Cameroun - Journée de réflexion et d’échanges dans le cadre de la célébration couplée de la Journée internationale de la démocratie et la Journée internationale de la paix : L’implication de tous est nécessaire

Dans le cadre de la célébration couplée de la Journée internationale de la démocratie et la Journée internationale de la paix, une réunion de réflexion et d’échanges a été organisée par le Haut-Commissariat des Nations-Unies du Cameroun,  ce 04 octobre 2023 à l’Hôtel Franco à Yaoundé en vue de poser les jalons de la libre expression, de la tolérance, de la justice et des droits de l’Homme.


Il faut noter que cette réunion a réuni les Institutions publiques nationales, les organisations de la jeunesse, les personnes ressources de l'UA/CEEAC, les universitaires, les membres du Forum de la démocratie, les membres du MNDE, le MINJEC, le MINAS, le MINAT et ELECAM.


Organisée sous un prisme de propositions et de recommandations, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique a été l’un des principaux participants avec pour particularité l’implémentation du PRONEC REAMORCE (Programme National d'Education Civique par le Réarmement Moral, Civique et Entrepreneurial) instruit par le Ministre MOUNOUNA FOUTSOU.


Le représentant du Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique n’a pas hésité à évoquer le « Mindset Education » qui est l’un des principaux leviers de l’éducation au Cameroun.


Notons que la Journée Internationale de la Démocratie est célébrée chaque 15 septembre et cette année elle a eu pour thème : « Renforcement des moyens d'action de la prochaine génération ». Pour cette journée de réflexion l’objectif général était de faire mobilisations multi-acteurs, d’introduire des discussions transversales sur le rôle de la jeunesse dans l’influence des espaces civiques et la paix, permettant de formuler des recommandations à partir des actualités relatives à l’Etat de droit en Afrique Centrale.

Les différents acteurs de la société civile et des associations ont tour à tour déroulé leur planning et ont notamment évoqués les difficultés rencontrées sur le terrain notamment celui de la corruption, du musèlement, de la peur de certaines populations à interagir avec les administrations et même celui de mieux communiquer.


« Nous avons besoin d’avoir des citoyens modèles dans une société intègre. Aujourd’hui je travaille sur plusieurs projets de société avec les jeunes notamment ACNU qui a donné de bons résultats durant de nombreuses années, toutefois le problème qui revient est celui du manque de moyens et de l’abandon des pouvoirs publics. Je souhaite pour les jeunes qu’ils puissent œuvrer au développement du Cameroun et aussi que le concept ‘’un et indivisible’’ soit véritablement une réalité surtout dans les zones en crise actuellement. » A dit François Mbesse Awomo.


Notons que les principaux piliers de la Démocratie sont :


  • La séparation des pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire) ;
  • La souveraineté du peuple ;
  • L’élection des représentants ;
  • La coexistence de plusieurs partis politiques ;
  • L’égalité des droits ;
  • Le respect des libertés (d'expression, d'association, etc. ).


Il va sans dire que la politique au Cameroun se déroule dans le cadre d'une république présidentielle unitaire décentralisée, où le président du Cameroun est chef de l'État dans un système multipartite. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. La présence d’ELECAM (Elections Cameroon) a notamment été déterminante avec le processus électoral qui a été évoqué ainsi que l’usage du code Pénal. En effet, une thématique a été traitée par ELECAM intitulée : « Stratégies d’implication des jeunes dans les processus électoraux ».


La jeune fille étant au centre des préoccupations, Aeisatu Bouba, du Forum des Femmes Autochtones au Cameroun a évoqué cette thématique : " L’inclusion de la jeune fille et des peuples autochtones, une solution au recul des conflits et à la participation de tous ". 


que depuis quelques mois, le Cameroun traverse un phénomène de Féminicides graves, un réel dialogue a été prôné ainsi qu’une tolérance envers la femme qui selon elle est souvent stigmatisée.


Par ailleurs, la jeunesse en Afrique constitue un impératif démographique pour la paix et la sécurité. Dans un récent rapport, le Programme des Nations Unies pour le Développement renseigne qu’en 2019, environ 230 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivaient en Afrique, ce qui représentait environ 19% de la population mondiale des jeunes.


De surcroît, d’ici 2030, ce nombre devrait augmenter de 42% au maximum. Par conséquent, cette couche sociale influencera à n’en point douter les trajectoires démocratiques et sécuritaires des Etats, dans des contextes marqués par l’influence de la désinformation, la montée fulgurante des discours de haine et d’incitation à la violence, de l’augmentation des inégalités sociales et des conflits qui sont quelques-uns des sujets qui « empoisonnent le débat public, créent des clivages dans nos sociétés et érodent la confiance à l’égard des institutions ».


Cette rencontre augure des lendemains meilleurs surtout avec la participation de tous et la liberté de se mouvoir, de s’exprimer et d’agir. La jeunesse camerounaise dans son ensemble opte le plus souvent pour le changement de comportement et la cohésion nationale. Il serait ainsi primordial de mettre en exergue le concept « Armée-Nation », ceci afin d’obtenir une réalité palpable de la paix et la démocratie dans les communautés.


Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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