogue et la réconciliation Vive le MPDR".

Odile Pahai

Journaliste Web +(237) 699 91 54 64

Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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